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-------------------- D'Informations d'Abkhazie --------------------


 
 Abkhazie-OssétieSud: le matériel russe sécurisera les frontières avec la Géorgie (officiel)

 

Des navires modernes et un matériel technique sophistiqué sécuriseront les frontières de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud avec la Géorgie, a  déclaré aux journalistes mercredi le président du Conseil de coordination des Toupes des gardes-frontières de la CEI Alexandre Manilov.

 

"On fait appel à des moyens techniques modernes, dont des navires, des avisos, des radars, des matériels optiques et à infrarouge pour garantir la sécurité de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud dans le cadre d'accords bilatéraux signés avec ces pays", a indiqué le général.

 

"La frontière sur ces axes sera efficacement protégée", a-t-il souligné.

 

En été 2009, la Russie a achevé l'aménagement de postes de protection des frontières en Abkhazie et Ossétie du Sud.

 

25.11.2009  RIA Novosti

 

 Abkhazie-OssétieSud: pas question d'exercer des pressions sur Minsk (Medvedev)

 

Le président russe Dmitri Medvedev a déclaré lundi n'avoir jamais demandé à la Biélorussie de reconnaître l'indépendance des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud par rapport à la Géorgie.

 

"Je n'ai jamais demandé - ni publiquement ni en privé - au président biélorusse ou à un autre officiel biélorusse de reconnaître l'Abkhazie ou l'Ossétie du Sud. Je ne l'ai fait ni directement ni indirectement", a indiqué le président devant les journalistes biélorusses.

 

La reconnaissance des deux républiques a été une "décision très difficile" pour Moscou en août 2008, selon lui. "Nous l'avons prise seulement après que la Géorgie eut lancé une agression contre ces deux territoires, nous l'avons fait pour protéger les personnes qui y habitent, y compris les Russes, et pour éviter de tels conflits dans l'avenir", a rappelé le chef de l'État russe.

 

Les autres membres de la communauté internationale doivent décider d'eux mêmes s'ils souhaitent reconnaître l'indépendance de ces territoires à l'égard de Tbilissi, à son avis.

 

"Les discussions sur les prétendues pressions exercées sur la Biélorussie pour l'obliger de reconnaître ces deux entités en tant que sujets du droit international ou d'établir les relations diplomatiques avec elles, sont des provocations", a insisté M.Medvedev.

 

"A vrai dire, la Russie préférerait que ces nouveaux États soient reconnus par un plus grand nombre de pays" pour favoriser leur développement, mais "nous ne nous y ingérons jamais, nous ne cherchons pas à contrôler ce processus, cela est contraire aux normes du droit international", a répété le président russe.

 

M.Medvedev a rappelé que le président Loukachenko avait déclaré à maintes reprises que Minsk se pencherait sur cette question et, éventuellement, reconnaîtrait ces républiques si personne n'exerçait de pressions sur lui. "Que la Biélorussie réfléchisse, que son président réfléchisse", a-t-il noté.

 

Dans la nuit du 7 au 8 août 2008, les troupes géorgiennes ont attaqué l'Ossétie du Sud détruisant la capitale sud-ossète Tskhinval. La Russie a introduit ses troupes en Ossétie du Sud pour protéger les habitants de la république, dont la plupart avaient la nationalité russe. Cinq jours plus tard, les Géorgiens ont été évincés de la région. En août 2008, la Russie a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, deux républiques autoproclamées sur le territoire géorgien. Son exemple a été suivi par le Venezuela et le Nicaragua.

 

Des observateurs de l'Union européenne sont déployés dans les zones adjacentes à ces nouveaux États conformément au Plan en six points signé le 8 septembre 2008 entre M.Medvedev et son homologue français Nicolas Sarkozy.

 

23.11.2009  RIA Novosti

 

 Abkhazie-OssétieSud: le parlement biélorusse reviendra à la discussion sur l'indépendance

 

Le parlement biélorusse reviendra prochainement à la discussion sur la reconnaissance de l'indépendance des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, a déclaré samedi à Minsk Sergueï Maskevitch, président d'une commission parlementaire biélorusse, à l'issue d'une visite en Géorgie, en Abkhazie et en Ossétie du Sud.

