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-------------------- D'Informations d'Abkhazie --------------------


 
 L'Abkhazie ne peut rester indépendante que sous l'aile de l'aigle russe (ministre)

 

Soukhoum, L'Abkhazie ne peut rester indépendante que "sous l'aile de l'aigle russe", a déclaré jeudi à Soukhoum le ministre abkhaz des Affaires étrangères Sergueï Chamba commentant la signature de l'accord russo-abkhaz sur la protection commune de la frontière avec la Géorgie.

 

"L'assistance russe dans la protection de la frontière abkhaze est une question géostratégique pour la Russie, mais c'est une question de vie ou de mort pour l'Abkhazie. Ce n'est pas la Géorgie qui nous fait peur, mais l'Alliance de l'Atlantique Nord qui la soutient. Nous serons confrontés à un problème grave en l'absence de la Russie et nos enfants ne pourront pas vivre en sécurité à côté de la Géorgie", a noté le ministre devant les journalistes.

 

"Notre travail est assez transparent et cohérent. Il y a des exemples de coopération positive dans la protection commune des frontières d'État. Les gardes-frontières russes aident notamment l'Arménie à protéger sa frontière avec la Turquie et l'Iran", a ajouté M.Chamba.

 

Début mai, les garde-frontières russes ont commencé leur déploiement en Ossétie du Sud et en Abkhazie, conformément aux accords signés récemment entre Moscou et ces républiques dont l'indépendance par rapport à la Géorgie avait été reconnue en août 2008 par la Russie et le Nicaragua.

 

21.05.2009  RIA Novosti

 

 Abkhazie: première visite d'un diplomate britannique de haut rang

 

Soukhoum, Le directeur du département Russie, Caucase du Sud et Asie centrale du ministère britannique des Affaires étrangères Michael Davenport se rendra jeudi en Abkhazie pour une visite de deux jours, a indiqué à RIA Novosti le porte-parole du ministère abkhaz des Affaires étrangères.

 

Il s'agit de la première visite d'un diplomate britannique de haut rang depuis les événements d'août 2008, suite auxquels la Russie a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.

 

Selon le porte-parole de la diplomatie abkhaze, M.Davenport sera accompagné par l'ambassadeur britannique en Géorgie, Denis Keefe.

 

Des rencontres avec le président abkhaz Sergueï Bagapch et le ministre des Affaires étrangères Sergueï Chamba sont à l'agenda des diplomates britanniques.

 

20.05.2009  RIA Novosti

 

Géorgie-Abkhazie: Ban Ki-moon veut modifier le mandat de l'ONU (rapport)

 

New York (ONU), Ban Ki-moon propose de créer un nouveau régime de sécurité entre la Géorgie et l'Abkhazie, sur la base duquel de nouveaux objectifs et un nouveau mandat de la mission de l'ONU dans la région pourraient être élaborés, lit-on dans un rapport du Secrétaire général au Conseil de sécurité.

 

Officiellement, le "Rapport du Secrétaire général" présenté en vertu des résolutions du Conseil de sécurité 1808, 1839 et 1866 a été remis aux membres du Conseil de sécurité tard dans la soirée lundi.

 

Pour la première fois, le document ne fait pas mention de l'appartenance de l'Abkhazie à la Géorgie, contrairement aux rapports précédents du Secrétaire général de l'ONU.

 

L'une des clauses du rapport mentionne une "mission de l'ONU pour la stabilisation", ce qui peut signifier en fait la proposition de Ban Ki-moon de modifier la désignation de la mission.

 

Le Secrétaire général a également proposé 11 éléments du nouveau régime de sécurité, dont la création de zones de sécurité sur terre, en mer et dans l'espace aérien, de zones de limitations d'armements, des mécanismes de notification mutuelle, un contrôle de la part de l'ONU, la conclusion d'accords d'information mutuelle des parties, etc. Un nouveau mandat de la mission doit être élaboré sur la base de ce nouveau régime.

