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-------------------- D'Informations d'Abkhazie --------------------



 
 L'Union Européenne a une vision plus impartiale du conflit au Caucase

 

Le Parlement Européen a soutenu les conclusions du rapport de la commission de l'UE avec à sa tête Haidi Tagliavini, chargée de l'enquête des circonstances du conflit à propos de l'Ossétie du Sud en août 2008. Il a été reconnu que la guerre a été commencée par la Géorgie.

 

Des hommes politiques européens ont commencé à considérer plus objectivement le conflit au Caucase en comparaison de ce qu'on voyait et entendait il y a encore six mois, estime Vladimir Zakharov, expert au Centre des études caucasiennes du MGIMO.

 

Les conclusions tirées, ont, peut-être, surpris le Parlement européen. Mais puisqu'on avait confiance en la commission, il les a prises telles quelles. La façon de la Géorgie de présenter les événements n'est pas quelque chose qu'il faut accepter sans preuves.

 

La disposition clé du rapport de la commission de l'UE est la suivante : c'est le régime géorgien de Mikhaïl Saakachvili qui a déclenché l'agression contre l'Ossétie du Sud dans la nuit du 7 au 8 août 2008. Et ce régime n'a présenté aucune explication convaincante de ses actions.

 

L'intervention armée a causé d'importantes destructions, des victimes humaines, principalement dans la capitale de l'Ossétie du Sud, a fait plus 30 mille réfugiés. Cela a demandé une ingérence de la Russie pour mettre fin à l'effusion de sang, pour éviter l'extension des hostilités à l'Abkhazie voisine et contraindre la Géorgie à la paix.

 

Néanmoins, tout cela n'a pas empêché l'Occident à interpréter en mal les actions de la Russie au Caucase. Dans la foulée des événements, certains hommes politiques européens et américains, et après eux les médias, se sont mis à parler de la Russie comme presque du pays agresseur. Plus tard, en corrigeant leur position, ils ont commencé à faire prévaloir la thèse sur « un recours disproportionné à la force ». Cela avait pour but de cacher le rôle peu avenant, joué par les pays occidentaux dans les événements de 2008 au Caucase. En rééquipant et en formant l'armée géorgienne ils ont contribué au déclenchement de l'agression géorgienne. Actuellement les patrons européens du régime de Saakachvili revoient leur position, sans doute, non sans tenir compte d'un certain refroidissement dans les rapports entre Tbilissi et Washington.

 

Il a fallu près de deux ans aux parlementaires européens pour clarifier la situation. Dans les structures européennes grandit la compréhension du fait que l'isolement de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, ayant proclamé leur indépendance, ne conduit qu'au maintien du foyer de tension dans la région. Ceci à son tour revient à reconnaître indirectement par l'Europe des réalités au Caucase.

 

21.05.2010  Voix de la Russie

 

 Le parlement européen a reconnu que la Géorgie avait commencé la guerre en Ossétie du Sud

 

Le Parlement européen a partagé les principales conclusions du rapport de la Commission indépendante internationale de l'UE dirigée par Heidi Tagliavini concernant l'enquête sur le conflit en Ossétie du Sud.

 

Il est indiqué dans la résolution de l'organe supérieur de l'UE à Strasbourg que la Géorgie a engagé en août 2008 la guerre en Ossétie du Sud.

 

Les députés ont soutenu l'idée d'étendre le mandat de la Mission des observateurs de l'UE au Caucase. « L'isolement de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud est contreproductif, est-il souligné dans la résolution. « Les discussions à Genève sur la sécurité au Caucase, l'unique forum avec la participation de toutes les parties au conflit, acquièrent une importance toute particulière ».

 

21.05.2010  Voix de la Russie

 

 Abkhazie: Soukhoum indigné par la partialité de l'APCE

 

Soukhoum, La diplomatie abkhaze a exprimé son indignation face à la récente décision de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) de réaffirmer son attachement aux résolutions précédentes sur l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.

 

La décision a été adoptée lors de la dernière session de l'APCE tenue du 26 au 30 avril à Strasbourg.

