AҦCУAA  PЫБЖbbI
-------------------- D'Informations d'Abkhazie --------------------


 
 Caucase: Moscou et Washington se penchent sur les prochaines consultations

 

Moscou, Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine et l'ambassadeur américain en Russie John Beyrle ont discuté vendredi des prochaines consultations de Genève sur le Caucase, lit-on sur le site Internet du MID.

 

"La situation dans le Caucase du Sud a été au menu de l'entretien. On a notamment évoqué les nouveaux mandats des missions de l'ONU et de l'OSCE en Ossétie du Sud et en Abkhazie et le prochain tour des consultations de Genève les 17 et 18 février visant à  assurer la sécurité et la stabilité dans la région", stipule le document.

 

Ces discussions se tiennent conformément aux ententes intervenues entre le président français Nicolas Sarkozy et son homologue russe Dmitri Medvedev le 12 août et le 8 septembre derniers.

 

Le premier round de négociations s'était soldé par un échec, la délégation géorgienne ayant refusé de s'asseoir à la même table que les délégations des deux républiques reconnues par Moscou. Le second tour avait en revanche été plus fructueux et le troisième n'avait apporté aucun résultat concret.

 

Le 8 août dernier, l'armée géorgienne a envahi l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinval, la capitale. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.

 

30.01.2009  RIA Novosti

 

 Russie-APCE: une défaite sans grandes conséquences pour Moscou (Kommersant)

 

Moscou, La séance d'hier de l'APCE s'est soldée pour la Russie par la défaite la plus importante de ces dernières années, lit-on jeudi dans le quotidien Kommersant.

 

L'assemblée de l'organisation a exigé de Moscou l'annulation de sa reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Ayant créé un véritable choc il y a 6 mois, la guerre russo-géorgienne n'est plus aujourd'hui un facteur décisif de la politique européenne.

 

La crise économique internationale a brusquement modifié la hiérarchie des priorités. Les principaux pays d'Europe ont sainement évalué leurs moyens et intérêts. Il s'est trouvé que l'UE n'était pas disposée à s'engager sérieusement dans les zones du conflit et ne possédait aucun intérêt fondamental en Géorgie susceptible de prévaloir sur l'importance de la coopération avec la Russie.

 

Les évènements d'août 2008 n'ont pas été oubliés. Ils ont apporté une preuve supplémentaire de l'agressivité et de l'imprévisibilité de Moscou.

 

En outre, Tbilissi a besoin d'entretenir l'intérêt du monde envers ce conflit car c'est le seul moyen de rester au centre de l'attention internationale, d'autant plus que la nouvelle administration américaine pourrait accorder moins d'importance au soutien de la jeune démocratie caucasienne que Georges W. Bush.

 

Les conséquences directes de la guerre pour la Russie ont été des maux de tête, liés au statut de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. La Russie semble en fait ne pas très bien comprendre ce qu'il faut faire avec ces "trophées", mais il ne s'agira évidemment pas de réviser la reconnaissance malgré le nouvel appel de l'APCE. Pourtant, il ne faut pas non plus espérer qu'un autre pays suive l'exemple de Moscou et Managua. L'avenir des deux "nouveaux Etats" ne sera pas un obstacle insurmontable dans la voie du développement des relations de la Russie avec l'UE et les Etats-Unis, mais restera pour des années une véritable pierre d'achoppement.

 

L'activité de l'APCE dans le Caucase exaspère la Russie, mais elle en tire plutôt avantage. Chaque session est un bon moyen de décharger sa colère et de canaliser les émotions vers la préparation de résolutions qui n'ont aucune conséquence significative. Cela concerne également les négociations de Genève qui se limiteront pour assez longtemps à des débats sur l'écriture des noms inscrits sur les plaques des participants et sur leur disposition autour de table.

 

Par Fedor Loukianov, rédacteur en chef du magazine Russia in Global Affairs.

 

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

 

29.01.2009  RIA Novosti

 

 Russie-Abkhazie: l'accord sur les bases russes bientôt signé (Soukhoum)

 

Moscou, La Russie et l'Abkhazie devront signer dans les mois à venir un accord sur le déploiement d'une base aérienne à Goudaouta et d'une base navale à Otchamtchira, a annoncé à RIA Novosti par téléphone le porte-parole de la présidence abkhaze, Kristian Bjania.