 

19.05.2009  RIA Novosti

 

 Consultations de Genève: l'Abkhazie veut que l'UE et l'ONU soient objectives (Chamba)

 

Moscou, L'Abkhazie ne coopérera pas avec l'UE ni avec l'ONU si celles-ci ne sont pas objectives à son égard, a déclaré lundi à RIA Novosti le ministre abkhaz des Affaires étrangères Sergueï Chamba.

 

C'est en ces termes que M.Chamba a commenté par téléphone la proposition de Moscou de suspendre les consultations sur la sécurité en Transcaucasie qui se sont ouvertes lundi à Genève, avant le retour à la table de négociations de la délégation abkhaze.

 

Samedi, la délégation de Soukhoum a subordonné sa participation au 5e tour des consultations à la manière dont l'ONU traite le statut de la république dans son rapport sur la situation ans la région. La délégation abkhaze ne l'a pas jusqu'à présent reçu. Soukhoum juge de ce fait impossible sa présence à Genève. Lundi, la délégation sud-ossète a également quitté les consultations.

 

"Nous n'avons pas besoin de rapport de l'ONU tel quel. Nous avons besoin de la position de cette organisation. Si celle-ci est neutre, nous coopérerons avec elle et avec tous ceux qui participent aux consultations. Sinon ce processus sera suspendu", a noté le ministre abkhaz.

 

"On ne demande qu'une chose aux intermédiaires européens, à savoir être objectifs", a indiqué M.Chamba.

 

"Cette objectivité réside dans le fait qu'ils ne peuvent affirmer que l'Abkhazie fait partie de la Géorgie. Il y a à ce jour deux membres de l'ONU qui ont reconnu l'indépendance de l'Abkhazie. Pour cette raison, le Secrétaire général ne peut affirmer que l'Abkhazie fait partie de la Géorgie. Nous n'exigeons pas qu'ils reconnaissent l'Abkhazie. Nous voulons qu'ils soient équidistants. Il faut être neutres", a-t-il ajouté.

 

Les trois premiers rounds de consultations, à l'automne 2008, avec la participation des représentants de l'UE, de l'OSCE, de l'ONU, de la Russie, des Etats-Unis, de la Géorgie, de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, n'ont pas apporté de résultat. Le quatrième, qui s'est tenu les 17-18 février, a été le plus productif: les négociateurs ont réussi à concerter un document contenant les propositions sur les mécanismes de prévention des incidents en Géorgie, Abkhazie et Ossétie du Sud.

 

La mission d'observation de l'UE en Géorgie a été déployée le 1er octobre 2008.

 

18.05.2009  RIA Novosti

 

 Conférence de Genève sur le Caucase: l'Abkhazie absente du 5ème tour (diplomatie)

 

Moscou, L'Abkhazie ne participera pas au 5ème tour des discussions de Genève sur le Caucase prévues pour les 18-19 mai, a déclaré samedi à RIA Novosti Serguei Chamba, ministre abkhaze des Affaires étrangères.

 

"Depuis le début, nous avons fait dépendre notre participation aux discussions de Genève sur le Caucase à la position de l'ONU sur le statut de notre république. Dans le passé, quand ce statut n'était pas reconnu, dans les rapports annuels du Secrétaire général de l'ONU figurait la formule "Géorgie-Abkhazie". Cette fois, nous avons convenu que le 15 mai, date de publication du rapport, ce dernier nous serait communiqué, ce qui n'est toujours pas le cas jusqu'à présent.

 

Maintenant, on nous promet de nous soumettre ledit rapport le 18 mai, soit le jour même du début des discussions.

 

Néanmoins, compte tenu du décalage horaire, il s'avère que les discussions auront déjà commencé, alors que le rapport ne nous sera pas encore parvenu. Cette démarche est à nos yeux d'une duplicité évidente. C'est la raison pour laquelle la délégation abkhaze ne se rendra pas à Genève et ne participera pas au prochain tour des discussions", a expliqué Serguei Chamba à RIA Novosti.