 

"Nous dresserons prochainement le bilan de ce que nous avons vu dans un rapport qui sera étudié lors de la discussion sur l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud", a indiqué M.Maskevitch.

 

Trois groupes de députés et sénateurs biélorusses ont séjourné cette semaine en Abkhazie, en Ossétie du Sud et en Géorgie du 17 au 19 novembre. Ils ont rencontré des parlementaires géorgiens - membres du groupe d'amitié avec la Biélorussie et des groupes d'opposition. Ils se sont également entretenus avec les ministres géorgiens des Affaires étrangères et de l'Intérieur, des enseignants et étudiants de l'Université de Tbilissi et le Catholicos-Patriarche de Toute la Géorgie Ilie II.

 

La délégation biélorusse s'est rendue à la frontière abkhazo-géorgienne et osséto-géorgienne, aux postes de contrôle, aux camps de réfugiés.

 

En décembre 2008, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud ont demandé à l'Assemblée nationale (parlement) biélorusse de reconnaître leur indépendance, sans toutefois que le Parlement ne se décide à réaliser cette démarche, Minsk étant intégré au Programme de l'UE "Partenariat oriental". La République tchèque, qui présidait l'UE au premier semestre 2008, avait posé en février dernier comme préalable à l'adhésion de la Biélorussie au "Partenariat oriental" la non-reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, démarche critiquée par Moscou.

 

La Russie a reconnu les deux républiques le 26 août 2008 après une offensive de Tbilissi contre l'Ossétie du Sud. L'exemple de Moscou a par la suite été suivi par le Nicaragua et le Venezuela.

 

23.11.2009  RIA Novosti

 

 L'intention de l'UE d'observer l'Abkhazie par satellites alerte son ministre de la Défense

 

L'intention déclarée de l'Union européenne d'observer l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud par satellites prouve qu'on prépare la Géorgie à une nouvelle agression contre Soukhoum et Tskhinval, a déclaré vendredi par téléphone à RIA Novosti le ministre abkhaz de la Défense Merab Kichmaria.

 

"La dernière fois également avant la guerre d'août 2008, ils (l'Occident) nous ont aussi observés par satellites. Une telle déclaration de M.Haber nous met en garde car elle montre que l'Union européenne prépare la Géorgie à une nouvelle aventure", a indiqué M.Kichmaria, commentant la déclaration du chef de la mission d'observation de l'UE (EUMM) en Géorgie Hansjörg Haber sur l'intention de l'UE d'utiliser des satellites pour surveiller l'activité militaire en Abkhazie et Ossétie du Sud.

 

Selon M.Haber, la décision d'utiliser la reconnaissance par satellites est due au fait que les observateurs européens n'ont pas d'accès au territoire des deux républiques autoproclamées en territoire géorgien reconnues par Moscou.

 

Environ 200 observateurs civils européens, non armés, patrouillent depuis octobre 2008à proximité de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.

 

En août 2008, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinval, la capitale, tuant des centaines de civils ainsi que des soldats de la paix russes déployés dans cette république. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés".

 

La Russie, ainsi que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, n'estiment pas possible la présence des observateurs de l'UE sur les territoires abkhaz et sud-ossète. Les missions de l'ONU et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont achevé cette année leur travail en Géorgie.

 

Ainsi, l'Union européenne reste l'unique organisation dont les observateurs se trouvent sur le territoire de la Géorgie, dans les zones limitrophes de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Les ministres des Affaires étrangères des 27 pays membres de l'UE ont prorogé le 27 juillet dernier le mandat de l'EUMM pour un an - jusqu'au 14 septembre 2010.