 

"La signature de l'accord est attendue dans les mois à venir, il faut encore régler les questions techniques", a-t-il indiqué.

 

Les deux pays, s'appuyant sur leur Traité d'amitié, mènent actuellement des consultations sur l'organisation des bases, selon M. Bjania. La base d'Otchamtchira accueillera des navires de la Flotte russe de la mer Noire, a expliqué le porte-parole de la présidence abkhaze, ajoutant que la base aérienne pourrait entrer en service plus tôt que la base navale.

 

Ces bases, a-t-il rappelé, existaient déjà à l'époque de l'URSS: "un groupement de garde-frontières était basé dans le port militaire (Otchamtchira), des unités aéroportées étaient déployées sur la base aérienne (Goudaouta)".

 

La Russie et l'Abkhazie sont parvenues à un "accord de principe" prévoyant de créer en 2009 des bases militaires. En janvier 2009, le président abkhaz, Sergueï Bagapch, a déclaré que Soukhoum "était prêt à engager (avec la Russie) une coopération pratique dans cette sphère".

 

29.01.2009  RIA Novosti

 

 Abkhazie/Ossétie: Moscou appelle l'UE à concerter le régime de sécurité dans les zones attenantes

 

Moscou, Moscou exhorte l'Union européenne (UE) à concerter au plus vite le régime de sécurité dans les zones attenantes à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud, lit-on mercredi sur le site du Département de l'Information et de la Presse du ministère russe des Affaires étrangères (MID).

 

Le secrétaire d'Etat-vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine a reçu mercredi à Moscou le représentant spécial de l'Union européenne pour la crise en Géorgie Pierre Morel, rapporte la diplomatie russe.

 

Les parties ont échangé des vues sur la situation actuelle en Transcaucasie, compte tenu du nouveau tour des discussions genevoises sur la stabilité et la sécurité dans cette région, prévu pour les 17 et 18 février prochains.

 

"Lors de l'examen de la situation dans les zones attenantes à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud, côté russe, l'accent a été mis sur la nécessité de concerter au plus vite le régime de sécurité conjointement avec les observateurs de l'UE qui s'étaient chargés de garantir le non-recours à la force par la Géorgie conformément aux ententes enregistrées entre les présidents russe et français, Dmitri Medvedev et Nicolas Sarkozy, le 12 août et le 8 septembre 2008", note le MID.

 

28.01.2009  RIA Novosti

 

 Visite début février d'un commissaire européen en Géorgie et en Abkhazie

 

Strasbourg, Le commissaire européen aux droits de l'homme, Thomas Hammarberg, a indiqué mercredi dans une interview à RIA Novosti qu'il se rendrait en Géorgie et en Abkhazie du 10 au 14 février prochain.

 

"J'entends aussi visiter fin février l'Ossétie du Nord... Vladikavkaz, ensuite l'Ingouchie et Moscou", a-t-il ajouté.

 

Selon M.Hammarberg, ce sera son premier voyage en Abkhazie.

 

Fin novembre dernier, le commissaire s'est rendu en Ossétie du Sud, victime de l'agression géorgienne d'août 2008.

 

C'était sa troisième visite dans la région. La première fois, il s'y était rendu fin août et plus tard fin septembre-début octobre.

 

Une semaine après ce déplacement dans la région, M.Hammarberg a publié un rapport où la situation humanitaire en Ossétie du Sud était qualifiée de critique.

 

"A l'issue de ma première visite, j'ai formulé un plan en six points", a rappelé le commissaire.

 

Il s'agit notamment du droit au retour des personnes déplacées; de l'octroi d'une assistance suffisante et de conditions de vie nécessaires avant le retour dans les foyers; du déminage; du rétablissement du droit et de l'ordre public dans les régions affectées par la guerre; de l'échange de prisonniers de guerre, ainsi que d'autres détenus et de personnes arrêtées; de la garantie d'une présence internationale et de l'aide aux zones touchées par la guerre.