 

La nécessité de tenir les discussions de Genève sur la situation dans le Caucase du Sud est apparue après la guerre déclenchée par la Géorgie en août 2008 en Ossétie du Sud. Les rencontres entre les diplomates représentant l'Union européenne, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, l'Organisation des Nations unies, la Russie, les Etats-Unis, la Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud visent à stabiliser la situation dans la région. Les trois premiers rounds de discussions n'ont abouti sur aucune décision concrète. Le quatrième, tenu les 17 et 18 février derniers, a permis aux participants de mettre au point un document définissant les modalités de prévention et de règlement des incidents en Géorgie, en Abkhazie et en Ossétie du Sud.

 

16.05.2009  RIA Novosti

 

 Moscou appelle l'APCE à cesser de "couvrir" la Géorgie (Nesterenko)

 

Moscou, Moscou espère que l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) cessera de couvrir la Géorgie lors des discussions sur la situation en Ossétie du Sud, a indiqué jeudi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID) Andreï Nesterenko.

 

"Nous constatons que l'APCE n'a pas tenu compte de la réalité, notamment de l'attaque massive de troupes géorgiennes contre l'Ossétie du Sud dans la nuit du 7 au 8 août dernier", a indiqué M.Nesterenko.

 

"Nous espérons que les députés de l'Assemblée cesseront de couvrir et de blanchir la Géorgie pour admettre finalement l'inadmissibilité de la politique de Tbilissi envers l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie", a ajouté le porte-parole de la diplomatie russe.

 

Depuis les événements d'août dernier, l'APCE a discuté par trois fois lors de ses sessions de la situation autour de l'Ossétie du Sud.

 

La première fois, la situation autour de l'Ossétie du Sud avait été examinée par l'APCE lors de sa session d'octobre à l'issue de laquelle la résolution 1633 avait été adoptée. Dans ce document, l'Assemblée condamne la reconnaissance par la Russie de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, qu'elle considère comme une violation du droit international et des principes statutaires du Conseil de l'Europe. L'Assemblée réaffirme son attachement à l'intégrité territoriale et à la souveraineté de la Géorgie, et appelle la Russie à revenir sur sa décision de reconnaître l'indépendance des deux républiques autoproclamées, et à respecter pleinement la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Géorgie ainsi que l'inviolabilité de ses frontières.

 

L'APCE est revenue sur cette question en janvier et avril. Selon les données de RIA Novosti, les parlementaires européens reprendront l'examen du problème en octobre prochain. Les experts supposent que cette discussion devrait s'assortir de sanctions à l'encontre de la Russie.

 

14.05.2009  RIA Novosti

 

 Fête de la Victoire: le président abkhaze félicite les Russes

 

Soukhoum, Le président de la République d'Abkhazie Serguei Bagapch à présenté aux Russes et au président de la Fédération de Russie Dmitri Medvedev ses félicitations à l'occasion du 64ème anniversaire de la Victoire dans la Grande guerre patriotique, a fait savoir le service de presse de la présidence.

 

"L'Humanité généreuse jamais n'oubliera l'exploit accompli par nos millions de compatriotes au cours de ces quatre années de sacrifices et de souffrances consenties au nom de la liberté et du bonheur, en défendant le droit des peuples à vivre dans la dignité", dit le message de félicitations.

 

"Le 9 mai est un jour de liesse populaire, mais c'est aussi une journée de deuil et de commémoration des héros qui ont laissé leurs vies sur les champs de bataille. Les ardentes années de la guerre demeurent à jamais dans notre mémoire, nous nous souvenons avec fierté de la Patrie et nous honorons avec tristesse le souvenir des victimes innocentes du nazisme", a souligné le président de l'Abkhazie.

 

Serguei Bagapch a souhaité à Dmitri Medvedev et au peuple de la Fédération de Russie paix, bonheur et prospérité.

 

Le chef de l'Etat abkhaze a également adressé des télégrammes de félicitations au premier ministre russe Vladimir Poutine ainsi qu'aux chefs des entités de la Fédération de Russie.

 

08.05.2009  RIA Novosti

 

 Abkhazie/Ossétie du Sud: Moscou déterminé à empêcher que la crise d'août 2008 se reproduise (Lavrov)

 

Moscou, Les récentes actions russes concernant l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud montrent que Moscou souhaite empêcher que la crise d'août 2008 ne se reproduise, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une interview à la chaîne Euronews.