 

"Les résolutions précédentes étaient franchement engagées, car elles exonéraient Tbilissi de sa responsabilité dans la tension et dans le conflit en Ossétie du Sud et en Abkhazie. Aussi ces documents ne peuvent-ils pas être considérés comme une approche objective des problèmes existant dans la région", lit-on dans un communiqué du ministère abkhaz des Affaires étrangères diffusé jeudi.

 

Selon Soukhoum, l'APCE a de nouveau montré qu'elle n'avait pas de solutions constructives à proposer pour régler les conflits entre la Géorgie et les nouveaux Etats souverains: l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.

 

"En soutenant l'intégrité territoriale géorgienne telle qu'elle existait à l'époque soviétique, l'Assemblée soutient la décision de Staline du 19 février 1931 prévoyant le rattachement de l'Abkhazie à la Géorgie en qualité de république autonome", estime la diplomatie abkhaze.

 

"L'Assemblée demande à la seule Russie l'autorisation d'élargir au territoire abkhaz le mandat de la Mission de surveillance de l'Union européenne en Géorgie, geste attestant que l'APCE refuse d'examiner les problèmes intérieurs de l'Abkhazie avec les autorités légitimes de ce pays souverain", indique la déclaration.

 

Les observateurs de l'UE n'ont aucune raison légale d'exercer leur mandat en Abkhazie, estime Soukhoum, ajoutant que la Mission de surveillance "n'avait apporté aucun changement positif en matière de sécurité et continuait d'ignorer les démarches de Tbilissi visant à militariser la Géorgie et à exacerber le conflit".

 

Enfin, le ministère abkhaz des Affaires étrangères est indigné par le fait que tout en exprimant son inquiétude face à la tension à la frontière abkhaze, l'Assemblée refuse du même coup de constater les améliorations de la sécurité survenues dans la région à la suite du renforcement de la frontière abkhazo-géorgienne.

 

06.05.2010  RIA Novosti

 

 Géorgie: l'adhésion à l'OTAN n'est pas pour demain (Rogozine)

 

Moscou, La Géorgie restera l'un des principaux partenaires de l'OTAN au Caucase, mais la perspective de son adhésion à l'alliance reste un projet à long terme a estimé Dmitri Rogozine, ambassadeur de Russie auprès de l'OTAN, lors d'un duplex Moscou-Bruxelles organisé par RIA Novosti.

 

"A mon avis la Géorgie n'a pas encore de perspectives d'adhésion à l'OTAN" car ses problèmes territoriaux avec l'Abkhazie et l'Ossétie du sud restent irrésolus, a-t-il indiqué.

 

"Le problème réside dans le règlement intérieur de l'alliance elle-même. Un pays qui n'a pas de frontières précises et est secoué en permanence par des guerres civiles ne peut pas devenir membre de l'OTAN", a expliqué Dmitri Rogozine.

 

Le responsable a pourtant souligné que lorsque l'Ukraine avait signé les accords de Kharkov prorogeant la présence de la Flotte russe de la mer Noire en Crimée, la réaction de l'alliance était "assez solide".

 

"En dépit des changements politiques radicaux qui viennent de voir le jour en Ukraine, la décision de Bucarest en matière d'élargissement de l'OTAN n'a pas été annulée, ce qui veut dire qu'un jour l'Ukraine et la Géorgie rejoindront les rangs de l'organisation", selon M.Rogozine.

 

"On exploitera les Géorgiens au maximum possible afin qu'ils envoient leurs soldats en Afghanistan et déploient des sites sur leurs territoires. On les traitera comme on traite d'ailleurs l'animal bien connu devant lequel on accroche une carotte. Tbilissi ne peut pas adhérer à l'OTAN, pour qu'elle devienne son membre, l'alliance devra soit reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, soit accepter la Géorgie dans ses anciennes frontières, retracées par Joseph Staline. Or cette configuration est impensable, donc Tbilissi restera partenaire de l'organisation, mais son adhésion, n'est pas pour demain", a conclu l'homme politique.

 

04.05.2010  RIA Novosti