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-------------------- D'Informations d'Abkhazie --------------------


 
 Moscou débloque 273 M EUR pour le développement de l'Abkhazie

 

La commission intergouvernementale pour la coopération économique et sociale Russie-Abkhazie a approuvé le plan de développement de la république pour 2010-2012 dont la mise en oeuvre nécessitera 10,8 milliards de roubles (plus de 273 M EUR).

 

"Le plan a été approuvé. Nous avons tourné aujourd'hui une nouvelle page dans nos relations avec la République d'Abkhazie", a déclaré le ministre russe du Développement régional Victor Bassarguine, président du volet russe de la commission.

 

Selon le ministre russe, sur trois ans, Moscou débloquera plus de 10,8 milliards de roubles pour la construction de routes, la création des infrastructures énergétiques et communales, ainsi que pour la promotion du tourisme.

 

En outre, la Russie aidera l'Abkhazie à équiper de nouveaux centres médicaux, à développer l'industrie et l'agriculture, à promouvoir l'enseignement et la culture.

 

Selon M.Bassarguine, la prochaine réunion de la commission intergouvernementale russo-abkhaze aura lieu en septembre en Abkhazie.

 

La république d'Abkhazie a accédé à l'indépendance en août 2008, après la guerre osséto-géorgienne. Le 8 août 2008, la Géorgie a lancé une offensive contre l'Ossétie du Sud pour reprendre le contrôle de cette république. L'armée géorgienne a détruit Tskhinval, la capitale, et tué des centaines de civils et des soldats de la paix russes déployés dans la région. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure pour imposer la paix à la Géorgie avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. En réponse, Tbilissi a rompu ses relations diplomatiques avec Moscou et proclamé les deux républiques du Caucase du Sud "territoires occupés".

 

27.03.2010  RIA Novosti

 

 Russie-Abkhazie: créer les bases des rapports économiques (Poutine)

 

La Russie et l'Abkhazie doivent créer les fondements de leurs rapports économiques, a déclaré le premier ministre russe Vladimir Poutine lors d'un entretien vendredi avec le président abkhaz Sergueï Bagapch en visite en Russie.

 

"Nous avons beaucoup de problèmes en suspens liés notamment aux infrastructures et au fonctionnement des transports, dont les chemins de fer, les bus et les messageries maritimes", a estimé M. Poutine, insistant sur la nécessité d'organiser des lignes régulières entre les ports russes et les ports abkhaz sur la mer Noire.

 

Le premier ministre russe a fait ressortir l'importance de la coopération des deux pays dans le domaine de l'énergie solaire.

 

Dans le cadre de la visite précédente de M. Bagapch en février, Moscou et Soukhoum avaient signé 34 accords, 30 documents sont en cours d'élaboration, a rappelé M. Poutine.

 

26.03.2010  RIA Novosti

 

 Russie-Ossétie-Abkhazie: la Douma étudie un accord de protection des frontières

 

La Douma envisage d'étudier vendredi l'accord de protection conjointe des frontières conclu avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie l'année dernière et soumis à son examen par le chef de l'Etat russe.

 

L'accord a été signé par les présidents russe, abkhaz et sud-ossète, Dmitri Medvedev, Sergueï Bagapch et Edouard Kokoïty le 30 avril 2009.

 

Conformément à ces accords qui sont appliqués depuis la date de leur signature, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud délèguent à la Russie les compétences relatives à la protection de leurs frontières nationales.

 

L'accord définit le statut et les conditions de séjour en Abkhazie et Ossétie de Sud d'unités de gardes-frontières russes. La Russie formera des cadres pour les administrations frontalières de ces pays.

 

De leur côté, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud mettront gratuitement à la disposition de la Russie des biens immobiliers, son espace aérien, des aires d'atterrissage et des fréquences de télécommunication.

 

Les parties déclarent que ces accords ne visent pas les pays tiers.

 

La Russie a reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud en août 2008, au lendemain de l'attaque meurtrière géorgienne contre la capitale sud-ossète Tskhinval et le bataillon de paix russe déployé à proximité de la ville.

 

26.03.2010  RIA Novosti

 

 Bases russes en Abkhazie: le premier ministre dément toute occupation

 

Soukhoum, Les bases militaires russes implantées sur le territoire de l'Abkhazie garantissent la sécurité de la république dont l'indépendance par rapport à la Géorgie a été reconnue par Moscou en 2008, a déclaré mercredi à Soukhoum le premier ministre abkhaz Sergueï Chamba.