 

13.11.2009  RIA Novosti

 

 Discussions de Genève sur le Caucase: contraindre Tbilissi à renoncer à la force (diplomate russe)

 

L'élaboration d'un document contraignant la Géorgie à ne pas recourir à la force constitue la priorité des discussions de Genève sur la sécurité et la stabilité dans le Caucase du sud, a déclaré mercredi le représentant permanent de la Russie à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) Anvar Azimov.

 

"Il est d'une importance fondamentale que ce document soit signé ou approuvé par les responsables officiels géorgiens d'une part et leurs homologues abkhaz et sud-ossètes d'autre part", a-t-il affirmé jeudi lors d'une réunion du Conseil permanent de l'OSCE en présentant les résultats du huitième volet des discussions internationales de Genève qui a rassemblée mercredi les délégations abkhaze, géorgienne, russe, américaine et sud-ossète, ainsi que les représentants de l'ONU, de l'Union européenne et de l'OSCE.

 

Le diplomate russe a souligné "le rôle constructif de la mission de surveillance de l'Union européenne [...] au sein des mécanismes conjoints visant à prévenir et à réparer les incidents le long des frontières osséto-géorgienne et abkhazo-géorgienne".

 

Evoquant "la coopération efficace entre les observateurs de l'UE et les gardes-frontières russes", M.Azimov a fait savoir que leurs actions conjointes "avaient  permis de réduire considérablement le nombre d'incidents et de provocations dans la région".

 

Dans la nuit du 7 au 8 août 2008, Tbilissi a agressé l'Ossétie du Sud qui faisait formellement partie de la Géorgie. L'armée géorgienne a pilonné la capitale sud-ossète, Tskhinval, la rayant pratiquement de la carte. Pour y mettre un terme, la Russie a lancé une opération armée visant à contraindre Tbilissi à la paix. Le 12 août, le président russe Dmitri Medvedev a annoncé la fin de l'opération et deux semaines après, le 26 août, Moscou a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Des observateurs de l'Union européenne ont été déployés dans les zones adjacentes à ces nouveaux Etats conformément au plan en six points signé le 8 septembre 2008 entre M.Medvedev et son homologue français Nicolas Sarkozy. Ce document prévoyait également des discussions internationales sur la sécurité dans la région qui ont débuté à Genève le 15 octobre 2008.

 

12.11.2009  RIA Novosti

 

 Sergueï Chamba: la tâche de l'Abkhazie est de profiter de sa chance providentielle

 

Un nouveau round des consultations des représentants de l'UE, de l'ONU, de l'OSCE, de la Russie, des Etats-Unis, de la Géorgie, de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud sur la sécurité dans le Caucase a commencé le 11 novembre à Genève.

 

Le parlement de la Republique d'Abkhazie a fixe l'election presidentielle au 12 decembre. Ce sera la premiere election presidentielle depuis la reconnaissance officielle de cet Etat riverain de la mer Noire par la  Russie. Le ministre des Affaires étrangères de la république, Sergueï Chamba, a commenté, dans une interview à RIA Novosti, la situation politique intérieure à Soukhoum et les traits spécifiques du "modèle abkhaze" de démocratie.
 

- Quels sont les problèmes politiques de la société abkhaze à la veille de l'élection présidentielle? Les commentaires de la presse russe diffèrent sur ce sujet …
 

- Les élections manifestent toujours le niveau de développement politique intérieur d’un pays. La précédente élection présidentielle a montré que l'Abkhazie avait beaucoup travaillé en ce sens. A la suite d'une lutte politique difficile, l'opposition est arrivée au pouvoir, et ce changement s'est produit dans le cadre de la constitution. Cela nous diffère de certains de nos voisins qui changent chaque fois de pouvoir par une révolution, des insurrections ou en transmettant le pouvoir en héritage.
 

Chez nous, cela s'est produit autrement. La société civile est développée, tous les observateurs extérieurs l'attestent. Nous avons plusieurs partis et personne n'est persécuté pour ses convictions. Ces faits prouvent que notre société est prête pour la prochaine élection présidentielle. J'estime qu'elle se déroulera dans une atmosphère de concurrence honnête.
 