 

Evoquant son programme de séjour en Géorgie, en Abkhazie, en Ossétie du Nord et en Ingouchie, M.Hammarberg a déclaré son "intention d'y rencontrer des représentants des autorités locales et de la société civile".

 

Si tout se passe comme prévu, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe présentera, d'ici le printemps prochain, un bilan de la situation dans la zone du conflit osséto-géorgien.

 

28.01.2009  RIA Novosti

 

 Abkhazie: une nouvelle base navale russe pour narguer Tbilissi (Kommersant)

 

Moscou, Reconnues par la Russie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud entament actuellement l'aménagement de leurs frontières avec la Géorgie, lit-on mercredi dans le quotidien Kommersant.

 

Les nouvelles frontières des républiques différeront de l'ancienne démarcation administrative. Selon Kommersant, l'Ossétie du Sud obtiendra notamment le district d'Akhalgori ainsi que plusieurs villages situés dans les gorges de Bolchaïa Liakhva et Malaïa Liakhva. Tout cela se soldera inexorablement un regain de tension entre Moscou et Tbilissi.

 

L'annonce par les militaires russes du lancement de la construction d'une importante base navale en Abkhazie dès 2009 avait déjà contribué à détériorer la situation.

 

L'état-major des forces navales russes a confirmé la création en 2009 d'une base militaire russe dans le port abkhaz d'Otchamtchira. Le président abkhaz Sergueï Bagapch n'avait évoqué l'été dernier que deux bases destinées aux forces russes: une dans la vallée de Kodor, dont la construction devrait commencer de zéro, et l'autre à Goudaout, qui accueillait déjà une ancienne base militaire soviétique.

 

La déclaration concernant la construction d'une base à Otchamtchira a créé la surprise: les militaires abkhazes estiment qu'il est beaucoup plus simple de créer une telle base à Soukhoum, qui possède déjà un port maritime. "A Otchamtchira, il faut tout construire de zéro", a expliqué une source au ministère abkhaze de la Défense. "Et la mer ici est assez peu profonde".

 

L'état-major des forces navales russes confirme que la construction de la base d'Otchamtchira prendra plusieurs années. Les militaires semblent cependant prêts à payer cher pour ce site. "Otchamtchira est une région stratégique importante qui se trouve à deux pas de la frontière avec la Géorgie, ce qui permettra aux navires russes de contrôler les eaux territoriales géorgiennes", a souligné un député du parlement géorgien. "Soukhoum est moins bien adaptée à ces fins".

 

Selon Tbilissi, les autorités russes ont non seulement des ambitions stratégiques, mais aussi un intérêt économique sur le plateau continental d'Otchamtchira. "Otchamtchira est un lieu unique, les experts estiment depuis longtemps qu'il pourrait contenir des gisements de gaz et de pétrole", a fait remarquer Alexandre Rondeli, ancien ministre géorgien des Affaires étrangères et président de la Fondation des études stratégiques et internationales. "La Russie n'a apparemment pas assez de ses propres ressources, vu qu'elle aspire à mettre la main sur les nôtres".

 

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

 

28.01.2009  RIA Novosti

 

 APCE: Géorgie, Russie, Ossétie du Sud et Abkhazie invitées à faciliter la mission des observateurs

 

Strasbourg, L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) exhorte la Géorgie, la Russie et les autorités d'Ossétie du Sud, ainsi que d'Abkhazie à livrer aux observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) l'accès des deux côtés de la "frontière sud-ossète effective".

 

L'APCE les appelle également à concerter une augmentation du nombre d'observateurs, lit-on dans le projet de rapport sur les conséquences humanitaires de la guerre entre la Géorgie et la Russie dont RIA Novosti a obtenu copie mardi.

 

Le mandat de l'OSCE en Géorgie où l'Organisation travaille depuis 1992 a expiré le 1er janvier 2009. Le 22 décembre dernier, au cours d'une réunion du Conseil permanent de l'OSCE, la Russie s'est opposée à sa prorogation, estimant que, comme l'actuel mandat de la "mission géorgienne" comprenait des composantes abkhaze et sud-ossète, il devait être revu. En août 2008, Moscou a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Aussi la prolongation du mandat actuel de la "mission géorgienne" serait-elle illégale au regard de la législation russe.