 

"Des bases militaires étrangères sont implantées dans de nombreux pays européens. Il y a des bases américaines en Allemagne, en Espagne, et personne ne parle de "territoires occupés". Les bases russes se trouvent en Abkhazie conformément à un accord que nous avons signé (le 17 février 2010). C'est une décision de notre société, de notre pays, c'est notre droit", a indiqué M.Chamba commentant la légitimité du terme "territoires occupés" employé à l'égard de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud sur l'initiative de la Géorgie.

 

La sécurité, ainsi que le développement économique sont prioritaires pour l'Abkhazie comme pour tout autre Etat, a souligné le chef du gouvernement. "Compte tenu de la modestie de nos ressources, tous nos efforts ont été placés dans la sécurisation de notre pays pendant les 15 années d'après la guerre (abkhazo-géorgienne de 1992-1993), la menace émanant de la Géorgie n'ayant pas disparu", a ajouté M.Chamba.

 

Grace à l'union stratégique avec la Russie, la question de la sécurité en Abkhazie a été résolue et le pays peut se consacrer à la croissance économique, a conclu le premier ministre abkhaz.

 

Les gardes-frontières russes aident l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, à protéger leur frontière avec la Géorgie conformément aux accords bilatéraux appropriés signés à l'automne 2008.

 

24.03.2010  RIA Novosti

 

 Nouvelles réalités du Caucase: Tbilissi doit se rendre à l'évidence (Moscou)

 

Pour rétablir sa crédibilité auprès de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, fort entamée dans les années de confrontation, la Géorgie doit tirer des leçons des erreurs d'autrefois et reconnaître les nouvelles réalités politiques du Caucase, a estimé vendredi Anvar Azimov, ambassadeur russe auprès de l'OSCE.

 

"Plus vite cela se produira, plus la stabilité et une atmosphère de coopération s'installeront rapidement dans le Caucase du Sud", a indiqué le diplomate, en commentant l'intervention du ministre d'Etat géorgien de la Réintégration Temour Iakobachvili lors d'une réunion spéciale du Conseil permanent de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.

 

Le ministre a exposé la stratégie géorgienne de réintégration des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, dont l'indépendance avait été reconnue par la Russie, le Nicaragua, le Venezuela et le Nauru.

 

Le gouvernement géorgien a adopté cette stratégie fin janvier dernier.

 

Le délégué permanent russe auprès de l'OSCE a insisté sur la nécessité d'un dialogue direct entre la Géorgie, d'une part, et l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, de l'autre.

 

"Les discussions de Genève, ainsi que les mécanismes de prévention des incidents à la frontière entre la Géorgie et l'Abkhazie et à la frontière entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud offrent le bon format pour un tel dialogue", a-t-il poursuivi.

 

M.Azimov a réaffirmé une nouvelle fois la position de principe de Moscou, partagée par la population abkhaze et sud-ossète et se résumant comme suit: "la reconnaissance par la Russie des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud est définitive, irrévocable et irréversible".

 

19.03.2010  RIA Novosti

 

 L'APCE condamne le faux reportage géorgien (député russe)

 

Les parlementaires européens ont dénoncé le reportage scandaleux de la chaîne géorgienne Imedi sur une imaginaire "invasion russe" de la Géorgie, a confié jeudi par téléphone à RIA Novosti le chef adjoint de la délégation russe à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) Leonid Sloutski.

 

La chaîne Imedi a provoqué samedi 13 mars un mouvement de panique en Géorgie en annonçant que des chars russes fonçaient sur Tbilissi, que l'aviation russe bombardait ports et aéroports et que le président Mikhaïl Saakachvili avait été tué.

 

"La délégation russe a déclaré que les émissions de ce genre étaient inadmissibles. Les parlementaires européens ont pour leur part réagi d'une manière très constructive. Il va sans dire que le canular d'Imedi a suscité la désapprobation générale", a affirmé le délégué russe qui participe à une réunion des commissions de l'Assemblée à Paris.

 

Il a espéré que cette position des parlementaires serait reflétée dans le nouveau rapport de l'APCE consacré aux événements d'août 2008 en Ossétie du Sud.

