L'Abkhazie prête à dialoguer avec les membres de la CEI (président)

Soukhoum, L'Abkhazie est prête à nouer le dialogue avec les pays de la Communauté des Etats indépendants et serait heureuse de voir son indépendance reconnue, a déclaré jeudi aux journalistes le président de la république Sergueï Bagapch.

"Nous n'exigeons pas d'actions unilatérales. Nous ne voulons pas être seulement reconnus. Nous sommes prêts à nouer le dialogue et à développer la coopération avec l'Ukraine, la Biélorussie et d'autres membres de la CEI", a dit M. Bagapch.

Lors de son discours à l'APCE mardi, le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a éludé la question de la reconnaissance par Kiev de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, mais s'est prononcé pour l'élaboration d'une approche commune de la résolution du problème des conflits gelés.

En Biélorussie, la reconnaissance des Etats est de la compétence des organes législatifs. Pour le moment la question n'est pas à l'ordre du jour du parlement.

29.04.2010  RIA Novosti

Soukhoum, Les garde-côtes russes ont l'intention d'intercepter tous les navires qui violeront la frontière maritime abkhaze, y compris ceux venant de Géorgie, a annoncé jeudi le chef du contingent de gardes-frontières russes en Abkhazie, le général Iouri Zviryk lors d'une conférence de presse à Soukhoum.

"Nous agirons conformément aux lois russes et abkhazes réglementant la protection de la frontière nationale et l'utilisation des armes", a affirmé M.Zviryk interrogé sur la réaction éventuelle des garde-côtes russes aux violations des eaux territoriales abkhazes.

Le chef de la garde côtière russe en Abkhazie, le capitaine de vaisseau Alexandre Toudakov, a pour sa part déclaré mercredi aux journalistes que depuis le déploiement de vedettes de patrouille russes dans cette jeune république indépendante en décembre 2009, aucun navire géorgien n'avait transgressé la frontière maritime abkhaze.

29.04.2010  RIA Novosti

Soukhoum, Les autorités abkhazes ne laisseront entrer aucun observateur international sur le territoire de la république, car elles n'en voient pas la nécessité, a déclaré jeudi aux journalistes le président de la république Sergueï Bagapch.

"Nous ne laisseront entrer aucun observateur international, ni de l'Union européenne, ni de la mission de l'ONU. Ce n'est pas une question de respect. Les observateurs doivent se trouver là d'où émane la menace d'un conflit armé. Les dernières années ont prouvé que c'était le territoire géorgien", a indiqué M.Bagapch lors d'un entretien avec les représentants des médias russes.

La Russie a reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud par rapport à Tbilissi à la suite d'une offensive armée géorgienne contre l'Ossétie du Sud. En août 2008, l'armée géorgienne a détruit Tskhinval, la capitale sud-ossète, tuant des centaines de civils, ainsi que des soldats de la paix russes. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à imposer la paix à la Géorgie avant de reconnaître la souveraineté des deux républiques. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés".

29.04.2010  RIA Novosti

Soukhoum, Les citoyens abkhaz auront désormais le droit de servir dans les unités de gardes-frontières russes, a déclaré jeudi aux journalistes le président de la jeune république indépendante Sergueï Bagapch.

"Les gardes-frontières russes sont prêts à accueillir les Abkhaz qui souhaitent servir à leurs côtés", a-t-il affirmé.

Cette autorisation a été accordée aux recrues locales en vertu d'une entente intervenue lors de la récente visite du chef du Service russe de protection des frontières, Vladimir Pronitchev, en Abkhazie.

Le chef du contingent de gardes-frontières russes en Abkhazie, le général Iouri Zviryk, a pour sa part annoncé que cette pratique existait déjà dans d'autres pays de l'ex-URSS, notamment en Arménie et au Tadjikistan.

"En Abkhazie, nous n'avons rien innové", a-t-il conclu.

29.04.2010  RIA Novosti

Strasbourg, Les réponses du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont été très complètes et intéressantes, a déclaré jeudi le chef de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) Mevlüt Çavusoglu à Strasbourg.

"M.Lavrov a exposé le point de vue russe d'une manière très complète et intéressante", a indiqué le président de l'Assemblée.

"Le ministre russe des Affaires étrangères est un diplomate très expérimenté", a estimé à son tour le secrétaire général du Conseil de l'Europe Thorbjørn Jagland, ajoutant que c'était très utile d'apprendre la position russe.

