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-------------------- D'Informations d'Abkhazie --------------------


 
 Mission de l'UE en Géorgie: mandat prorogé d'un an

 

Bruxelles, Les ministres des affaires étrangères des 27 pays de l'Union européenne réunis à Bruxelles ont décidé lundi de proroger d'un an, jusqu'au 14 septembre 2010, le mandat de la Mission d'observation de l'UE en Géorgie, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

 

Le Conseil de l'UE a rappelé d'autre part que le mandat de la Mission (EUMM Georgia) s'étendait à l'ensemble du territoire du pays et a demandé que la Mission puisse accéder librement à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud, ce que lui avait été jusqu'à présent refusé, lit-on dans les documents de la discussion.

 

La Mission compte près de 200 observateurs non armés de 22 pays de l'UE.

 

La Russie, ainsi que l'Abkhazie et l'Ossétie du sud, pays que Moscou a reconnus fin août 2008, jugent impossible la présence d'observateurs européens sur les territoires de ces deux républiques.

 

Les missions de l'ONU et de l'OSCE ont achevé leurs activités en Géorgie.

 

L'UE est donc l'unique organisation dont les observateurs se trouvent sur le territoire géorgien dans les zones attenantes aux frontières abkhaze et sud-ossète.

 

27.07.2009  RIA Novosti

 

 Abkhazie-OssétieSud: Washington pourrait reconnaître l'indépendance (Lavrov)

 

Hanoi, Les Etats-Unis pourraient un jour reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, a estimé vendredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en visite à Hanoi.

 

"Never say never - ne dis jamais plus jamais. Je considère que les Américains ont un peu oublié leur ancien principe", a indiqué M.Lavrov commentant la déclaration du vice-président américain Joe Biden selon laquelle les Etats-Unis ne reconnaîtraient jamais l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

 

Les dirigeants américains auraient dû réfléchir d'avance à leur politique à l'égard de la Géorgie, qui misait sur les Etats-Unis, et user de leur influence pour créer un État normal en Géorgie au lieu d'encourager les aventures lancées par Mikhaïl Saakachvili (dès le début de son mandat).

 

Les Etats-Unis ne devraient pas cacher les informations sur les problèmes de la démocratie et le non respect des droits de l'homme en Géorgie, a conclu le ministre russe.

 

24.07.2009  RIA Novosti

 

 Loukachenko ignore les positions de sa propre diplomatie (Stepachine)

 

Soukhoum, Le président de la Cour des comptes de Russie Serguei Stepachine estime que le président Alexandre Loukachenko ignore les positions du ministère des Affaires étrangères de Biélorussie qui a recommandé aux ressortissants biélorusse de se rendre en Abkhazie et en Ossétie du Sud via la Géorgie.

 

Le directeur adjoint du département consulaire du ministère des Affaires étrangères de Biélorussie, Alexandre Loukachevitch, a recommandé avec insistance aux citoyens biélorusses désireux de se rendre en Abkhazie et en Ossétie du Sud d'observer strictement les lois de la Géorgie. Les étrangers ne sont autorisés à pénétrer sur le territoire de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud que via les points de passage des municipalités de Zougdidi et de Gori respectivement, a déclaré mercredi devant les journalistes le diplomate biélorusse.

 

Le secrétaire d'Etat et vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine a qualifié cette déclaration du haut fonctionnaire biélorusse d'absolument illogique et de peu compréhensible, en contradiction avec les déclarations faites auparavant par les officiels de Minsk à ce sujet.

 

"Je pense qu'Alexandre Loukachenko n'est pas au courant de cette position. Il y a deux jours j'étais à Minsk, nous avons évoqué avec le chef de l'Etat biélorusse les projets conjoints et nous avons aussi parlé de la situation en Abkhazie. Il semble que le ministère des Affaires étrangères lui ait "joué un mauvais tour", a dit Sergueï Stepachine, qui se trouve en visite de travail en Abkhazie.

 

"Quant à savoir comment nos amis biélorusses vont aller passer leurs vacances chez vous - dans les meilleures stations balnéaires de la mer Noire - via la Géorgie ou la Russie, le problème mérite réflexion, a déclaré à ses hôtes abkhazes le président de la Cour des comptes de Russie.

 

En ce qui concerne la reconnaissance de l'Abkhazie par d'autre pays du monde, c'est, selon M.Stepachine, une "question de temps".

