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-------------------- D'Informations d'Abkhazie --------------------


 
 Abkhazie-Ossétie: la Haye prône la présence d'observateurs de l'UE

 

La Haye, Le chef de la diplomatie néerlandaise Maxime Verhagen préconise le déploiement d'observateurs de l'Union européenne en Abkhazie et en Ossétie du Sud.

 

"La plupart des troupes russes ont quitté les zones tampons. Elles ont également aidé l'Union européenne à mettre en place une mission d'observation, ce qui constitue un élément positif. Nous voudrions que les démarches dans ce sens se poursuivent et que les troupes russes regagnent leurs positions d'avant le conflit. Dans ce cas, les observateurs européens pourraient exercer leurs activités en Abkhazie et en Ossétie du Sud", a-t-il affirmé jeudi lors d'une conférence de presse tenue dans le cadre de la visite de travail de son homologue russe Sergueï Lavrov aux Pays-Bas.

 

Le ministre néerlandais a appelé les Etats à cesser de concevoir le monde en termes de sphères d'influence. "Tous les pays européens doivent aspirer unanimement à la stabilité, à la paix et au respect des droits de l'homme. Nous devons regarder ensemble vers l'avenir", a souligné M. Verhagen.

 

Il s'est déclaré satisfait du développement des relations néerlando-russes dans différents domaines.

 

"Les Pays-Bas sont l'un des principaux investisseurs dans l'économie russe et le deuxième partenaire de Moscou pour le volume des échanges commerciaux. L'énergie et la culture représentent elles aussi des domaines importants de notre coopération bilatérale", a constaté le ministre néerlandais.

 

Evoquant les divergences de vues entre la Russie et les Pays-Bas, M. Verhagen a cité parmi les questions litigieuses la mort de Stan Storimans, caméraman néerlandais tué à Gori lors du conflit russo-géorgien.

 

Il a ajouté que les causes du décès de M. Storimans ont fait l'objet d'une discussion entre les parties lors de la visite de M. Lavrov aux Pays-Bas.

 

30.10.2008  RIA Novosti

 

 Caucase: Moscou opposé à la remilitarisation de Tbilissi (vice-ministre)

 

Teheran, La Russie s'opposera à la remilitarisation de la Géorgie, a déclaré lundi dans une interview à RIA Novosti le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov au terme d'une visite à Téhéran.

 

"La situation en Transcaucasie a notamment été au menu de discussions détaillées. Pour notre part, nous avons concentré notre attention les résultats des consultations de Genève, auxquelles les représentants de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie n'ont pas participé en raison de la ligne anti-constructive de certains de nos collègues", a-t-il déploré.

 

"Nous avons souligné que les discussions sur la sécurité sud-ossète et abkhaze devaient être poursuivies en mettant l'accent sur l'inadmissibilité de la remilitarisation géorgienne, qui est l'objectif de certains milieux et gouvernements, pas uniquement au sein de l'OTAN"; a poursuivi le diplomate.

 

"Cette tendance nous inquiète et nous nous y opposerons", a noté M. Riabkov.

 

Selon lui, un autre enjeu prioritaire est que Tbilissi signe avec Tskhinval et Soukhoum des documents garantissant le non recours à la force contre ces derniers.

 

"Le 3ème aspect de notre position, également crucial, est que l'UE garantisse la sécurité de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Conformément au plan Medvedev-Sarkozy, le déploiement des observateurs européens dans les zones de sécurité s'est déroulé de manière satisfaisante, Moscou remplissant quant à lui strictement ses engagements. Nous espérons donc que Tbilissi et l'UE en feront de même afin de garantir l'application du plan", a estimé l'interlocuteur de l'agence.

 

M. Riabkov a noté que la Russie appréciait la position de l'Iran sur l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud et celle préparée contre l'Abkhazie, louant l'initiative de Téhéran en vue du règlement de la situation dans le Caucase.