 

"Quant à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud, la Russie a reconnu (l'indépendance de) ces deux républiques, sans intention de participer à un quelconque jeu géopolitique. Nous nous sommes immiscés dans la situation et avons mis un terme à l'agression géorgienne, pas pour remporter des points géopolitiques, mais uniquement pour sauver des vies humaines, pour assurer la sécurité et la survie des peuples de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Et les mesures que nous prenons maintenant montrent sans équivoque que nous sommes déterminés à éviter que la situation créée par le président géorgien dans la nuit du 7 au 8 août ne se reproduise", a indiqué M.Lavrov.

 

Les troupes géorgiennes ont attaqué l'Ossétie du Sud et ont détruit une partie de sa capitale Tskhinval. La Russie a introduit ses troupes dans la république autoproclamée pour protéger les Sud-ossètes dont beaucoup ont la nationalité russe. Cinq jours plus tard, les militaires géorgiens ont été évincés de la région. Fin août, Moscou a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie par rapport à la Géorgie. Tbilissi a rompu les relations diplomatiques avec Moscou avant de déclarer les deux républiques transcaucasiennes territoires occupés.

 

Les pays occidentaux, y compris des membres de l'OTAN, ont critiqué les actions russes en Ossétie du Sud, accusant Moscou d'usage disproportionné de la force. Mais quelques mois plus tard, certains hommes politiques européens ont de fait reconnu que la Géorgie était aussi responsable de l'aggravation de la situation dans le Caucase.

 

07.05.2009  RIA Novosti

 

 Discussions de Genève sur le Caucase: la participation abkhaze dépend de la position de l'ONU

 

Soukhoum, La participation de Soukhoum au cinquième volet des discussions de Genève sur le Caucase du Sud dépendra du rapport de l'ONU sur la situation dans la zone du conflit abkhazo-géorgien, a déclaré lundi le ministre abkhaz des Affaires étrangères Sergueï Chamba.

 

"La participation de la délégation abkhaze aux discussions de Genève dépendra de la position retenue dans le rapport du secrétaire général de l'ONU sur la situation dans la zone du conflit, qui sera publié le 15 mai prochain. Si les Nations unies tiennent compte des nouvelles réalités dans la région [...] nous participerons à ces discussions", a-t-il affirmé à l'issue d'une rencontre avec les coprésidents des discussions de Genève Pierre Morel (UE), Johan Verbeke (ONU) et Charalampos Christopoulos (OSCE).

 

Selon M. Chamba, le rapport du secrétaire général des Nations unies doit prendre en compte les propositions de la partie abkhaze. L'Abkhazie ne doit pas non plus y figurer en tant que partie intégrante de la Géorgie. Enfin, la mission d'observation de l'ONU en Abkhazie doit cesser de s'appeler la Mission des Nations unies en Géorgie (MINUG).

 

La nécessité de tenir les discussions de Genève sur la situation dans le Caucase du Sud est apparue après la guerre déclenchée par la Géorgie en août 2008 en Ossétie du Sud. Les rencontres entre les diplomates représentant l'Union européenne, l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, l'Organisation des Nations unies, la Russie, les Etats-Unis, la Géorgie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud visent à stabiliser la situation dans la région. Les trois premiers rounds de discussions n'ont abouti sur aucune décision concrète. Le quatrième, tenu les 17 et 18 février derniers, a permis aux participants de mettre au point un document définissant les modalités de prévention et de règlement des incidents en Géorgie, en Abkhazie et en Ossétie du Sud.

 

Le prochain volet des discussions est prévu pour le 18 mai.

 

04.05.2009  RIA Novosti

 

 Abkhazie: les gardes-frontières déjouent plusieurs violations (officiel)

 

Soukhoum, En quatre jours de protection commune de la frontière avec la Géorgie, les gardes-frontières russes et abkhazes ont déjà déjoué plusieurs violations, a indiqué lundi à RIA Novosti le chef du détachement frontalier du Service abkhaz de sécurité Zourab Marguania.