 

24.07.2009  RIA Novosti

 

 Abkhazie: développer les transports et le secteur agro-industriel (Stepachine)

 

Soukhoum, Le développement des transports, du secteur agro-industriel et la résolution du problème de l'établissement des droits de propriété sont des priorités pour l'Abkhazie, a déclaré vendredi devant les journalistes le président de la Cour des comptes de Russie Sergueï Stepachine, en visite à Soukhoum.

 

"Les problèmes requérant une solution urgente concernent notamment le régime de franchissement de la frontière russo-abkhaze, la réparation de l'infrastructure routière, les transports, le complexe agro-industriel", a indiqué Sergueï Stepachine citant les priorités de la république.

 

Le président de la Cour des comptes de Russie considère également comme prioritaire le règlement du problème de l'établissement des droits de propriété en Abkhazie, notamment sur les biens militaires. "Il est indispensable de définir les règles d'établissement des droits de propriété sur les biens avant d'allouer les sommes budgétaires nécessaires à leur rétablissement et à leur reconstruction", a noté Sergueï Stepachine.

 

Le politique russe a précisé qu'il s'agissait des secteurs des établissements de cure thermale de la république - du centre de cure de la Région militaire de Moscou et de la maison de repos des Troupes de missiles stratégiques de Soukhoum, du centre de cure des Troupes aéroportées de Goudaouta.

 

La direction de la Cour des comptes de Russie a signé vendredi un protocole de coopération avec le parlement abkhaze stipulant notamment l'octroi d'une aide à la formation des employés du futur service de contrôle fiscal et financier de la république.

 

24.07.2009  RIA Novosti

 

 Minsk s'éloigne irrésistiblement de la Russie (RBC Daily)

 

Moscou, La reconnaissance de fait par la Biélorussie de la souveraineté géorgienne sur l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, la fermeture d'un oléoduc russe et le récent sabotage par Minsk d'une session de l'OTSC montrent que le régime a abandonné sa politique de louvoiement entre l'Occident et la Russie, note vendredi le quotidien RBC Daily.

 

Et la personnalité du président Alexandre Loukachenko n'y est pour rien. Les élites biélorusses soutiennent totalement M.Loukachenko dans sa politique. En reconnaissant qu'il n'existe plus de forces prorusses à Minsk et en instaurant les traditionnels mécanismes de marché dans les relations avec la Biélorussie, la Russie ne perdra rien, sauf la nécessité de financer un régime qui lui est inutile.

 

Les citoyens biélorusses peuvent désormais entrer en Abkhazie et en Ossétie du Sud "uniquement depuis les municipalités géorgiennes de Zougdidi et de Gori", a déclaré le chef adjoint du département consulaire du ministère biélorusse des Affaires étrangères Alexandre Loukachévitch. Le diplomate a prévenu les Biélorusses de la nécessité de "tenir compte des dispositions de la législation géorgienne" en programmant des voyages à Soukhoum et à Tskhinval. Le service de presse du ministère a refusé de désavouer les propose de M.Loukachévitch, en confirmant à RBC Daily que c'était la position officielle de Minsk.

 

La partie russe s'est refusée à tout commentaire officiel à ce sujet. Mais un diplomate russe de haut rang a noté, sous couvert de l'anonymat, qu'en reconnaissant de fait la souveraineté géorgienne sur l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, Alexandre Loukachenko "avait franchi le point de non-retour et ne pouvait plus être considéré comme un allié, même un allié inconstant".

 

Andreï Souzdaltsev, doyen adjoint de la faculté d'économie et de politique mondiales du Haut collège d'économie, regrette que Moscou ne s'en rende compte que maintenant. Selon lui, le régime de Loukachenko "joue depuis longtemps et avec succès le rôle de "cheval de Troie" de Saakachvili, en défendant en Russie les intérêts de Tbilissi et des forces qui sont derrière celui-ci".

 

D'ailleurs, Alexandre Loukachenko, comme d'habitude, continue d'assurer tout le monde qu'il aime la Russie. Mais plus personne ne le croit, aussi bien à Moscou qu'à Minsk, indique l'analyste politique Vassili Jarkov. "La racine des problèmes actuels ne réside pas que dans la personnalité de Loukachenko, estime l'expert. Il convient de reconnaître ce triste fait: la classe politique biélorusse soutient complètement la politique de son président à l'égard de la Russie". Il existe à Minsk des forces pro-Loukachenko et des forces anti-Loukachenko, mais il n'y a pas de forces prorusses.