 

"Nous attendons que l'Iran concrétise ses approches sur ce problème. En principe, le travail mené dans le cadre de cette initiative pourrait considérablement contribuer à stabiliser la Transcaucasie", a conclu le chef adjoint de la diplomatie russe.

M. Riabkov a conclu dimanche une visite de travail à Téhéran dans le cadre de laquelle il a mené des négociations avec le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l'Iran Saïd Jalili et avec d'autres représentants iraniens.

 

Le 8 août, la Géorgie a attaqué la république d'Ossétie du Sud. Selon les autorités de la république d'Ossétie du Sud, les hostilités ont fait plusieurs centaines de morts parmi les civils. La Russie a été contrainte de lancer une opération de protection des sud-ossètes contre l'agression. Moscou a reconnu le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.

 

20.10.2008  RIA Novosti

 

 Ossétie du Sud-Abkhazie: les habitants ont intenté plus de 2.000 actions en justice contre la Géorgie (Lavrov)

 

Moscou, Les citoyens de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie ont intenté plus de 2.000 actions en justice à la Cour de Strasbourg et à la Cour pénale internationale à l'encontre de la Géorgie, a indiqué vendredi à RIA Novosti le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, ajoutant que d'autres plaintes étaient attendues.

 

Le Comité d'enquête auprès du Parquet général de Russie a reconnu plus de 5.000 personnes victimes de l'agression géorgienne en Ossétie du Sud, avait auparavant indiqué son président Alexandre Bastrykine. Le Comité d'enquête avait déclenché une action publique en vertu des articles 105 (assassinat de deux personnes et plus) et 357 (génocide) du Code pénal de la Fédération de Russie.

 

La Géorgie a déclenché le 8 août des opérations dans la zone du conflit osséto-géorgien, provoquant de nombreuses victimes parmi les civils et les soldats de la paix. En réponse, la Russie a lancé une opération visant à imposer la paix à la Géorgie, opération dont la fin a été annoncée le 12 août.

 

17.10.2008  RIA Novosti

 

Discussions sur le Caucase du Sud: l'Abkhazie réclame un traitement égal

 

Moscou, L'Abkhazie a invité l'Occident à réviser le format des discussions internationales sur les problèmes de la sécurité et des réfugiés dans le Caucase du Sud, a déclaré vendredi le ministre abkhaze des Affaires étrangères Sergueï Chamba.

 

"Si vous voulez obtenir des résultats tangibles, révisez votre attitude envers les délégués abkhazes et sud-ossètes. Réfléchissez bien, nous vous donnons du temps", a-t-il affirmé vendredi lors d'une conférence de presse à Moscou, répétant ses paroles prononcées à Genève au cours du premier round des discussions.

 

Selon lui, ni l'Abkhazie ni l'Ossétie du Sud n'ont été invitées à la première séance plénière qui devait réunir tous les participants aux discussions.

 

"Face à cette discrimination, la délégation russe a renoncé à s'y présenter elle aussi. A son tour, la Géorgie a boycotté la rencontre suivante qui prévoyait la participation de la Russie, de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie", a rappelé M. Chamba.

 

"Nous avons constaté que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud n'étaient que des figurants secondaires du spectacle, que nous n'avions été invités que pour un travail en atelier et que le rôle principal dans les discussions revenait à l'UE, à l'ONU, à l'OSCE, à la Russie, aux Etats-Unis et à la Géorgie", a souligné M. Chamba.

 

Il a fait savoir que l'Abkhazie n'était prête à prendre part aux discussions internationales que sur un pied d'égalité et qu'aucun des problèmes débattus à Genève ne serait réglé sans la participation abkhaze et sud-ossète.

 

17.10.2008  RIA Novosti

 

L'Abkhazie refuse la présence d'observateurs de l'UE (ministre)

 

Moscou, L'Abkhazie a refusé à l'Occident le droit de déployer des observateurs de l'UE sur le territoire de la république, a annoncé vendredi dans une conférence de presse à Moscou le chef de la diplomatie abkhaze Sergueï Chamba.