Lors de son intervention devant une séance plénière de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, Sergueï Lavrov a répondu à 14 questions concernant presque tous les domaines de la politique internationale, notamment le dossier nucléaire iranien, la reconnaissance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, le développement des relations Moscou-Conseil de l'Europe, l'énergie, la coopération de la Russie et la Cour européenne des droits de l'homme.

29.04.2010  RIA Novosti

Otchamtchira, Le nombre de vedettes de patrouille rattachées au port abkhaz d'Otchamtchira sera multiplié par deux, a annoncé mercredi aux journalistes le chef de la garde côtière russe déployée dans la région, le capitaine de vaisseau Alexandre Toudakov.

"Nous disposons actuellement de quatre vedettes. Leur nombre sera prochainement porté à huit navires", a-t-il déclaré, sans préciser le délai fixé à cet effet.

Les gardes-frontières russes ont été déployés en Abkhazie conformément à l'accord sur la protection conjointe de la frontière nationale abkhaze, signé en avril 2009.

28.04.2010  RIA Novosti

Gal, Les gardes-frontières russes qui protègent depuis un an la frontière d'Etat abkhaze notent un intérêt accru de la part de la Géorgie, mais en général la situation est stable, a annoncé mercredi le chef du département frontalier dans la région de Gal Vladislav Vassine.

"Les services géorgiens de renseignement sont actifs dans la région, ils essayent de percer le système de défense de la frontière d'Etat. Mais les conflits sur la frontière sont inexistants", a indiqué M.Vassine.

Selon lui, les gardes-frontière russes sont des professionnels de très haut niveau et sont toujours prêts à faire face  à toute situation.

"Avant l'apparition des gardes-frontière russes dans la région de Gal, les forces de maintien de la paix étaient fréquemment attaquées, maintenant les agressions sont presqu'inexistantes", a ajouté l'interlocuteur.

Les gardes-frontières russes aident l'Abkhazie à protéger leur frontière avec la Géorgie conformément aux accords bilatéraux appropriés signés en avril 2009.

28.04.2010  RIA Novosti

Gal, Depuis mai 2009, des drones géorgiens ont violé l'espace aérien abkhaz plus de 40 fois, a confié mardi à RIA Novosti le porte-parole du Service fédéral russe de protection des frontières Vassili Milaïev.

"Le Service fédéral a enregistré plus de 40 violations de la frontière nationale abkhaze par des drones venant du territoire géorgien", a-t-il déclaré.

Aux termes de l'accord signé en avril 2009 entre Moscou et Soukhoum, la frontière abkhazo-géorgienne est protégée par un contingent russe.

Selon le Service russe de protection des frontières, plus de 700 personnes ont été arrêtées en 2009 pour avoir franchi en fraude la frontière nationale abkhaze et plus de 25 caches d'armes, de munitions et d'explosifs ont été découvertes sur le territoire du jeune Etat.

D'après M.Miliaïev, les autorités compétentes ont saisi plus de 8.000 munitions, un lance-roquettes antiaérien, plus de 100 obus de mortier, plus de 100 grenades et mines antipersonnel, environ 20 bombes d'aviation, plus de 400 kg d'explosifs et 15 engins pour le système de lance-roquettes multiple LARS découverts sur les transgresseurs de frontière et dans les caches.

27.04.2010  RIA Novosti

Bruxelles, Réunis lundi à Luxembourg, les chefs de diplomatie des 27 pays membres de l'UE se sont prononcés pour l'extension du mandat de la Mission d'observation de l'Union européenne en Géorgie aux républiques indépendantes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, lit-on dans un communiqué de la réunion dont RIA Novosti a obtenu copie.

Les missions de l'ONU et de l'OSCE ayant achevé leurs activités en Géorgie en 2009, l'Union européenne demeure l'unique organisation internationale dont les observateurs assurent le suivi de la situation dans les régions adjacentes à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud.

Mise en place le 1er octobre 2008, quelques semaines après l'agression de Tbilissi contre l'Ossétie du Sud en août 2008, la Mission de l'Union européenne en Géorgie (EUMM-Georgia) compte près de 200 observateurs non armés de 22 pays membres de l'UE.

L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud s'opposent à la présence des observateurs européens sur leur territoire.

La Russie a reconnu l'indépendance de ces deux républiques en août 2008, ce qui a provoqué la désapprobation de l'Union européenne.

26.04.2010  RIA Novosti

Strasbourg, L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe discutera mercredi des relations russo-géorgiennes sans toutefois adopter de résolution, a annoncé lundi aux journalistes le chef de la délégation russe à l'APCE Konstantin Kossatchev. Le bureau de l'APCE a convenu que le 28 avril le rapport "sur les conséquences de la guerre entre la Russie et la Géorgie" serait débattu, sans qu'un document soit adopté au terme de discussion, a-t-il indiqué.