 

M. Sloutski a rappelé que les co-rapporteurs sur le dossier russo-géorgien Mátyás Eörsi et David Wilshire se rendraient à la mi-avril en Russie et en Géorgie en passant sans doute par l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.

 

"Un projet de résolution sera préparé à l'issue de ce voyage. Nous espérons qu'il sera plus objectif cette fois-ci", a-t-il conclu.

 

18.03.2010  RIA Novosti

 

 Abkhazie/OssétieSud: l'UE réclame le libre accès pour ses observateurs (Barroso)

 

La Russie doit garantir le libre accès des observateurs européens à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud dont l'indépendance par rapport à Tbilissi a été reconnue par Moscou le 26 août 2008, a déclaré mercredi à Bruxelles le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.

 

L'UE est actuellement la seule organisation internationale dont les observateurs se trouvent en Géorgie. Le mandat des observateurs civils européens, ne prévoit pas le suivi de la situation en Ossétie du Sud et en Abkhazie depuis le 1er octobre 2008. Il a été prorogé jusqu'au 14 septembre 2010 en juillet dernier.

 

La Russie, ainsi que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, n'estiment pas possible la présence des observateurs de l'UE sur les territoires abkhaz et sud-ossète. Les gardes-frontières russes aident les deux républiques caucasiennes à protéger leur frontière avec la Géorgie conformément aux accords bilatéraux appropriés signés à l'automne 2008.

 

La Russie doit respecter pleinement les ententes du 12 août et du 8 septembre 2008, a ajouté mercredi M.Barroso à l'issue d'une rencontre avec le premier ministre géorgien Nika Gilauri.

 

Le 12 août 2008, les présidents russe et français, Dmitri Medvedev et Nicolas Sarkozy, ont formulé six principes de règlement des conflits en Géorgie, suite à une offensive militaire géorgienne contre l'Ossétie du Sud du 8 août et une opération russe visant à imposer la paix à la Géorgie. Le 8 septembre 2008, le président Sarkozy a transmis au président Medvedev la lettre du président géorgien Mikhaïl Saakachvili concernant le non-recours à la force contre l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.

 

Des centaines de civils, ainsi que des soldats de la paix russes déployés en Ossétie du Sud ont été tués pendant l'offensive géorgienne lancée le 8 août 2008. La Russie a reconnu l'indépendance des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud le 26 août 2008. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés".

 

17.03.2010  RIA Novosti

 

 Statut de l'Abkhazie: un débat prématuré (opposition géorgienne)

 

Tout débat autour du statut de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud est actuellement dénué de perspective, a estimé mardi l'ex-premier ministre géorgien Zourab Nogaïdeli, leader du mouvement pour une Géorgie juste (opposition).

 

"D'abord on devrait évoquer une "reconquête morale" (par la Géorgie) des Ossètes et des Abkhazes, et non pas la restitution des territoires qu'ils peuplent, pour avoir une chance de les réintégrer au sein d'une Géorgie unique à l'avenir. Quant au statut de l'Ossétie du Sud ou de l'Abkhazie, tout débat à court terme est dénué de perspective", a noté M.Nogaïdeli lors d'un duplex télévisé Moscou-Tbilissi organisé par RIA Novosti.

 

Selon l'homme politique géorgien, Tbilissi doit lancer des négociations avec Soukhoumi et Tskhinvali sans préalables ni ultimatums, pour "tirer un trait sur la guerre" et garantir que celle-ci ne se répète plus. D'autre part, il faut, a affirmé M.Nogaïdeli, "briser l'isolement" de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud" et les "ouvrir" à la Géorgie et au reste du monde, notamment au niveau des transports et de la coopération économique.

 

Au terme de la guerre d'août 2008, dite des Cinq jours, la Russie a reconnu l'indépendance d'anciennes autonomies de la Géorgie, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe" à Tskhinvali, Tbilissi a rompu les relations diplomatiques avec Moscou, et décrété ces républiques "territoires occupés".

 

16.03.2010  RIA Novosti

 

 Biélorussie: le refus de reconnaître l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud a un effet positif (Poutine)

 

Le refus de Minsk de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud par rapport à Tbilissi peut contribuer à l'amélioration de ses rapports avec l'Occident, a déclaré mardi devant les journalistes le premier ministre russe Vladimir Poutine, en visite en Biélorussie.