 

"L'UE se trouve actuellement sur le territoire de la Géorgie, mais elle souhaite que ses observateurs soient présents sur notre territoire. Nous ne sommes pas d'accord", a expliqué M.Chamba à l'issue du premier volet des discussions de Genève.

 

Commentant l'échec du premier round des discussions, le chef de la diplomatie abkhaze a souligné que la délégation de la république prendrait part aux prochaines discussions "si l'Occident trouve une formule appropriée, et si l'Abkhazie y prend part à égalité avec les autres participants.

 

"Il est exclu que nous participions aux discussions comme des acteurs de second plan. C'est de la discrimination", a noté M.Chamba.

 

La discussion devrait intéresser, avant tout, la Géorgie et l'Occident, car la question des refugiés "sera décidée par l'Abkhazie, alors que le problème de la sécurité est lié surtout à un accord entre la Russie et l'Abkhazie". "Rien ne pourra être fait dans notre région sans notre participation", a ajouté M.Chamba.

 

17.10.2008  RIA Novosti

 

Assemblée parlementaire russo-biélorusse: l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie observateurs permanents

 

Moscou, Les parlements d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie se sont vu accorder le statut d'observateurs permanents auprès de l'Assemblée parlementaire de l'Union russo-biélorusse, en vertu d'une décision prise au cours de la 34e session de l'Assemblée vendredi.

 

Désormais, les députés des parlements sud-ossète et abkhaz pourront assister aux réunions de l'Assemblée et y présenter des rapports, a expliqué Nikolaï Tcherguinets, président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée.

 

"Nous sommes en droit d'accorder ce statut à différents pays et organisations", a-t-il ajouté.

 

17.10.2008  RIA Novosti

 

Ossétie du Sud-Abkhazie: Moscou exhorte l'ONU à ne pas se détourner des deux républiques

 

Moscou, La Russie espère que l'ONU accordera son aide humanitaire non seulement à la Géorgie, mais aussi à l'Ossétie du Sud et à l'Abkhazie, apprend-on vendredi du ministère russe des Affaires étrangères.

 

L'ONU a diffusé récemment un nouvel appel à la communauté mondiale, visant à collecter 109,3 millions de dollars pour la Géorgie.

 

"Cet appel en faveur de la Géorgie met en doute une série de questions liées avant tout au caractère unilatéral de ce document", a-t-on noté au ministère russe des Affaires étrangères.

 

Selon les diplomates russes, dans ce cas, la Géorgie qui a moins souffert du conflit qu'elle a elle-même déclenché, devient la principale destinataire de cette aide.

 

"Nous espérons bien que l'ONU fera prochainement les mêmes appels en faveur de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, et que ceux-ci tiendront compte des intérêts de la population des ces républiques", a souligné la diplomatie russe.

 

La Russie a reconnu le 26 août l'indépendance des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud au lendemain d'une offensive armée lancée par Tbilissi contre cette dernière, le 8 août, qui s'est soldée par la destruction de Tskhinval, la capitale sud-ossète, et la mort de centaines de civils.

 

17.10.2008  RIA Novosti

 

Discussions de Genève: Moscou préoccupé par les tendances revanchardes de Tbilissi (MID)

 

Genève, Le ministère russe des Affaires étrangères (MID) est préoccupé par les tendances revanchardes de Tbilissi, a annoncé mercredi à Genève le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine lors de la conférence internationale sur le Caucase.

 

"Nous sommes très préoccupés par les tendances revanchardes de Tbilissi", a déclaré M. Karassine.

 

Selon lui, dès que les militaires russes se sont retirés des zones tampons adjacentes à l'Ossétie du Sud et à l'Abkhazie, ces zones ont été immédiatement occupées par des militaires géorgiens.

 

La décision de la Russie de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud a été dictée par la nécessité d'assurer la sécurité dans la région, a noté M. Karassine.

 

"Cette décision a été difficile, le gouvernement russe a décidé de reconnaître l'indépendance des deux Etats caucasiens pour éviter de nouvelles provocations et attaques de la part de la Géorgie", a-t-il ajouté.