 

La seule issue à cette situation consiste à abandonner le plus vite possible les relations particulières avec la Biélorussie et à passer aux rapports de marché classiques. Dans toutes les conditions, l'argent fourni par le FMI ne suffira pas à Minsk. La Biélorussie a aujourd'hui plus besoin de la Russie, que la Russie n'a besoin d'elle. Il faut seulement que Moscou le fasse comprendre aux dirigeants biélorusses et ne cède plus au chantage de Minsk.

 

Cet article tiré de la presse russe n'engage pas la responsabilité de RIA Novosti.

 

24.07.2009  RIA Novosti

 

 Ossétie Sud-Abkhazie: chaque pays est libre de reconnaître ces républiques (diplomate)

 

Bruxelles, La Russie ne fait pression sur aucun Etat pour qu'il reconnaisse l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, a déclaré jeudi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine.

 

"Nous ne demandons à personne de reconnaître l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud. Si des pays n'y sont pas disposés, c'est leur choix", a-t-il indiqué devant la presse à Bruxelles.

 

D'après le diplomate, "la réalité montrera que les nouveaux Etats transcaucasiens ont besoin du soutien international, et qu'ils ont prouvé leur droit à l'indépendance".

 

"Mais cela doit prendre un certain temps", a poursuivi le diplomate soulignant que la reconnaissance par la Russie de leur indépendance garantissait la sécurité de ces deux peuples.

 

"Nous espérons que les gens dans ces pays vivent depuis ces deniers mois, notamment grâce aux efforts de la Fédération de Russie, dans une plus grande sécurité qu'au cours des dix ou quinze dernières années", a noté le vice-ministre.

 

Selon lui, le thème de la "reconnaissance" ou de la "non-reconnaissance" ne sera pas soulevé au cours de ses rencontres avec les représentants de l'UE à Bruxelles, notamment avec le représentant pour l'Asie centrale et la Géorgie Pierre Morel et le représentant pour la Transcaucasie Peter Semneby.

 

23.07.2009  RIA Novosti

 

 L'Abkhazie coordonnera sa politique extérieure avec Moscou (président)

 

Moscou, L'Abkhazie continuera de coordonner avec la Russie ses démarches internationales ainsi que les questions de politique intérieure, a annoncé mercredi le président abkhaz Sergueï Bagapch au micro de la radio Echo de Moscou.

 

"Nous coordonnerons avec la Russie de nombreuses questions relatives à la politique internationale et intérieure car nous estimons que la Russie est un Etat qui nous est proche", a expliqué M.Bagapch.

 

Si de tels rapports entre la Russie et l'Abkhazie constituent une forme de dépendance, a-t-il poursuivi, "je suis pour de tels rapports et pour une telle dépendance".

 

"Dans le monde d'aujourd'hui, les Etats absolument indépendants n'existent tout simplement pas et la crise actuelle a montré combien nous sommes tous interdépendants (...). Je préconise (...) une aide pour un peuple qui a souffert pendant la guerre (contre la Géorgie) et qui vit difficilement ses conséquences", a noté le numéro un abkhaz.

 

Selon lui, l'Abkhazie, qui édifie un Etat indépendant, dépend de la Russie exactement "dans la même mesure que dépend de l'OTAN chacun des pays membres de cette organisation pour garantir sa sécurité".

 

"S'il est permis de déployer au Kosovo un contingent de l'OTAN de 7.000 hommes et de proclamer ce territoire Etat indépendant, pourquoi alors ne pourrions-nous pas demander à un Etat ami de garantir notre sécurité?" s'est encore interrogé M.Bagapch.

 

15.07.2009  RIA Novosti

 

 Géorgie/Abkhazie: un projet de résolution sur la mission de l'ONU soumis au Conseil de sécurité

 

New York (Nations Unies), Un groupe de sept pays a officiellement soumis lundi au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution sur un prolongement technique du mandat de la mission onusienne dans la région de la Géorgie et de l'Abkhazie, a appris RIA Novosti auprès du secrétariat de l'ONU.

 

Le mandat actuel de la mission expire lundi, à minuit en temps de New York (à 8h00 heure de Moscou, mardi). Si ce mandat n'est pas prorogé, la mission doit mettre en veilleuse ses activités.

 

Le projet soumis dont RIA Novosti a obtenu copie prévoit la prolongation du mandat de la mission jusqu'au 30 juin prochain. Le document se réfère aux trois dernières résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sur cette question, notamment sur la résolution 1808, adoptée le 15 avril 2008 et réaffirmant l'intégrité territoriale de la Géorgie.

