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Abkhazie:
aménagement définitif d'une base russe d'ici la fin 2010 (Défense) |
La base militaire russe de Goudaouta (Abkhazie)
sera définitivement aménagée d'ici la fin de l'année, a annoncé jeudi le
commandant en chef de l'Armée de terre russe Alexander Postnikov.
"La 4ème base militaire de Tskhinval et
de Djava (Ossétie du Sud) est déjà prête, et la 7ème base militaire de
Goudaouta (Abkhazie) sera créée d'ici la fin de l'année", a déclaré le
général devant les journalistes à Moscou.
Et d'ajouter que le personnel de chacune
des bases en Abkhazie et Ossétie du Sud compte jusqu'à 4.000 engagés,
leur contrat prévoyant une rotation tous les six mois.
Une partie des 7ème et 4ème bases
militaires est déployée sur le territoire de la Russie, a indiqué le
général Postnikov.
Ainsi, un millier et demi d'hommes servent
sur le territoire de l'Abkhazie et les autres militaires sont cantonnés
à Maïkop (Russie), a-t-il précisé.
25.02.2010
RIA Novosti
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Accord
Medvedev-Bagapch sur la base russe en Abkhazie |
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Moscou,
Un accord russo-abkhaz sur la base militaire unifiée russe en
Abkhazie a été signé mercredi au Kremlin à l'issue de négociations
entre les présidents russe et abkhaz Dmitri Medvedev et Sergueï
Bagapch.
Le document régit les modalités d'utilisation et de fonctionnement
de la base dans le but notamment, "conjointement avec les forces
armées abkhazes, de défendre la souveraineté et la sécurité de la
république, dont la lutte contre les formations terroristes
internationales", et définit l'utilisation des terrains et autres
biens, de même que le statut des personnels de la base et des
membres de leurs familles. |
D'une durée de 49 ans, cet accord
pourra être automatiquement prorogé tous les 15 ans.
16.02.2010
RIA Novosti
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L'Abkhazie
se voit au sein de l'Union Russie-Biélorussie (Bagapch) |
Moscou, L'Abkhazie espère sa
reconnaissance par la Biélorussie et voit son avenir au sein de l'Union
(Russie-Biélorussie), a déclaré mardi le président abkhaz Sergueï
Bagapch devant les étudiants à l'Institut des relations internationales
de Moscou.
"Nous dialoguons avec la Biélorussie, en
espérant que la Biélorussie, en tant que pays qui nous est proche,
reconnaîtra l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, ce qui
nous facilitera l'adhésion à l'Union Russie-Biélorussie", a-t-il indiqué.
Selon M.Bagapch, l'adhésion à l'Union
douanière de la Russie, de la Biélorussie et du Kazakhstan sera une
étape suivante.
"Une étape suivante, c'est l'Union
douanière que nous entendons également intégrer", a dit le président
d'Abkhazie interrogé sur les organisations internationales au sein
desquelles il voudrait voir son pays.
Par ailleurs, a poursuivi M.Bagapch, un
accord de libre-échange sera signé sous peu entre l'Abkhazie et la
Russie.
"Autrement dit, le développement
économique de l'Abkhazie est en plein essor", a-t-il conclu.
16.02.2010
RIA Novosti
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Abkhazie/Ossétie
du Sud: Téhéran contre la reconnaissance |
Soukhoum, Téhéran n'a pas
l'intention de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie
du Sud, a déclaré lundi l'ambassadeur iranien à Moscou Sayed Mahmoud
Sajjadi à la radio Echo de Moscou.
"Nous avons condamné l'agression
géorgienne et nous avons déclaré notre volonté d'octroyer des fonds pour
restaurer l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud. Mais la reconnaissance de ces
républiques s'oppose à la politique de notre pays, car cela pourrait
provoquer d'autres guerres et massacres. Nous n'avons pas non plus
reconnu l'indépendance du Kosovo", a indiqué M.Sajjadi.
La Russie a reconnu l'indépendance de
l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud en août 2008, au lendemain de
l'attaque géorgienne contre la capitale sud-ossète Tskhinval.
Trois pays, le Nicaragua, le Venezuela et
la république du Nauru, ont reconnu, avec la Russie, l'indépendance de
l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
15.02.2010
RIA Novosti
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Abkhazie: Medvedev
félicite Bagapch à l'occasion de son investiture |
Le président russe Dmitri Medvedev a
félicité Sergueï Bagapch à l'occasion de son investiture au poste de
président de l'Abkhazie et a promis de contribuer à la restauration de
la république, annonce le site du Kremlin.