 

Le principal objectif de la partie russe à ces discussions est la signature d'un document contraignant, garantissant le non-recours à la force dans la région et bloquant les livraisons d'armes à la Géorgie, a-t-il résumé.

 

16.10.2008  RIA Novosti

 

Consultations de Genève: l'Abkhazie juge son statut de participant lésé (diplomatie abkhaze)

 

Genève, L'Abkhazie est mécontente de son statut dans le cadre des discussions internationales sur les problèmes de la sécurité et de la stabilité dans le Caucase, a annoncé mercredi devant des journalistes le chef de la diplomatie abkhaze Sergueï Chamba.

 

Les discussions internationales sur les problèmes de la sécurité et de la stabilité dans le Caucase ont débuté mercredi au palais des Nations de Genève, en Suisse.

 

"Le statut accordé à l'Abkhazie ne nous satisfait pas, voilà pourquoi la discussion [avec la participation de la délégation géorgienne] n'a pas eu lieu", a-t-il précisé à la sortie du palais des Nations.

 

D'après lui, l'Abkhazie n'acceptera de participer aux discussions qu'à titre égal.

 

"La partie géorgienne est opposée à cette égalité en droits", et elle ne nous a pas été accordée, selon le ministre abkhaz des Affaires étrangères.

 

M. Chamba a de surcroît précisé que les représentants russes, abkhaz et géorgiens ne s'étaient pas croisé à la table des négociations.

 

"Discuter sans l'Abkhazie n'aurait aucun sens, car rien ne peut être décidé sans nous, de même que sans l'Ossétie du Sud", a-t-il poursuivi.

 

Il s'agissait de deux rencontres. La première avec la participation des délégations russe et abkhaze a eu lieu, l'autre avec la participation des Géorgiens ne s'est pas tenue, a-t-il conclu.

 

15.10.2008  RIA Novosti

 

Rencontre de Genève: la présence sud-ossète et abkhaze indispensable (MID)

 

Moscou, Sans la participation de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud à la rencontre internationale de Genève, l'élaboration d'accords sur leur sécurité n'aura pas de sens, a déclaré mardi le porte-parole du ministère russe des Affaire étrangères (MID), Andreï Nesterenko.

 

Le diplomate a regretté que ces derniers jours "certains de nos partenaires aient tenté de créer une intrigue autour de la composition des participants et des questions d'organisation des discussions de Genève".

 

"Notre position à ce sujet est claire et inchangée: sans la participation de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, la mise au point d'accords relatifs à leur sécurité est impossible", a indiqué le diplomate à la veille des discussions internationales sur la stabilité et la sécurité en Transcaucasie qui se dérouleront le 15 octobre à Genève.

 

Jusqu'au dernier moment la question de la présence des Sud-Ossètes et des Abkhazes aux négociations du 15 octobre à Genève est restée en suspens mais le ministre français des Affaires étrangères M. Kouchner a annoncé lundi que Tskhinval et Soukhoum seraient représentés.

 

14.10.2008  RIA Novosti

 

Rencontre de Genève: Soukhoum et Tskhinval doivent avoir des garanties de sécurité (MID)

 

Moscou, L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud doivent recevoir lors de la rencontre internationale du 15 octobre à Genève des garanties juridiques de sécurité, a déclaré, à la veille des discussions, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID), Andreï Nesterenko.

 

"Nous nous attendons à ce que ces garanties soient matérielles et revêtent un caractère juridiquement contraignant. La signature d'accords sur le non-recours à la force, entre la Géorgie et l'Abkhazie, ainsi qu'entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud, pourrait en constituer, à notre avis, l'élément central.

 

Avant l'entrée en vigueur de ces accords la partie géorgienne devra respecter rigoureusement son engagement de ne pas recourir à la force, ce dont l'Union européenne s'est portée garante. Il faudra encore définir, dans ce contexte, le régime de sécurité dans les zones adjacentes à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud", a expliqué le diplomate.