 

Auparavant lundi, le ministère russe des Affaires étrangères (MID) l'a qualifié de "positions inertielles politisées qui ne tenaient pas compte des intérêts réels des peuples transcaucasiens et remettaient en question la stabilité dans la région. Moscou a exhorté ses partenaires du Conseil de sécurité à les revoir.

 

L'Autriche, la Croatie, l'Allemagne, la Turquie, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis sont les coauteurs de ce projet de résolution qui nie l'existence même de l'Abkhazie en tant qu'Etat, alors qu'à la suite du conflit d'août dernier en Ossétie du Sud, la réalité a changé. Selon Moscou, qui s'oppose au projet, deux nouveaux Etats - l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud - sont apparus sur la carte du monde.

 

15.07.2009  RIA Novosti

 

 Caucase: rencontre multipartite en Abkhazie sur la prévention des incidents

 

Tbilissi, La première rencontre multipartite Géorgie-Abkhazie-Russie sur la prévention des incidents dans la zone du conflit abkhazo-géorgien, qui se tenait mardi à Gal, en Abkhazie, a été positivement évaluée par les représentants de l'ONU et de l'UE.

 

Les délégués de l'Organisation des nations unies et de l'Union européenne, dont les déclarations ont été diffusées par la chaîne géorgienne de TV Imedi, ont évoqué devant les journalistes géorgiens les résultats de cette rencontre.

 

La nécessité de tenir des rencontres régulières entre l'Abkhazie et la Géorgie, de même qu'entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud a été décidée au 7ème tour des négociations de Genève sur la sécurité en Transcaucasie des 17-18 février 2009. Le système de contacts réguliers entre les parties a reçu le nom de "mécanisme de prévention de règlement opportun des incidents".

 

La Géorgie et l'Ossétie du Sud ont déjà tenu deux rencontres dans le cadre de ce mécanisme.

 

"Cette rencontre a été productive et a marqué un certain progrès sur la voie du règlement dans le Caucase. Il s'agissait d'une discussion normale où il était indispensable d'examiner toutes les questions concernant la forme et la périodicité des rencontres", a déclaré le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Johan Verbeke, en évaluant la rencontre de Gal.

 

Selon le haut fonctionnaire, la rencontre a permis d'aboutir à une entente sur 6-7 questions qui lui avait été confiées par l'Assemblée générale de l'ONU, bien que de nombreux problèmes requièrent une solution dans l'avenir.

 

M.Verbeke a noté que "les deux parties avait exprimé leur respect mutuel".

 

Le rôle de Johan Verbeke a été souligné par le chef de la mission d'observateurs de l'Union européenne en Géorgie, Hansjörg Haber, qui a déclaré que désormais l'ONU présiderait les rencontres.

 

"A cette rencontre, qui n'était pas présidée par Johan Verbeke, ce dernier a joué un rôle éminemment positif. C'est pourquoi il a été décidé de telles réunions seraient présidées par un représentant de l'ONU", a précisé M.Haber.

 

Le chef de la mission d'observateurs de l'Union européenne en Géorgie a positivement évalué le fait que les deux parties "tant la partie géorgienne que la partie abkhaze ont fait preuve d'une souplesse annonciatrice de progrès".

 

Les délégations de l'Abkhazie, de la Géorgie, de la Russie, des Etats-Unis, de l'Ossétie du Sud, ainsi que les représentants de l'UE, de l'ONU et de l'OSCE participent sur un pied d'égalité aux rencontres de Genève. Les discussions de Genève sur la situation en Transcaucasie ont débuté le 15 octobre 2008, après la fin de la guerre d'août 2008. Les rencontres visent la stabilisation la plus rapide possible de la situation dans la région.

 

Depuis 2007, en raison de l'aggravation de la situation dans zone du conflit abkhazo-géorgien, les réunions qui se tenaient régulièrement dans le village abkhaze de Tchoubourkhindji, dans la région de Gali, ont été interrompues. Ces rencontres rassemblaient des représentants des parties géorgienne et abkhaze, le commandement des forces de paix et des observateurs de l'ONU.

 

14.07.2009  RIA Novosti

 

 Le président russe est arrivé en Ossétie du Sud

 

Tskhinval, Le président russe Dmitri Medvedev est arrivé lundi en Ossétie du Sud pour sa première visite dans cette république dont l'indépendance par rapport à la Géorgie a été reconnue par Moscou en août 2008.