La veille de la réunion, le comité en charge de la question a reçu deux versions diamétralement opposées du rapport. Suite à cela le bureau de l'APCE a pris la décision de se contenter d'une brève discussion, a expliqué M.Kossatchev.

Le 8 août 2008, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinval, la capitale, tuant des centaines de civils ainsi que des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés".

En octobre 2008, lors de sa session d'automne, l'APCE a discuté pour la première fois ce problème pendant trois jours. A l'issue de la discussion, une résolution a été adoptée invitant la Russie à revenir sur sa reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Quoi qu'il en soit, l'APCE n'a pas soutenu l'initiative de parlementaires radicaux visant à priver la délégation russe de son droit de vote pour sa participation aux événements d'août.

En janvier et avril 2009, l'APCE s'est penchée de nouveau sur le problème russo-géorgien pour y revenir encore en octobre. A la majorité des voix, l'APCE a rejeté la proposition de la délégation géorgienne réclamant le retrait du mandat de la délégation russe. Néanmoins, les représentants de la Géorgie ont déclaré qu'ils continueraient de soulever la question du mandat de la délégation russe à l'APCE.

Le nouveau président de l'APCE s'est opposé à la "révision du mandat de la délégation russe".

26.04.2010  RIA Novosti

Moscou, Les déclarations des autorités géorgiennes selon lesquelles la Russie serait impliquée dans le transport d'uranium hautement enrichi qui a été saisi en mars dernier en Géorgie sont une provocation, a déclaré lundi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Andreï Nesterenko.

"Tbilissi n'a fourni aucune preuve attestant que la Russie ou un autre Etat serait lié au lot d'uranium confisqué (en mars). Il s'agit d'une provocation maladroite. C'est une tentative pour provoquer un nouveau scandale politique antirusse", a indiqué le diplomate en réponse aux accusations formulées samedi par le président géorgien Mikhaïl Saakachvili.

M.Saakachvili a déclaré à l'agence AP que des filières de transport d'uranium hautement enrichi passaient par l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, qui sont protégées par les gardes-frontières russes depuis la reconnaissance des deux républiques par Moscou en 2008.

Le ministère géorgien de l'Intérieur a annoncé le 14 avril dernier qu'un groupe d'étrangers en possession d'un lot d'uranium hautement enrichi avait été interpellé en Géorgie en mars. Les matières fissiles ont été transférées dans un lieu sûr. Les autorités géorgiennes ont informé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de cet incident et ont lancé une enquête, selon le ministère.

26.04.2010  RIA Novosti

Moscou, L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) préconise le dialogue entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud, dont l'indépendance a été reconnue par plusieurs pays depuis la guerre de 2008, a déclaré mardi à Moscou David Wilshire, rapporteur de l'APCE sur le dossier russo-géorgien.

"Nous œuvrons pour rétablir le dialogue entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud et éviter l'effusion de sang à l'avenir", a indiqué M.Wilshire rencontrant Boris Tchotchiev, représentant plénipotentiaire du président sud-ossète pour le règlement d'après-conflit.

Les co-rapporteurs de l'APCE pour le dossier russo-géorgien Mátyás Eörsi et David Wilshire sont arrivés dimanche à Moscou pour achever leur rapport consacré aux conséquences de la guerre entre la Géorgie et la Russie (d'août 2008 en Ossétie du Sud), qui sera présenté à l'APCE le 28 avril. Ils avaient séjourné en Géorgie et en Ossétie du Sud du 12 au 18 avril.

M.Tchotchiev a estimé que les précédents rapports de l'APCE sur la situation en Ossétie du Sud étaient partiaux et ne révélaient pas les vraies causes de la guerre. Il a espéré que le nouveau rapport permettrait d'éviter de nouveaux conflits osséto-géorgiens.

Le 8 août 2008, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinval, la capitale, tuant des centaines de civils ainsi que des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à imposer la paix à la Géorgie avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés".

L'Occident, OTAN en tête, a sévèrement reproché à la Russie l'usage disproportionné de la force en Ossétie du Sud. Néanmoins, quelques mois plus tard, certains politiques européens ont reconnu que la Géorgie était également responsable de l'aggravation de la situation dans la région, déclarant que la Russie et la Géorgie étaient, dans une même mesure, responsables de la guerre dans le Caucase du Sud et de ses conséquences humanitaires.