 

"Nous jugeons également utile de mettre au point un ensemble de mesures excluant la répétition de la militarisation effrénée de la Géorgie qui a poussé le gouvernement de ce pays à attaquer l'Ossétie du Sud. Le refus de livrer au gouvernement géorgien des armements offensifs et lourds pourrait constituer un élément important de ces mesures", a ajouté le porte-parole de la diplomatie russe.

 

14.10.2008  RIA Novosti

 

Discussions de Genève: le format de la participation abkhaze et sud-ossète en suspens(source)

 

Genève, Les représentants abkhaz et sud-ossètes pourront prendre part à la discussion sur la situation dans la région prévue pour 15 octobre à Genève au niveau des groupes de travail, mais ne seront pas admis à la séance plénière, a estimé une source diplomatique au Palais des Nations genevois.

 

Selon elle, "les représentants de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud pourront prendre part aux discussions au niveau des groupes de travail qu'il faudra encore constituer".

 

L'un de ces groupes se penchera sur la stabilité et la sécurité dans la région, l'autre sur les questions des personnes déplacées, a précisé la source.

 

Les représentants abkhaz et sud-ossètes pourraient dans le même temps être écartés de la séance plénière à laquelle seront présents uniquement l'ONU, l'OSCE, l'UE, la Russie, la Géorgie et les Etats-Unis.

 

D'autre part, une source interne à la mission russe auprès de l'ONU a annoncé que la question relative au format de la participation des représentants abkhaz et sud-ossètes à la discussion prévue, ainsi que celle de la participation, à cette rencontre, des représentants des Etats-Unis, fait encore l'objet de négociations.

 

13.10.2008  RIA Novosti

 

Sommet sur le Caucase: l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie seront représentées (Kouchner)

 

Luxembourg, Les représentants d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie participeront à la rencontre internationale de Genève sur la situation en Géorgie, a annoncé lundi le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.

 

Ils prendront part aux négociations, a indiqué le ministre devant des journalistes à Luxembourg.

 

Selon lui, l'Union européenne, l'OSCE et l'ONU seront également présentes aux négociations sur la Géorgie.

 

13.10.2008  RIA Novosti

 

L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud décideront seules de la présence des troupes russes (diplomate)

 

Luxembourg, Le déploiement de troupes russes en Abkhazie et en Ossétie du Sud est une question qui sera réglée uniquement avec les autorités de ces deux Etats indépendants, a confié lundi à RIA Novosti le représentant officiel de la Russie auprès de l'UE, Vladimir Tchijov.

 

Vendredi dernier, le président russe Dmitri Medvedev a fait savoir que la Russie avait entièrement rempli ses engagements relatifs au départ de ses contingents de paix des zones tampons adjacentes à l'Ossétie du Sud et à l'Abkhazie. Cependant, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a estimé que Moscou n'avait pas tenu sa parole. Certaines unités russes n'ont pas quitté la Géorgie, elles restent dans le district d'Akhalgor et dans d'autres endroits, a-t-il indiqué à l'issue d'un entretien avec Mikhaïl Saakachvili.

 

"Tout comme la vallée de Kodor fait partie de l'Abkhazie, le district d'Akhalgor constitue une partie intégrante de l'Ossétie du Sud. Aussi la présence des troupes russes dans ces régions concerne-t-elle uniquement la Russie et les gouvernements de ces Etats souverains", a affirmé M. Tchijov.

 

Les autorités géorgiennes déclarent que les troupes russes doivent quitter prochainement le district d'Akhalgor et la vallée de Kodor afin que ces deux régions rentrent sous la juridiction de Tbilissi.

 

"Ces déclarations ne manquent pas de nous étonner. Le district d'Akhalgor étant situé sur le territoire sud-ossète, il n'est pas question d'en retirer les troupes russes. La seule région d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie, qui pourrait faire l'objet d'une discussion avec l'Union européenne, c'est la partie septentrionale de la vallée de Kodor. On sait qu'avant le 7 août dernier, il n'y avait pas un seul soldat russe dans cette zone. C'était une région d'Abkhazie entièrement contrôlée par les troupes géorgiennes", a ajouté le représentant permanent de la Russie auprès de l'UE.