"Aujourd'hui, l'Abkhazie se développe avec
assurance comme pays démocratique, réalisant des modernisations
socio-économiques et élargissant ses liens internationaux. Le soutien du
peuple abkhaz, qui vous a reconduit au poste de président, est un gage
de poursuite du travail important auquel vous vous consacrez pleinement",
lit-on dans le message du président russe.
La cérémonie d'investiture de Sergueï
Bagapch, élu le 12 décembre 2009 lors de la première élection
présidentielle depuis la reconnaissance de l'indépendance de la
république, se tient vendredi à Soukhoum.
Des rapports d'amitié séculaire et de bon
voisinage lient la Russie et l'Abkhazie, a noté M.Medvedev.
"Ces traditions sont à la base de la
coopération russo-abkhaze qui vise à consolider des liens mutuellement
avantageux aux intérêts de la paix, de la sécurité et de la stabilité
dans la région", a-t-il ajouté.
Et de rappeler que le 26 août 2008, la
Russie a reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, en
établissant des rapports interétatiques officiels avec ces deux
républiques.
12.02.2010
RIA Novosti
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L'OTAN détourne la
discussion des thèmes les plus aigus (Jirinovski) |
Les rencontres entre parlementaires russes
et représentants de l'OTAN sont utiles, toutefois les délégués de
l'Alliance éludent la discussion des thèmes dits "aigus", a estimé jeudi
à Moscou le vice-président de la Douma (chambre basse du parlement
russe) Vladimir Jirinovski.
"Evidemment ce genre de rencontres est
utile, cependant il s'avère que l'Alliance ne fait que ce qui est dans
ses intérêts, évite les questions et les réponses aiguës, notamment
relatives au déploiement de l'ABM en Roumanie", a-t-il déclaré au terme
d'une réunion de la Commission des affaires internationales avec la
participation du "groupe des sages" de l'OTAN dirigé par l'ex-secrétaire
d'Etat américaine Madeleine Albright.
Le vice-président de la Douma s'est dit
étonné par le soutien de l'OTAN à l'intention des pays à régime
autoritaire, dont la Géorgie, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan, ainsi que
par le refus de reconnaître la souveraineté de l'Ossétie du Sud et de
l'Abkhazie.
"Il y a deux cents ans, l'Abkhazie a
intégré à l'Empire russe et sa souveraineté d'aujourd'hui correspond à
la restitution de son ancien statut et non à la création d'un nouvel
Etat", a indiqué M.Jirinovski avant d'ajouter que l'OTAN ne suivait que
ses propres intérêts.
"Si demain ces deux républiques adhérent à
l'OTAN, l'Alliance laissera tomber la Géorgie et le président
Saakashvili et reconnaîtra leur indépendance", selon l'homme politique
Russe.
"Quant à Mme Albright elle est devenue
plus souple, ce qui prouve encore une fois que l'OTAN est réellement
intéressée par l'approfondissement de la compréhension mutuelle entre
nous", a estimé Vladimir Jirinovski.
11.02.2010
RIA Novosti
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Rome veut faire
avancer les négociations de Genève sur le Caucase |
Le ministre italien des Affaires
étrangères, Franco Frattini s'est prononcé lundi en faveur de la
poursuite des négociations à Genève sur la sécurité et la stabilité en
Transcaucasie, déclarant que Rome pourrait y jouer un rôle important.
Ces négociations "doivent se poursuivre"
et "il faut rassurer la Géorgie sans agir contre la Fédération de Russie",
a estimé M.Frattini à l'issue d'une conférence de presse conjointe avec
son homologue géorgien Grigol Vachadze en visite à Rome.
Le ministre a insisté sur le fait que
l'Italie "pourrait jouer un rôle important (dans ces négociations)",
étant donné son "amitié historique" avec la Géorgie et ses "rapports
excellents" avec la Russie.
Rome, a-t-il rappelé, appuie entièrement
l'intégrité territoriale de la Géorgie.
Les discussions de Genève ont été lancées
en octobre 2008 conformément à une entente intervenue entre les
présidents russe et français, Dmitri Medvedev et Nicolas Sarkozy, à la
suite de la guerre d'août 2008 en Ossétie du Sud. Moscou a reconnu
l'indépendance de cette république sud-caucasienne par rapport à
Tbilissi, au lendemain de l'offensive géorgienne contre la capitale
sud-ossète.
Les rencontres de Genève réunissent les
délégations d'Abkhazie (l'autre république reconnue par la Russie en
2008), de Géorgie, de Russie, des Etats-Unis, d'Ossétie du Sud, ainsi
que les représentants de l'UE, de l'ONU et de l'OSCE. Pour le moment,
les parties ont adopté un seul document relatif aux mécanismes de
prévention et de règlement des conflits en Géorgie, Abkhazie et Ossétie
du Sud.