 

Le projet de rapport dont l'APCE sera saisie mercredi 28 janvier invite aussi les parties à "s'entendre sur l'élargissement du mandat de la mission d'observation de l'Union européenne (UE) pour qu'il s'étende aux mesures de protection de la population et, peut-être, de maintien de la paix des deux côtés de la frontière effective de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.

 

L'auteur du rapport Mme Corien Jonker appelle, en outre, la Russie et l'Ossétie du Sud, ainsi que l'Abkhazie à "garantir l'inviolabilité et la sécurité de toutes les personnes se trouvant sous leur contrôle effectif non seulement en Ossétie du Sud et en Abkhazie, mais aussi dans les territoires occupés dans le district d'Akhalgori et à Perevi, ainsi que dans les gorges de Kodor".

 

D'autre part, l'APCE exhorte la Géorgie à "élever le niveau de sécurité de toutes les personnes vivant à la frontière effective et dans les anciennes zones du conflit".

 

Le 8 août dernier, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinval, la capitale, et tuant des centaines de civils et des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.

 

27.01.2009  RIA Novosti

 

 APCE: de Puig prône un groupe de travail pour relancer le dialogue russo-géorgien

 

Strasbourg, Intervenant lundi lors d'une conférence de presse à Strasbourg, le président de l'APCE, Lluis Maria de Puig, a déclaré vouloir rencontrer, en marge de la session d'hiver de l'Assemblée, les chefs des délégations russe et géorgienne pour discuter de la création d'un groupe de travail sur les relations bilatérales.

 

"Au cours de cette semaine, je rencontrerai séparément les chefs des deux délégations - russe et géorgienne - afin de discuter de la création d'un groupe de travail", a dit M.de Puig.

 

Un tel groupe est nécessaire pour "renouer le dialogue", a-t-il ajouté.

 

Selon le président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, il y a à présent "deux points sur lesquels on n'arrive pas à s'entendre".

 

Et de préciser qu'il s'agit de la responsabilité pour les événements d'août dernier, ainsi que de la reconnaissance par Moscou de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.

 

"La Russie déclare qu'elle n'entend pas changer d'attitude sur cette question", a poursuivi le président de l'APCE.

 

Quoi qu'il en soit, a indiqué M.de Puig, "ces terres appartiennent à la Géorgie, et à ce jour, aucun pays membre du Conseil de l'Europe n'a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. "C'est une impasse", a constaté M.de Puig.

 

Il y a cependant des points sur lesquels il sera possible de parvenir à une compréhension réciproque, a-t-il dit sans préciser pour autant de quoi il s'agissait précisément.

 

26.01.2009  RIA Novosti

 

 Abkhazie: assassinat d'un vice-ministre de l'Intérieur à Soukhoum (police)

 

Soukhoum, Le vice-ministre abkhaz de l'Intérieur Zakan Djougelia a été assassiné lundi soir au centre de la capitale abkhaze Soukhoum, a appris RIA Novosti au ministère républicain de l'Intérieur.

 

"Un inconnu est entré dans le café Kiki avant de tirer plusieurs coups de feu sur M.Djougelia, selon les informations non confirmées. La police recherche l'auteur du crime", a indiqué le responsable du ministère de la république dont l'indépendance par rapport à la Géorgie avait été reconnue par la Russie et le Nicaragua il y quelque mois.

 

26.01.2009  RIA Novosti

 

 Abkhazie: accélération de la création d'une base navale russe face à la menace géorgienne

 

Soukhoum, Les menaces de subversion émanant de la Géorgie poussent la Russie et l'Abkhazie à accélérer la création d'une base de stationnement pour la Flotte russe de la mer Noire dans le port abkhaz d'Otchamtchira, a déclaré lundi le président d'Abkhazie Sergueï Bagapch.

 

"Les menaces de subversion émanant de Tbilissi poussent Moscou et Soukhoum à accélérer la résolution du problème", a indiqué M.Bagapch, cité par son porte-parole Kristian Bjania.