 

13.10.2008  RIA Novosti

 

Abkhazie: les échanges commerciaux en hausse de 36% en 2008 (douanes)

 

Soukhoum, Au terme des trois premiers trimestres de l'année 2008, les échanges commerciaux abkhazes ont atteint 152 millions d'euros, soit une hausse de 36% en glissement annuel, a annoncé vendredi aux journalistes le président du Comité des douanes de la république Grigori Enik.

 

"Les importations devancent largement les exportations, leur part respective atteignant 91% et 9%", a-t-il indiqué.

 

Les douanes ont versé plus de 6,5 millions d'euros dans les caisses de l'Etat, soit 1,44 million de plus qu'en 2007.

 

Le responsable a déploré que le marché des navettes de transport persiste toujours dans les zones frontalières, même si sa part dans les échanges commerciaux ne dépasse pas 5%.

 

10.10.2008  RIA Novosti

 

Prévenir toute récidive de l'agression géorgienne (diplomatie russe)

 

Moscou, Il faut empêcher la Géorgie de répéter son agression contre l'Ossétie du Sud, a déclaré le secrétaire d'Etat et vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine lors d'une rencontre, vendredi, avec l'ambassadeur d'Allemagne en Russie, Walter Schmidt.

 

"La partie russe a souligné la nécessité de garantir la sécurité de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie et de prévenir toute récidive de l'agression géorgienne", lit-on dans le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères (MID) consacré à la rencontre.

 

M. Karassine a informé l'ambassadeur du retrait anticipé des contingents de paix russes des zones de sécurité adjacentes à l'Ossétie du Sud et à l'Abkhazie, conformément aux ententes intervenues le 8 septembre dernier entre les présidents russe et français Dmitri Medvedev et Nicolas Sarkozy.

 

"Les parties ont également échangé leurs vues sur les discussions de Genève consacrées à la sécurité et à la stabilité en Abkhazie et en Ossétie du Sud, qui débuteront le 15 octobre", indique le communiqué du MID.

 

Moscou insiste sur la participation des représentants abkhazes et sud-ossètes à ces consultations.

 

10.10.2008  RIA Novosti

 

Abkhazie-Ossétie du Sud: l'UE doit déjouer toutes les provocations (MID)

 

Moscou, Moscou espère que les observateurs de l'UE en Géorgie auront également pour tâche de déjouer les provocations dans les zones tampons adjacentes à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud, a annoncé jeudi à RIA Novosti le porte-parole de la diplomatie russe Andreï Nesterenko.

 

"Nous espérons que le maintien de l'ordre et la prévention des provocations de toutes sortes figureront parmi les tâches des observateurs de l'UE", a noté M. Nesterenko.

 

"La Russie espère que l'UE, garante du non-recours à la force contre l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, et sa mission d'observation prendront toutes les mesures indispensables pour remplir cette tâche", a-t-il ajouté.

 

La mission de contrôle de la zone tampon adjacente à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud par la mission de l'UE en Géorgie débute le 9 octobre.

 

09.10.2008  RIA Novosti

 

La Russie s'est retirée de la zone "tampon" entourant l'Abkhazie (officiel russe)

 

Soukhoum, L'ensemble des postes militaires russes situés dans la zone "tampon" entourant l'Abkhazie ont été démantelés, a annoncé jeudi à RIA Novosti Alexandre Novitski, porte-parole du commandant du contingent de paix russe dans la zone du confit abkhazo-géorgien.

 

"Le retrait s'est déroulé conformément aux accords intervenus auparavant", a-t-il fait savoir.

 

Selon lui, les postes militaires ont été transférés aux autorités géorgiennes en présence d'observateurs de l'Union européenne et de représentants de la Mission d'observation des Nations unies en Géorgie (MONUG).

 

"Des documents attestent le transfert des postes, aucun grief n'a été formulé envers la partie russe", a-t-il ajouté, sans préciser le nombre de postes et leur emplacement.