La dernière rencontre de Genève le 28
janvier a porté, selon la diplomatie russe, sur l'élaboration de
différentes variantes d'accords de non-recours à la force entre
l'Abkhazie et l'Ossétie d'une part et la Géorgie de l'autre. Le prochain
volet des négociations s'ouvre le 30 mars.
08.02.2010
RIA Novosti
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Moscou
veut inviter des diplomates abkhaz et sud-ossètes à un séminaire de
l'OSCE |
Vienne, Moscou propose
d'inviter les diplomates abkhaz et sud-ossètes participant aux
discussions de Genève sur le Caucase du sud à prendre part à un
séminaire de l'OSCE sur la prévention et le règlement des conflits prévu
le 23 février, a annoncé le représentant permanent de la Russie à l'OSCE
Anvar Azimov.
"Nous croyons qu'il est très
important de faire connaître le point de vue de ces républiques aux
Etats membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en
Europe, car les représentants abkhaz et sud-ossètes n'ont aucune
possibilité de s'adresser directement à la communauté internationale",
a-t-il déclaré jeudi lors d'une réunion du Conseil permanent de
l'Organisation.
Selon M. Azimov, le caractère
informel et ouvert du "processus de Corfou" réunit "les conditions
optimales pour inviter les négociateurs abkhaz et sud-ossètes à
présenter leur position sur les événements d'août 2008 dans le Caucase
du sud et sur l'évolution de la situation dans la région".
Le diplomate russe a rappelé que
l'ONU, l'Union européenne et l'OSCE dialoguaient sur un pied d'égalité
avec Soukhoum et Tskhinval dans le cadre des discussions de Genève. "Pourquoi
ne pas offrir à leurs représentants la tribune de notre Organisation en
vue d'une discussion informelle?", a-t-il demandé.
D'après M. Azimov, il serait
également utile d'inviter au séminaire la diplomate suisse Heidi
Tagliavini "pour évoquer les conclusions principales du rapport d'une
commission de l'UE préparé sous sa direction l'année dernière".
"Cela aiderait nos partenaires et
l'OSCE dans son ensemble à se faire une idée plus exacte des
conséquences de la crise d'août 2008", a-t-il souligné.
Engagé en juin 2009 à la suite de la
réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de
l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe à Corfou, le
"processus de Corfou" consiste en une dizaine de rencontres consacrées
aux menaces pesant sur la sécurité européenne au XXIe siècle. Ce
processus vise à rétablir l'équilibre entre les trois "dimensions" de
l'OSCE (politico-militaire, sécurité économique et environnementale,
sécurité humaine).
Les discussions de Genève sur la
situation dans le Caucase du sud se tiennent depuis octobre 2008
conformément aux ententes entre les présidents russe et français Dmitri
Medvedev et Nicolas Sarkozy intervenues après le conflit d'août 2008 en
Ossétie du Sud. Les discussions réunissent sur un pied d'égalité les
délégations abkhaze, américaine, géorgienne, russe et sud-ossète, ainsi
que les représentants de l'UE, de l'ONU et de l'OSCE. Un document
énumérant "les mécanismes de prévention et de règlement des
affrontements en Géorgie, en Abkhazie et en Ossétie du Sud" est pour le
moment l'unique résultat de ces rencontres.
04.02.2010
RIA Novosti
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Abkhazie-Ossétie:
renforcer l'Etat pour accélérer la reconnaissance (Lavrov) |
Le processus de reconnaissance
internationale de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud progressera
parallèlement au renforcement des structures d'Etat de ces deux
républiques, a estimé lundi à Moscou le ministre russe des Affaires
étrangères Sergueï Lavrov.
Répondant à la question de savoir si la
Russie était satisfaite du déroulement du processus de reconnaissance de
l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, M.Lavrov a déclaré que ce processus
se déroulait "normalement".
"Quoi qu'il en soit, il se déroule plus
rapidement que celui de reconnaissance de la Russie soviétique. Pendant
une période comparable, plus d'Etats ont reconnu de facto et de jure,
diplomatiquement, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie", a indiqué le chef de
la diplomatie russe lors d'un entretien avec son homologue sud-ossète
Mourat Djioïev.
"Je suis persuadé que parallèlement au
processus de stabilisation dans le Caucase du Sud (...) et au
renforcement des structures d'Etat en Ossétie du Sud et Abkhazie, le
processus de reconnaissance internationale de ces deux républiques
s'accélérera", a conclu le ministre russe.
La Russie a reconnu l'indépendance de
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud dans la foulée d'une offensive de
Tbilissi contre l'Ossétie du Sud en août 2008. Par la suite, son exemple
a été imité par le Nicaragua, le Venezuela et la République de Nauru
(Etat insulaire d'Océanie).
01.02.2010
RIA Novosti
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