 

Il existe entre la Russie et l'Abkhazie des ententes de principe sur la création en 2009 d'une base pour les bâtiments de la marine russe dans la ville d'Otchamtchira (Abkhazie de l'Est). Néanmoins, ces ententes ne sont toujours pas officialisées.

 

Selon M.Bagapch, "s'inspirant de l'accord d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle entre la République d'Abkhazie et la Fédération de Russie, Soukhoum est prêt passer à une coopération pratique en la matière et, par conséquent, à la signature de documents officiels sur sa coopération avec la Flotte russe de la mer Noire".

 

26.01.2009  RIA Novosti

 

 Reconnaissance Abkhazie-Ossétie: l'APCE renonce à faire plier Moscou (député)

 

Strasbourg, L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) n'enjoint plus Moscou d'annuler sa reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, a constaté lundi le député Konstantin Kossatchev qui préside la délégation russe auprès de l'APCE.

 

"Le projet de résolution (de l'APCE sur les événements d'août 2008), auquel nous sommes toujours opposés, contient cependant deux éléments essentiels: la Russie n'est pas invitée à renoncer à la reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, et les autres Etats ne sont pas dissuadés de reconnaître l'indépendance de ces deux républiques", s'est-il félicité.

 

La délégation russe, toujours opposée au projet de résolution, y a apporté plus de 50 amendements.

 

L'APCE avait pour la première fois évoqué la situation en Ossétie du Sud lors de la session d'octobre 2008. A l'issue du débat, elle avait adopté une résolution appelant la Russie à annuler sa reconnaissance.

 

26.01.2009  RIA Novosti

 

 Forces géorgiennes aux frontières abkhaze et sud-ossète: inquiétude à Moscou

 

Moscou, Moscou est préoccupé par la concentration de troupes géorgiennes à la frontière avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, selon un communiqué diffusé vendredi par le Département de l'Information et de la Presse du ministère russe des Affaires étrangères (MID).

 

Selon le document, le secrétaire d'Etat-vice-ministre russe des Affaires étrangères, Grigori Karassine, a reçu vendredi le représentant spécial du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies pour la Géorgie et chef de la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG), Johan Verbeke.

 

Les diplomates ont procédé à un échange de vues sur les perspectives de la présence onusienne en Abkhazie et en Géorgie dans le contexte de la prochaine élaboration d'un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU devant fixer les paramètres et le mandat d'une nouvelle mission de l'ONU dans la région.

 

"La Russie s'est déclarée très préoccupée par la croissance de la présence militaire et policière de la Géorgie, ainsi que par ses provocations de plus en plus fréquentes dans les zones attenantes à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud, ce qui nécessite une attention particulière de la part de l'ONU et des autres organisations internationales, présentes dans la région", stipule le document de la diplomatie russe.

 

23.01.2009  RIA Novosti

 

 Géorgie: la présence de l'OSCE indispensable (représentant spécial)

 

Vienne, Intervenant jeudi lors d'une conférence de presse à l'issue d'un déplacement en Géorgie et en Russie, le représentant spécial de la présidence hellénique de l'OSCE pour les conflits gelés, Charalampos Christopoulos, s'est dit persuadé de la nécessité absolue de la présence de l'Organisation dans la région.

 

"Nous nous sommes confortés dans notre certitude que la présence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe dans la région est absolument nécessaire, surtout dans le contexte des efforts déployés par la communauté internationale afin de garantir la stabilité et la sécurité dans cette partie du monde", a indiqué M. Christopoulos.

 

Le mandat de la mission géorgienne de l'OSCE, s'étendant aussi sur l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, a expiré le 1er janvier dernier. Tbilissi insiste sur la prorogation du mandat de la mission selon son ancien format, alors que Moscou préconise de le redéfinir.

 

"La mission est capable de garantir la stabilité, de faire baisser la tension, d'établir un dialogue entre les parties et de régler des problèmes urgents", a estimé le représentant de l'OSCE.

 

Selon lui, le récent "assassinat d'un policier géorgien (dans un district sud-ossète limitrophe de la Géorgie) perturbe une paix fragile et rend parfaitement évidente la nécessité de la présence d'observateurs militaires de l'OSCE" dans la région.