 

"Nous avons toujours préconisé la normalisation des relations entre la Biélorussie et les pays occidentaux… Si cela (le refus de reconnaître les deux républiques sud-caucasiennes- ndlr.) encourage ce processus, c'est déjà un résultat positif", a indiqué M.Poutine à l'issue d'une réunion du Conseil des ministres de l'Union Russie-Biélorussie.

 

La Russie, qui a reconnu les deux républiques en août 2008, "a effectivement espéré que la Biélorussie soutiendrait énergiquement et efficacement Moscou dans ce domaine. Mais nous voyons que ce n'est pas le cas", a noté le premier ministre.

 

La reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud par rapport à la Géorgie est un droit souverain de Minsk, a-t-il ajouté.

 

L'indépendance de deux républiques est aussi reconnue par le Nicaragua, le Venezuela et le Nauru.

 

16.03.2010  RIA Novosti

 

 Géorgie: panique à une fausse alerte aux chars russes

 

La diffusion par une station de télévision pro-gouvernementale géorgienne, de fausses informations faisant état de l'entrée de chars russes à Tbilissi et de la mort du président Mikhaïl Saakachvili a semé la panique samedi dans le pays.

 

"Il s'agit d'une énorme sottise qui n'est même pas digne de notre attention. Chez nous, la situation est stable", a déclaré le président d'Abkhazie Sergueï Bagapch à RIA Novosti par téléphone en ajoutant qu'" il n'y a qu'un seul agresseur au Caucase, c'est la Géorgie présidée par Saakachvili".

 

Selon M.Bagapch, les autorités géorgiennes et le président Saakachvili personnellement font tout pour essayer de désunir la Russie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.

 

Samedi soir, la chaîne géorgienne Imedi a commencé le journal du soir par un faux reportage qui annonçait l'invasion de chars russes en Géorgie et la mort du président Mikhaïl Saakachvili ce qui a semé la panique parmi la population géorgienne. Toutefois, la chaîne avait commencé le reportage en disant qu'il s'agissait d'un scénario possible des événements "au cas où la société géorgienne ne serait pas unie face au projet russe".

 

La porte-parole du président géorgien Manana Mandjgaladze s'est empressée de démentir les informations, en déclarant qu'il n'y avait pas de danger d'invasion russe dans le pays.

 

14.03.2010  RIA Novosti

 

 Un diplomate allemand nie avoir évoqué la séparation de compétences entre Tbilissi et Soukhoum

 

Tbilissi, L'ancien représentant de Ban Ki-moon pour le conflit abkhazo-géorgien et professeur universitaire Dieter Boden, nie avoir examiné en Abkhazie la séparation de compétences entre Tbilissi et Soukhoum, rapporte l'agence News Georgia.

 

En Géorgie, où il s'est rendu samedi après un séjour en Abkhazie, M. Boden a été accusé d'avoir soumis aux autorités abkhazes un document définissant les modalités de séparation des pouvoirs entre les deux Etats.

 

"Il est absolument faux d'affirmer que j'ai mené des négociations officielles. Je n'ai aucun mandat pour le faire", a-t-il déclaré aux journalistes à l'issue d'un entretien avec le président du parlement géorgien David Bakradze.

 

Interrogé sur le but de sa visite à Soukhoum, le diplomate a affirmé avoir fait une série de conférences à l'université locale.

 

M. Boden a également déclaré qu'il avait rencontré les dirigeants abkhaz, dont le président Sergueï Bagapch.

 

13.03.2010  RIA Novosti

 

 Ossétie du Sud: le gouvernement russe approuve un projet d'accord sur une base militaire

 

Moscou, Le gouvernement russe a approuvé un projet d'accord avec l'Ossétie du Sud sur la construction d'une base militaire commune dans cette république souveraine du Caucase.

 

Selon un communiqué mis en ligne vendredi sur le site du gouvernement russe, le premier ministre Vladimir Poutine a signé un décret ad hoc le 9 mars dernier.

 

Un accord analogue a été signé avec l'Abkhazie le 17 février, lors de la visite du président de ce pays Sergueï Bagapch à Moscou. Ce document autorise les forces armées russes à "utiliser la base militaire de Goudaouta conjointement avec les forces armées abkhazes pour protéger la souveraineté et la sécurité de la république et combattre le terrorisme international".