 

Le retrait des troupes russes s'est terminé deux jours avant la date prévue par le plan Medvedev-Sarkozy en six points, qui avait fixé la date butoir au 10 octobre.

 

La Russie a également achevé avant terme, mercredi soir, le retrait de son contingent de la zone tampon adjacente de l'Ossétie du Sud, a-t-on appris mercredi.

 

09.10.2008  RIA Novosti

 

Conflit osséto-géorgien: Kiev a vendu un système de DCA à Tbilissi (Rada)

 

Kiev, Kiev a livré à Tbilissi une batterie de missiles sol-air Buk-M1 retirée du service actif à la veille du conflit osséto-géorgien, a déclaré lors d'un point de presse le chef de la commission d'enquête de la Rada (parlement ukrainien) sur les livraisons d'armes à la Géorgie, Valeri Konovaliouk.

 

"Actuellement, la commission se penche sur le préjudice causé à la combativité de l'armée ukrainienne, compte tenu du fait que le système avait été retiré du service actif", a-t-il indiqué, ajoutant que des documents attestaient la vente en question.

 

Le premier ministre russe Vladimir Poutine avait auparavant qualifié de "crime" les livraisons d'armes ukrainiennes à la Géorgie, qui a lancé une offensive armée contre l'Ossétie du Sud le 8 août dernier. Selon lui, des mesures seront prises dès que les responsables auront été identifiés.

 

M. Konovaliouk a noté que Kiev avait le droit de livrer des armes à Tbilissi, mais que ces ventes s'étaient produites de manière illégale, la plupart des sommes n'ayant pas été versées dans les caisses de l'Etat.

 

08.10.2008  RIA Novosti

 

Russie juste propose une conférence sur l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud

 

Moscou, Le parti Russie juste envisage d'organiser les 22 et 23 octobre à Soukhoum une conférence internationale portant sur le développement économique et social de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, a confié mardi à Moscou le député de Russie juste, Nikolaï Levitchev.

 

Intitulée "Développement socio-économique accéléré des territoires provisoirement isolés", la conférence sera organisée par l'institut Un monde juste considéré comme le "think tank" du parti.

 

Selon M. Levitchev, les leaders abkhaze et sud-ossète Sergueï Bagapch et Edouard Kokoïty ont déjà accepté d'y participer. La conférence doit par ailleurs réunir des responsables étrangers, des experts, des économistes et des politologues.

 

07.10.2008  RIA Novosti

 

Abkhazie: le mandat de la mission de l'ONU en Géorgie doit être modifié (Bagapch)

 

Soukhoum, Le mandat et le nom de la mission d'observation de l'ONU en Géorgie devraient être modifiés, a annoncé dimanche le président abkhaz Sergueï Bagapch lors d'une rencontre avec Johan Verbeke, représentant spécial de l'ONU dans la zone du conflit osséto-géorgien.

 

Le mandat de la mission d'observation de l'ONU en Géorgie expire le 15 octobre. Déployée dans la zone du conflit en 1993, la mission comprend 103 observateurs internationaux.

 

Selon M. Bagapch, la mission de l'ONU devrait être dénommée "mission d'observation de l'ONU en Abkhazie" et non en Géorgie, compte tenu des bouleversements survenus dans la région. De plus, le nombre d'observateurs militaires en Abkhazie devrait également être revu à la baisse.

 

Les autorités de la république prônent le maintien dans la zone du conflit osséto-géorgien de la mission de l'ONU, mais s'opposent à la présence en Abkhazie des observateurs de l'OSCE et de l'UE, a-t-il poursuivi.

 

"Nous ne créons pas de problèmes dans le Caucase du Sud, c'est pourquoi les observateurs doivent être déployés sur le territoire qui représente une menace pour le monde", a-t-il noté.

 

Johan Verbeke a salué "le grand intérêt de la partie abkhaze pour la poursuite de la coopération avec la mission de l'ONU", ajoutant qu'il informerait le Conseil de sécurité de l'ONU des questions examinées lors de cette rencontre.