20.04.2010  RIA Novosti

Moscou, Managua exhorte les grandes puissances mondiales à reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, a annoncé lundi le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères, Samuel Santos dans une interview exclusive accordée à RIA Novosti.

"Il serait juste que l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie soient reconnues en tant qu'Etats, car leurs deux peuples possèdent une riche histoire, ils ont combattus pour leur indépendance et peuvent à présent proclamer leur droit à la liberté et à l'indépendance… J'exhorte le monde entier à oublier son égoïsme et à reconnaître ces deux peuples", a déclaré le ministre.

En évoquant sa récente visite dans les deux républiques, le ministre a indiqué qu'elle avait  été édifiante et "visait essentiellement à exprimer un soutien politique et moral aux peuples abkhaz et ossète".

Mercredi 14 avril, les chefs de la diplomatie nicaraguayenne et sud-ossète, Samuel Santos et Mourat Djioïev, ont signé  la déclaration portant sur l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

La Russie a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie en août 2008, deux semaines après l'agression de l'armée géorgienne contre la capitale sud-ossète Tskhinval. Le Nicaragua, le Venezuela et le Nauru ont reconnu les deux territoires après que ceux-ci eurent déclaré leur indépendance vis-à-vis de la Géorgie.

19.04.2010  RIA Novosti

New York, Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé vendredi la Géorgie à renforcer les mesures de confiance dans le Caucase du Sud lors d'une rencontre avec le ministre géorgien des Affaires étrangères Grigol Vachadze à New York, a annoncé le service de presse de l'ONU.

"Le secrétaire général a souligné l'importance d'élargir le dialogue (avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud dont l'indépendance par rapport à Tbilissi a été reconnue par plusieurs pays) et de renforcer les mesures de confiance avant d'appeler à poursuivre les discussions pragmatiques" en vue d'éviter de nouveaux conflits en Géorgie, en Abkhazie et en Ossétie du Sud, selon le service de presse.

Ban Ki-moon a exprimé son soutien aux discussions de Genève sur la sécurité et la stabilité dans le Caucase du Sud, lancées en octobre 2008 conformément aux ententes intervenues entre les présidents russe et français, à la suite de la guerre d'août 2008 en Ossétie du Sud.

Les discussions de Genève réunissent les délégations d'Abkhazie, de Géorgie, de Russie, des Etats-Unis, d'Ossétie du Sud, ainsi que les représentants de l'UE, de l'ONU et de l'OSCE. Pour le moment, les parties ont adopté un seul document relatif aux mécanismes de prévention et de règlement des conflits en Géorgie, Abkhazie et Ossétie du Sud.

Dans la nuit du 7 au 8 août 2008, Tbilissi a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud. L'armée géorgienne a pilonné la capitale sud-ossète, Tskhinval, la rayant pratiquement de la carte. Pour y mettre un terme, la Russie a lancé une opération armée visant à imposer la paix à la Géorgie. Le 26 août 2008, Moscou a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Des observateurs de l'Union européenne ont été déployés dans les zones adjacentes à ces nouveaux Etats qui ont également été reconnus par le Nicaragua, le Venezuela et le Nauru.

17.04.2010  RIA Novosti

Une équipe de spéléos russes ont profité des conditions hivernales pour poursuivre les explorations dans le gouffre Moskovskaya sur le massif de l'Araica.

Après l'approche, plusieurs heures d'efforts ont encore été nécessaire pour atteindre l'entrée, celle-ci étant recouverte par 6 m de neige ! ils ont ensuite établi leur camp à 600 de profondeur. Après avoir shunté une fissure étroite à l'ancien terminus (- 980 m), ils ont découvert 400 m de nouvelles galeries pour une denivélation de 155 m.

Ce gouffre atteint - 1125 m de profondeur et ca continu.

17.04.2010  kairn.com

Soukhoum, Une délégation nicaraguayenne se rendra jeudi en visite officielle de trois jours en Abkhazie afin d'établir les relations diplomatiques entre les deux républiques, a annoncé à RIA Novosti une source au sein de la diplomatie abkhaze.

Le programme de la visite prévoit des entretiens officiels entre le président abkhaz Sergueï Bagapch et le chef de la diplomatie nicaraguayenne Samuel Santos qui conduira la délégation, ainsi que des rencontres au ministère des Affaires étrangères et au parlement de la république.