- Les médias parlent de certains événements intérieurs provoquant l'indignation de la société abkhaze. Comme récemment par exemple la remise de passeports (carte d’identité) abkhazes à la population géorgienne du district de Gali d'Abkhazie placé sous juridiction de Soukhoum après la guerre des cinq jours. La société abkhaze, est-elle effectivement indignée par ce fait?
 

- Bien entendu, avant les élections, ces actions des autorités retiennent surtout l’attention de la société, car les partis différents luttent pour leur électorat … D'autre part, les dirigeants abkhazes prouvent que notre société ne se construit pas selon l'appartenance ethnique ou religieuse: nous estimons que tous ceux qui vivent en Abkhazie et qui veulent être citoyens de l'Abkhazie doivent jouir des mêmes droits. Personne ne pousse à recevoir des passeports abkhazes: c'est un choix libre des gens et auquel nous ne pouvons pas opposer de refus. Certains s'y opposent, à cause de la guerre entre la Géorgie et l'Abkhazie, mais cela ne concerne pas les Géorgiens qui vivent en Abkhazie. Notre objectif est d’harmoniser la société civile.

 

- Faut-il s'attendre à l'apparition prochaine de nouveaux documents et de nouvelles mesures pour le rapprochement entre l'Abkhazie et la Russie, ou bien le rapprochement est-il déjà juridiquement assuré?
 

- Nous cherchons des partenaires dans le monde entier, entre autres, parmi nos plus proches voisins, mais cet objectif n'est pour l’instant pas une question de vie ou de mort. Nous pouvons régler tous les problèmes vitaux conjointement avec la Russie, car l'Abkhazie est un petit pays et la Russie est notre plus proche voisin. Nos rapports actuels s'inscrivent dans une '"alliance stratégique". Cela garantit entièrement notre sécurité et nous estimons que cet objectif de notre politique étrangère comme atteint. A présent, nous avons les possibilités d'assurer notre développement économique et nous pouvons y parvenir en coopérant avec la Russie.
 

Les rapports russo-abkhazes sont reflétés dans le Traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle. A ce jour, c'est une base juridique suffisante pour nos relations bilatérales. La tâche actuelle de l'Abkhazie est de profiter de cette chance providentielle.
 

- Pensez-vous que des forces politiques qui renonceraient à des exigences inadmissibles pour l'Abkhazie peuvent  arriver prochainement au pouvoir en Géorgie? Par exemple, à l'exigence d'accueillir en Abkhazie des dizaines de milliers de réfugiés géorgiens.
 

- C'est une question difficile. J'estime que c'est peu probable. A en juger par ce que nous observons en Géorgie, cette société n'est pas encore tout à fait assainie.

 

12.11.2009  RIA Novosti

 

 Russie/Géorgie: les détentions de Géorgiens dominent les discussions à Genève

 

Les détentions de Géorgiens dans les deux républics d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie, ont dominé les discussions de Genève réunissant mercredi Russes et Géorgiens qui ont convenu de se retrouver le 28 janvier.

 

Le huitième cycle de discussions entre les protagonistes de la guerre éclair d'août 2008 qui a opposé Moscou et Tbilissi pour le contrôle la région d'Ossétie du Sud, a été jugé par les organisateurs "difficiles" mais "utiles".

 

La question des détentions de Géorgiens "a dominé une partie des discussions", a expliqué à l'AFP une source diplomatique européenne.

 

Dans leur déclaration finale, les coprésidents du processus sous l'égide de l'Union européenne, l'ONU et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), se sont clairement dits "préoccupés par les détentions récentes".

 

Ils ont rappelé que ces "incidents" devaient être réglés à travers le mécanisme de prévention des incidents mis en place dans le cadre de ces discussions "qui reste le moyen le plus efficace pour régler les questions importantes pour toutes les parties".

 

Une série d'incidents sont survenus ces dernières semaines dans l'ancienne zone de conflit, alimentant les tensions entre Tbilissi et Moscou. Quatre jeunes Géorgiens sont détenus depuis le 4 novembre en Ossétie du Sud après que 21 ressortissants géorgiens soupçonnés d'avoir pénétré illégalement dans la région y aient été détenus puis libérés.