 

"Des postes frontaliers conjoints se trouvent le long de toute la frontière. Pendant ces quelques jours, nous avons arrêté plusieurs transgresseurs en provenance de Géorgie", a poursuivi M.Marguania sans toutefois préciser le nombre des personnes arrêtées.

 

La Russie a signé jeudi 30 avril des accords bilatéraux avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sur la protection conjointe de leurs frontières nationales avec la Géorgie. Aux termes de ces documents, Moscou s'engage à sécuriser les frontières de ces républiques jusqu'à ce qu'ils forment des organes capables de remplir cette mission.

 

04.05.2009  RIA Novosti

 

 Provocations géorgiennes à la frontière avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie (Tchourkine)

 

New York (Nations Unies), La Géorgie renforce sa présence militaire à la frontière avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie et se livre à des provocations, ce qui déstabilise la situation dans la région, a déclaré lundi lors d'une conférence de presse à New York le délégué permanent russe auprès de l'ONU Vitali Tchourkine.

 

"La situation dans les zones attenantes à l'Ossétie du Sud et à l'Abkhazie reste instable. La présence de l'armée et de la police géorgiennes ne cesse d'augmenter... Malgré la présence d'observateurs de l'Union européenne (UE), la partie géorgienne se livre régulièrement à des provocations", a indiqué le diplomate, citant à titre d'exemple le pilonnage du village sud-ossète d'Otrev depuis le territoire géorgien le 22 avril dernier.

 

Selon M.Tchourkine, dans les régions de la Géorgie adjacentes de l'Ossétie du Sud, "des armes lourdes, des blindés et des canons d'artilleries sont déployés", et au total 2.500 militaires sont concentrés, ainsi que 35 postes permanents et mobiles. Par ailleurs, la Géorgie ne cesse de "renforcer l'infrastructure de ces positions", a-t-il ajouté.

 

"La situation imprévisible dans les zones limitrophes de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie demande des mesures supplémentaires de stabilisation et de garantie de la suprématie du droit", a poursuivi l'ambassadeur.

 

Il a une nouvelle fois exhorté à la signature d'un accord juridiquement contraignant de non-recours à la force dans la région.

M.Tchourkine qui est depuis début mai président en exercice du Conseil de sécurité de l'ONU a annoncé avoir envoyé une lettre au secrétaire général de l'ONU pour l'informer de la signature d'un accord entre la Russie et l'Abkhazie et la Russie et l'Ossétie du Sud sur la protection conjointe des frontières.

 

04.05.2009  RIA Novosti

 

 Ossétie/Abkhazie: début du déploiement de garde-frontières russes (FSB)

 

Rostov-Sur-Le-Don (Sud), Des garde-frontières russes ont commencé leur déploiement en Ossétie du Sud et en Abkhazie, conformément aux accords signés récemment entre la Russie et ces pays, a annoncé à RIA Novosti samedi un porte-parole du Service fédérale de sécurité (FSB) dans la Région fédérale du Sud.

 

"Des unités de garde-frontières ont commencé à remplir les missions relatives à la protection des frontières sud-ossète et abkhazes", a indiqué le représentant du FSB, sans préciser les effectifs numériques de ces unités.

 

Le chef des Troupes des garde-frontières russes du FSB dans la Région fédérale du Sud, Nikolaïi Lissinski, a déclaré lors d'une conférence de presse dans la capitale sud-ossète Tskhinval que leur déploiement était "le gage de la stabilité en Ossétie du Sud et dans l'ensemble du Caucase". Le responsable a également indiqué que cette année il serait construit une vingtaine de cités militaires le long de la frontière sud-ossète.

 

Le déploiement de garde-frontières russes n'est nullement lié aux prochains exercices de l'OTAN en Géorgie, cette décision a été préparée depuis longtemps et sa réalisation a commencé après la signature d'accords correspondants, a expliqué Nikolaï Lissinski.

 

02.05.2009  RIA Novosti