Mercredi, les chefs des diplomaties nicaraguayenne et sud-ossète, Samuel Santos et Mourat Djioïev, ont signé la déclaration portant sur l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

La Russie a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie en août 2008, deux semaines après l'agression de l'armée géorgienne contre la capitale sud-ossète Tskhinval. Le Nicaragua, le Venezuela et le Nauru ont reconnu les deux territoires après que ceux-ci eurent déclaré leur indépendance vis-à-vis de la Géorgie.

14.04.2010  RIA Novosti

Moscou, Une délégation nicaraguayenne se rendra en visite officielle de trois jours en Ossétie du Sud afin d'établir les relations diplomatiques entre les deux républiques, a annoncé lundi le chef de la diplomatie sud-ossète Mourat Djioev.

"L'Ossétie du Sud et le Nicaragua devrait signer une déclaration commune sur l'établissement des relations diplomatiques et un protocole sur les consultations entre les deux ministères des Affaires étrangères", a indiqué M.Djioev.

Le programme de la visite prévoit également des entretiens entre le président sud-ossète Edouard Kokoïty et le chef de la diplomatie nicaraguayenne Samuel Santos qui conduira la délégation, ainsi que des rencontres au ministère des Affaires étrangères et au parlement de la république.

Le Nicaragua fait partie des Etats ayant reconnu dans la foulée de Moscou l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, deux territoires ayant déclaré leur indépendance vis-à-vis de la Géorgie.

12.04.2010  RIA Novosti

Soukhoum, Les gardes-frontières russes, qui protègent la frontière entre l'Abkhazie et la Géorgie, ont découvert une bombe aérienne de 250 kg dans les gorges du Kodor (nord-est de l'Abkhazie), a déclaré mardi le Département abkhaz des situations d'urgence.

"Il y a quelques jours, les gardes-frontières russes ont rapporté avoir trouvé une bombe dans une forêt située non loin du village de Gentsvich (…). De plus amples informations seront disponibles après que nos spécialistes (chargés d'évacuer la bombe et de la détruire dans un lieu sûr) reviendront des gorges" du Kodor, a indiqué le département.

La bombe pourrait avoir été abandonnée par les militaires géorgiens déployés dans les gorges du Kodor de juillet 2006 à août 2008. Le 12 août 2008, les troupes géorgiennes ont été délogées des gorges dans le cadre d'une opération militaire abkhaze faisant suite à une offensive géorgienne contre l'Ossétie du Sud, cette dernière étant liée par un accord d'assistance militaire à l'Abkhazie.

Fin août 2008, la Russie a reconnu l'indépendance des deux républiques par rapport à Tbilissi. Les gardes-frontières russes protègent les frontières sud-ossètes et abkhazes conformément aux accords signés le 30 avril 2009.

06.04.2010  RIA Novosti

Moscou, Le président russe Dmitri Medvedev a signé la loi ratifiant les accords avec l'Abkhazie et l'Ossétie du sud sur la protection conjointe des frontières de ces pays, a annoncé lundi le Kremlin.

Aux termes d'accords signés en 2009, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud délèguent à Moscou des compétences liées à la protection de leurs frontières nationales et espaces maritimes (pour l'Abkhazie).

05.04.2010  RIA Novosti

 Une représentation commerciale russe en Abkhazie avant la fin 2010 (Poutine)

Moscou, La Russie ouvrira une représentation commerciale en Abkhazie, dont elle a reconnue l'indépendance par rapport à la Géorgie, avant la fin de 2010, en vertu d'un arrêté signé par le premier ministre russe Vladimir Poutine, a annoncé vendredi le gouvernement russe.

Le siège de la représentation commerciale se trouvera à Soukhoum, capitale abkhaze, selon le document mis en ligne sur le site du gouvernement.

Sergueï Tchernychev, directeur du département de la coopération économique avec la Communauté des Etats Indépendants (CEI), avait annoncé plus tôt que la représentation serait ouverte en Abkhazie au début de 2010.

02.04.2010  RIA Novosti

 Abkhazie: reconnaissance prochaine par la Bolivie et l'Equateur (ministre abkhaz)

Caracas, L'indépendance de l'Abkhazie pourrait être reconnue très prochainement par la Bolivie et l'Equateur, a annoncé vendredi aux journalistes le ministre abkhaz des Affaires étrangères Maxim Goundjia.

"Nous nous attendons à ce que la Bolivie et l'Equateur reconnaissent très prochainement l'indépendance de l'Abkhazie, leur attitude envers notre pays étant positive", a indiqué le ministre.

L'indépendance de l'Abkhazie est  reconnue par le Nicaragua, le Venezuela et le Nauru, un micro-Etat du pacifique.

02.04.2010  RIA Novosti