 

Mercredi, Tbilissi a accusé les gardes-côtes russes d'avoir également "enlevé" cinq citoyens géorgiens près de l'Abkhazie, la deuxième région géorgienne auto-proclamée indépendante.

 

"C'est un problème gigantesque", qui a "dominé" une partie de la journée, a expliqué le chef de la délégation géorgienne, Giga Bokeria lors d'une conférence de presse.

 

Son homologue russe, Grigori Karassine a estimé quant à lui "que ces incidents devaient stopper".

 

Concernant les quatre adolescents géorgiens, il a assuré qu'il n'y avait "pas de raison de s'inquiéter de leur sort (...) s'ils n'ont rien fait d'illégal".

 

Selon M. Karassine, les gardes-frontières russes postés à la "frontière" sud-ossète "ont dans l'ensemble stabilisé la situation".

 

Malgré ces tensions, Russes, Géorgiens ainsi que les représentants d'Ossétie du Sud et d'Akbhazie ont convenu de se retrouver une neuvième fois le 28 janvier prochain, ont indiqué les coprésidents.

 

"Nous avançons pas à pas", a fait valoir l'ambassadeur de l'UE, Pierre Morel jugeant "substantielles" les discussions de mercredi.

 

"Le sentiment général est que cette réunion a été une fois de plus utile mais difficile", a expliqué quant à lui le représentant spécial de l'ONU, Johan Verbeke.

 

Il a justifié ces difficultés par le fait que les participants "avaient eu le courage de mettre des questions difficiles à leur agenda". Ainsi, il a été possible de "dégonfler" certaines tensions, a-t-il assuré.

 

Concrètement toutefois, les avancées restent maigres. Le premier groupe de travail sur les questions de sécurité a accepté les "bases" proposées pour un accord important sur le non recours à la force dans la région.

 

Quant au deuxième, consacré au sort des réfugiés et déplacés, il n'a pas produit d'accord malgré des mois de pourparlers sur un sujet "très politisé", selon des participants.

 

11.11.2009  RIA Novosti

 

 Discussions de Genève: Tbilissi est agresseur et il faut en tenir compte (responsable sud-ossète)

 

Les discussions de Genève sur la sécurité dans le Caucase du Sud doivent se dérouler compte tenu du rapport de la commission Tagliavini, qui reconnaît la Géorgie comme agresseur dans le conflit d'août 2008, a annoncé mercredi à RIA Novosti le représentant sud-ossète, Boris Tchotchiev.

 

"Le tour suivant se déroulera le 28 janvier. Nous avons souligné au cours du round actuel que toutes les discussions qui suivront doivent tenir compte des conclusions du rapport de Heidi Tagliavini, qui reconnaît que la Géorgie était agresseur lors des événements d'août 2008", a indiqué M.Tchotchiev.
 

Selon lui, la délégation de Tskhinval a présenté mercredi des témoignages du refus de Tbilissi d'abandonner ses plans visant à attaquer l'Abkhazie et  l'Ossétie du Sud. Le rétablissement du potentiel militaire de la Géorgie en est un.
 

"Selon des sources dignes de foi, la Géorgie projette d'aménager une base militaire à Tserovani (près de Leningori en Ossétie du Sud)", a noté l'officiel sud-ossète.
 

"Les militaires géorgiens construisent des fortifications à proximité de la frontière osséto-géorgienne. Dans certains secteurs, nous pouvons déjà discerner des tranchées de 3 à 4 mètres de profondeur et de 3 mètres de largeur", a-t-il indiqué.
 

La délégation sud-ossète, a poursuivi le représentant de Tskhinvali, a appelé à intensifier le processus qui pourrait aboutir à la conclusion d'un traité de non-agression entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud, ainsi qu'entre la Géorgie et l'Abkhazie.

 

11.11.2009  RIA Novosti