 

Le président sud-ossète Edouard Kokoïty et plusieurs centaines d'habitants de la république ont accueilli le chef de l'État russe devant le siège de l'administration présidentielle à Tskhinval, la capitale. Une rencontre entre MM.Medvedev et Kokoïty a débuté après la cérémonie d'accueil.

 

Le 8 août 2008, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinval, la capitale, tuant des centaines de civils ainsi que des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à imposer la paix à la Géorgie avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés".

 

13.07.2009  RIA Novosti

 

 Caucase: levée du veto russe sur la mission de l'ONU en cas d'approche pragmatique (Medvedev)

 

L'Aquila, La Russie est disposée à lever son veto sur la prorogation du mandat de la mission de l'ONU dans le Caucase si ses partenaires adoptent une "approche pragmatique", a déclaré le président Dmitri Medvedev lors de la conférence de presse clôturant le sommet du G8.

 

"Au fond, personne ne s'oppose aux missions. Les missions sont utiles, celle de l'ONU et celle de l'UE, mais, dans le cas de la mission de l'ONU, celle-ci doit tenir compte des réalités et non pas créer l'illusion que rien ne s'est passé, notamment en ce qui concerne son nom", a indiqué le président.

 

"C'est pour cette raison que nous avons opposé notre veto. Si l'approche devient plus pragmatique, nous le lèverons", a noté M.Medvedev.

 

A la mi-juin, le Conseil de sécurité n'a pas pu proroger le mandat des observateurs de l'ONU au Caucase, la Russie ayant opposé son veto à cette décision. Moscou n'était pas d'accord avec le texte de la résolution proposé par les pays occidentaux qui contenait une référence aux résolutions précédentes reconnaissant l'intégrité territoriale de la Géorgie. Après l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud en août 2008, la Russie a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.

 

10.07.2009  RIA Novosti

 

 L'Abkhazie dénonce de nouveaux vols de drones géorgiens

 

Moscou, La Géorgie a repris les vols de ses drones au-dessus du territoire de l'Abkhazie, a annoncé mercredi le ministère abkhaz des Affaires étrangères dans une déclaration.

 

Le ministère énumère les cas d'apparition d'appareils sans pilotes géorgiens, quatre vols ayant été enregistrés le 7 juillet. Des drones sont entrés dans l'espace aérien abkhaz venant de Géorgie, a précisé le ministère.

 

RIA Novosti ne dispose pas pour l'instant de commentaires de Moscou et de Tbilissi.

 

08.07.2009  RIA Novosti

 

 Une "troïka" de l'UE visitera la Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud (ambassadeur)

 

Moscou, Une troïka de l'Union européenne (République tchèque, Suède, Commission européenne) se rendra en Géorgie, en Abkhazie et en Ossétie du Sud, a annoncé lundi lors d'une conférence de presse l'ambassadeur suédois en Russie (Stockholm assume la présidence tournante de l'UE), Thomas Bertelman.

 

"Nous regrettons profondément le refus russe de proroger le mandat des missions de l'ONU et de l'OSCE, mais une mission de l'UE est toujours présente (dans la région) et nous continuerons le débat sur notre travail conjoint et les résultats que nous pouvons obtenir. Dans le cadre de la troïka, nous nous rendrons prochainement dans la région pour voir ce que nous pourrons faire", a expliqué le diplomate exposant la position de la Suède concernant la présence de missions internationales dans le Caucase.

 

Interrogé à la question de savoir si ce thème sera soulevé pendant la prochaine visite du président américain en Russie, l'ambassadeur a répondu: "Il est possible que la visite d'Obama apporte des résultats". La Géorgie est une des priorités dans la politique internationale des Etats-Unis, a-t-il rappelé.

 

La mission d'observation de l'UE (EUMM Géorgie) a officiellement été déployée le 1er octobre 2008, au lendemain de la guerre d'août. La mission de contrôle européenne comprend près de 200 observateurs de 22 pays de l'Union. La Russie, ainsi que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud qu'elle a reconnues ne trouvent pas possible la présence d'observateurs de l'UE sur les territoires des nouveaux pays.

 

Les missions de l'ONU et de l'OSCE en Géorgie ont toutes deux achevé leurs activités en 2009, Moscou ayant opposé un veto à leur prolongement.

 

06.07.2009  RIA Novosti