 

22.01.2009  RIA Novosti

 

 Ossétie du Sud-Abkhazie: le parlement biélorusse statuera sur la reconnaissance le 2 avril

 

Moscou, Le parlement biélorusse se penchera le 2 avril prochain sur l'éventuelle reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, a annoncé jeudi à Moscou le vice-président de la Chambre des représentants de l'Assemblée nationale (parlement) de Biélorussie, Valeri Ivanov.

 

"Cette question est débattue par les députés de la Chambre des représentants. Une décision sera adoptée lors de la session du 2 avril. Le dialogue est en cours parmi les députés de la Chambre, et dès que la décision sera adoptée, nous la rendrons publique", a indiqué M. Ivanov lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec les chefs des délégations des parlements des Etats membres de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) à l'Assemblée parlementaire de l'OSCE.

 

Le 8 août dernier, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinval, la capitale, et tuant des centaines de civils et des soldats de la paix russes déployés dans cette république d'Ossétie du Sud. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Plus tard, le Nicaragua a imité l'exemple de Moscou.

 

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a déclaré qu'en cas d'approbation par le parlement des demandes de reconnaissance de Tskhinval et de Soukhoum, il était prêt à signer le document approprié.

 

22.01.2009  RIA Novosti

 

 La chef de la diplomatie grecque à Moscou pour évoquer le Caucase et l'énergie

 

Athènes, La chef de la diplomatie grecque Dora Bakoyannis, dont le pays assume la présidence tournante de l'OSCE, sera reçue mercredi à Moscou par son homologue russe Sergueï Lavrov pour aborder toute une série de dossiers, dont le conflit russo-géorgien et l'énergie.

 

"La rencontre portera sur les grands dossiers gérés par l'OSCE, notamment la crise dans le Caucase et le débat sur une nouvelle architecture de sécurité en Europe", a annoncé le ministère grec des Affaires étrangères dans un communiqué.

 

Les parties aborderont également "des questions d'intérêt mutuel", en particulier concernant l'énergie, les événements au Proche-Orient, le problème chypriote et les relations entre la Russie et l'UE, précise le document.

 

Interrogée lundi dernier à l'issue d'un entretien avec le premier ministre grec Costas Caramanlis, la diplomate grecque avait indiqué son intention d'évoquer la possibilité de prolonger la mission de l'OSCE en Géorgie.

 

Le mandant de la mission de l'OSCE en Géorgie, à pied d'oeuvre depuis 1992, a expiré le 1er janvier 2009. Le 22 décembre, lors d'une réunion du Conseil permanent de l'OSCE, la Russie a bloqué sa prolongation au motif que cette mission devrait avoir des composantes abkhaze et sud-ossète. Après la reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud par rapport à la Géorgie, la législation russe interdit à Moscou de voter la prolongation de la mission dans son format actuel.

 

21.01.2009  RIA Novosti

 

 Tbilissi signale des tirs contre son poste de police depuis l'Abkhazie, Soukhoum dément

 

Tbilissi, Le ministère géorgien de l'Intérieur a fait état dimanche de tirs ouverts sur son poste dans le village de Koki du district de Zougdidi depuis le district limitrophe abkhaz de Gal, mais le ministère abkhaz de la Défense rejette ces accusations, déclarant que ces tirs étaient menés à l'intérieur du district géorgien.

 

"A 5h00 heure locale, dans le village de Koki du district de Zougdidi, le poste du ministère géorgien de l'Intérieur a essuyé des tirs. Ces tirs étaient menés à l'arme automatique et aux lance-grenades depuis le territoire contrôlé par les occupants russes", lit-on dans un communiqué du ministère géorgien de l'Intérieur.

 

Un soldat en faction a été blessé et hospitalisé par la suite à Tbilissi. La partie géorgienne n'a pas riposté, a-t-on fait savoir à RIA Novosti à la police du district de Zougdidi.

 

Des observateurs militaires de l'Union européenne (UE) se sont d'ores et déjà rendus sur les lieux de l'incident, mais se sont abstenus de tout commentaire.