 

La Russie a reconnu le 26 août l'indépendance des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud au terme d'une offensive armée lancée par Tbilissi le 8 août contre Tskhinval, qui a fait des centaines de morts parmi les civils. La Russie a déclenché une riposte militaire de grande envergure que de nombreux responsables occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force.

 

05.10.2008  RIA Novosti

 

Abkhazie-Ossétie: l'indépendance est un état de fait (ambassadeur russe à Tbilissi)

 

Moscou, La Russie ne révoquera pas la reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, a déclaré vendredi l'ambassadeur de Russie en Géorgie, Viatcheslav Kovalenko.

 

Le diplomate commentait ainsi l'appel - lancé jeudi à la Russie par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) - à annuler la reconnaissance de l'indépendance de ces deux républiques.

 

"L'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud est un état de fait. Plus vite la Géorgie et la communauté internationale le comprendront, mieux cela sera", a affirmé l'ambassadeur.

 

Selon lui, l'Occident doit accorder plus d'attention au rétablissement de la paix dans la région. Le diplomate estime que la Géorgie aurait dû signer à l'époque un accord sur le non-recours à la force afin de créer les conditions propice à la stabilisation de la situation.

 

M. Kovalenko a déclaré ne pas disposer d'informations selon lesquelles des instructeurs américains avaient combattu contre les troupes russes lors de l'opération visant à contraindre la Géorgie à la paix. Cependant, a-t-il ajouté, il existe beaucoup de témoignages indirects attestant que les Etats-Unis et d'autres pays étaient au courant de la tournure que les événements allaient prendre.

 

"Depuis cinq ans que M. Saakachvili est au pouvoir, le budget militaire de la Géorgie a été multiplié par 30, passant de 30 millions de dollars en 2003 à 1 milliard en 2008. Cela dit, 140 experts militaires américains travaillaient au ministère géorgien de la Défense. On a du mal à imaginer qu'ils ignoraient dans quelle direction Tbilissi concentrait ses troupes et à quelle fin", a souligné l'ambassadeur russe.

 

Il a rappelé que les combattants russes avaient découvert en Géorgie un grand nombre d'armes provenant d'Ukraine, de République tchèque, de Bulgarie et de Pologne. L'armée géorgienne utilisait également des drones de fabrication israélienne, et ses soldats portaient des uniformes fournis par l'Italie.

 

D'après M. Kovalenko, le but de l'agression lancée par Tbilissi dans la nuit du 7 au 8 août derniers était de contraindre les Ossètes à quitter massivement l'Ossétie du Sud.

 

"C'est la raison pour laquelle le tunnel de Roki n'a pas été détruit", a conclu l'ambassadeur russe.

 

03.10.2008  RIA Novosti

 

 Abkhazie-Ossétie du Sud: aucun secteur fermé dans les zones tampons (Défense)

 

Moscou, La Russie n'a pas l'intention de restreindre la liberté de déplacement ni de fermer des secteurs aux observateurs dans les zones de sécurité adjacentes à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud, a déclaré mercredi à RIA Novosti le colonel Alexandre Drobychevski, porte-parole part intérim du ministère russe de la Défense.

 

Conformément aux ententes intervenues entre les présidents russe et français, Dmitri Medvedev et Nicolas Sarkozy, la Russie a ouvert une mission de l'Union européenne dans les territoires géorgiens attenant à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud. Déployée en vertu d'un mandat délivré pour 12 mois, la mission comprend quelque 200 observateurs de 22 pays de l'UE.

 

"La partie russe n'a pas l'intention de décréter de restrictions ni d'établir de zones interdites, contrairement à ce que certains médias étrangers ont annoncé", a fait savoir M. Drobychevski.

 

Selon lui, la Russie et l'Union européenne souhaitent travailler ensemble et résoudre rapidement et dans un esprit constructif tous les problèmes qui pourraient surgir dans la région.

 

01.10.2008  RIA Novosti