 

La Russie a reconnue l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie en août 2008, deux semaines après l'agression de l'armée géorgienne contre la capitale sud-ossète Tskhinval. Afin de protéger les habitants de l'Ossétie du Sud, dont beaucoup étaient de nationalité russe, Moscou avait introduit ses troupes dans la zone du conflit, amenant les formations géorgiennes à se retirer.

 

13.03.2010  RIA Novosti

 

 Des co-rapporteurs de l'APCE se rendront dans la zone du conflit osséto-géorgien

 

Les co-rapporteurs de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) pour la Russie et la Géorgie Mátyás Eörsi et David Wilshire se rendront mi-avril dans la zone du conflit osséto-géorgien, a confié à RIA Novosti le chef de la délégation russe à l'APCE Konstantin Kossatchev.

 

"Ils visiteront la Géorgie, la Russie, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie", a-t-il précisé, ajoutant que les co-rapporteurs se rendraient à Moscou du 18 au 20 avril, après avoir séjourné en Géorgie du 10 au 15 avril.

 

M.Kossatchev a souligné que les représentants de l'APCE souhaitaient se rendre en Ossétie du Sud et en Abkhazie depuis le territoire géorgien et demandaient à cet effet l'autorisation de Moscou.

 

Les autorités abkhazes et sud-ossètes insistent sur la souveraineté de leurs républiques et s'opposent à la libre-circulation des représentants d'organisations internationales entre la Géorgie et les deux Etats indépendants.

 

L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe suit attentivement la situation dans la zone du conflit osséto-géorgien. Ce problème fait l'objet des débats qui se déroulent depuis octobre 2008. L'Assemblée a décliné à deux reprises la proposition des députés les plus radicaux visant à priver la délégation russe du droit de vote.

 

Evoquant le rapport qui sera soumis à l'APCE en avril prochain, M.Kossatchev a souligné que "cette fois-ci, les co-rapporteurs visiteraient au moins la région" dont il serait question dans leur document. Selon lui, "ce facteur rendra ce rapport plus objectif que le précédent rédigé dans les capitales européennes sans aucune visite des lieux".

 

12.03.2010  RIA Novosti

 

 Décès du premier président abkhaz: le cercueil transféré à Soukhoum

 

Soukhoum, Le cercueil avec la dépouille mortelle du premier président abkhaz Vladislav Ardzinba a été transporté vendredi de Moscou à Soukhoum, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

 

A l'aéroport, le corps du défunt a été accueilli par le président de l'Abkhazie Sergueï Bagapch et d'autres officiels, ainsi que par les proches, les amis et les représentants de la société civile de la république.

 

Le premier président abkhaz Vladislav Ardzinba (1994-2005) est décédé à Moscou à l'âge de 64 ans alors qu'il suivait un traitement dans une clinique de Moscou depuis le 25 février 2010.

 

Selon le ministère abkhaz de la Santé M.Ardzinba est mort des suites  d'une "longue maladie chronique".

 

Le 5 mars, des compatriotes de feu M.Ardzinba et des Moscovites ont participé à la cérémonie d'adieu dans la capitale russe.

 

05.03.2010  RIA Novosti

 

 Décès de l'ex-président abkhaz Vladislav Ardzinba à Moscou

 

Soukhoum/Moscou, Le premier président abkhaz Vladislav Ardzinba (1994-2005) est décédé à Moscou à l'âge de 64 ans, a annoncé jeudi à RIA Novosti le président du parlement abkhaz, Nougzar Achouba, sans préciser les causes du décès.

 

M.Ardzinba suivait un traitement dans une clinique de Moscou depuis le 25 février 2010.

 

Elu député du Soviet suprême de l'URSS en pleine "perestroïka" en 1989, M.Ardzinba a dirigé la sous-commission du parlement soviétique en charge d'élaborer le "statut national et juridique des entités autonomes", dont la République autonome d'Abkhazie, au sein des républiques fédérées. Il a été élu président du parlement abkhaze en 1990.

 

Président du Comité abkhaze pour la défense en 1992, il a dirigé la libération nationale du peuple abkhaz, lors de la guerre qui a abouti sur l'indépendance de facto de la province vis-à-vis de la Géorgie.

 

Il était devenu le premier président de la république à l'époque non reconnue en novembre 1994.

 

04.03.2010  RIA Novosti