 

Comme l'a indiqué à RIA Novosti, le ministre abkhaz de la Défense, Merab Kichmaria, dimanche, les postes d'observation des forces armées d'Abkhazie ont fixé à 1h30 heure de Moscou des tirs sur le territoire géorgien dans le district de Zougdidi. C'étaient des tirs à l'arme automatique et aux lance-grenades.

 

"Il n'y a pas eu de tirs de notre côté. Ce sont leurs affaires intérieures", a souligné M.Kichmaria.

 

18.01.2009  RIA Novosti

 

 Moscou contribuera à sécuriser l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud (Medvedev)

 

Moscou, La Russie entend promouvoir une coopération multiforme avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud et aider ces pays à garantir leur souveraineté, a déclaré vendredi le président Dmitri Medvedev lors de la cérémonie de remise des lettres de créances des ambassadeurs étrangers au Kremlin.

 

"Des liens multiséculaires attachent le peuple de Russie au peuple d'Abkhazie dont l'indépendance a été reconnue par la Russie en août dernier: notre pays entend promouvoir une coopération multiforme avec l'Abkhazie en tant qu'Etat souverain et démocratique, en contribuant à la garantie de sa sécurité", a indiqué le chef de l'Etat russe.

 

16.01.2009  RIA Novosti

 

 Ossétie du Sud-Abkhazie: une reconnaissance non planifiée (Lavrov)

 

Moscou, La Russie n'avait pas envisagé de reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, même à l'issue du conflit et était prête à discuter de leur statut, mais Tbilissi a voulu continuer ses agissements militaires, a déclaré vendredi à Moscou le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

 

"Lorsqu'en dépit de toutes les promesses, en dépit des engagements militaires la Géorgie a entamé la guerre contre l'Ossétie du Sud et lorsque cette guerre a été stoppée, la Russie n'envisageait toujours pas de reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie", a fait savoir M.Lavrov.

 

"Nous étions prêts à discuter de leur statut au niveau international. Mais lorsque le président français Nicolas Sarkozy a apporté à Tbilissi le Plan en six points, Mikhaïl Saakachvili a refusé de discuter du statut de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Ce fut le premier signal pour nous", a poursuivi le ministre russe.

 

"La déclaration du ministre géorgien de la Défense selon laquelle la guerre n'était pas finie et la Géorgie conserverait à tout prix l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie a constitué le deuxième signal. Le président géorgien a soutenu par la suite ces propos", a déclaré Sergueï Lavrov.

 

"Les déclarations de toute une série de capitales occidentales sur le réarmement de l'armée géorgienne et sur le rétablissement de sa capacité défensive ont été le troisième signal pour la Russie".

 

"Nous sommes arrivés à la conclusion qu'il n'existe pas d'autre voie pour assurer la sécurité et la survie des peuples sud-ossète et abkhaze que la reconnaissance de leur indépendance et la signature avec elles d'un Traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle", a expliqué le chef de la diplomatie russe.

 

16.01.2009  RIA Novosti

 

 Lavrov préoccupé par la concentration de forces aux confins de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud

 

Moscou, La Russie est préoccupée par une concentration militaire accrue le long des frontières de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, dont elle a reconnu l'indépendance, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

 

"Des observateurs européens qui travaillent dans les zones adjacentes à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud constatent une présence militaire accrue de la Géorgie, et nous le constatons également grâce à nos dispositifs techniques. Des provocations se produisent périodiquement, ce qui nous préoccupe", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse à Moscou.

 

"Pour normaliser la situation, la Géorgie doit remplir les engagements qu'elle a pris en vertu du plan Medvedev-Sarkozy et s'abstenir de déployer ses troupes au-delà de leurs lieux de cantonnement habituel", a souligné M. Lavrov.

 

"La Russie est prête à appuyer, et elle était prête en décembre, le projet de décision portant sur la prolongation du mandat de l'OSCE en Géorgie, comme elle est prête à soutenir l'envoi d'une mission de l'OSCE en Ossétie du Sud si Tskhinval ne s'y oppose pas", a-t-il résumé.

 

16.01.2009  RIA Novosti