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Abkhazie/Ossétie:
le plan Medvedev-Sarkozy ne régit pas la présence militaire russe |
Moscou,
La présence de gardes-frontières et de militaires russes sur les
territoires d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud n'a rien à voir avec le "plan
Medvedev-Sarkozy", a déclaré jeudi devant les journalistes le
vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine.
"A l'heure actuelle, nos
gardes-frontières et nos militaires se trouvent sur les territoires
d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud selon des conditions tout à fait
différentes. C'est en vertu d'accords que nous avons passés avec les
nouveaux Etats, dont nous avons reconnu l'indépendance", a rappelé le
diplomate.
"Cela (plan Medvedev-Sarkozy) n'a
donc aucun rapport avec la présence de nos gardes-frontières et de nos
militaires sur les territoires d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud", a-t-il
ajouté.
Les gardes-frontières russes se sont
récemment retirés du village de Perevi (territoire controversé à la
frontière entre l'Ossétie du Sud et la Géorgie). La diplomatie russe a
indiqué mardi dernier qu'après ce départ, personne ne pourrait reprocher
à Moscou de ne pas respecter les accords intervenus entre les présidents
russe et français.
Néanmoins, Tbilissi et le chef de la
Mission d'observation de l'UE en Géorgie (EUMM Georgia) Hansjörg Haber
ont exprimé leur désaccord avec Moscou, en soulignant que le départ des
gardes-frontières russes de Perevi était insuffisant pour parler du
respect des accords Medvedev-Sarkozy.
La Russie a reconnu l'Abkhazie et
l'Ossétie du Sud après une offensive de Tbilissi en août 2008 contre
Tskhinval, capitale sud-ossète. Affirmant avoir été "victime d'une
provocation russe", la Géorgie a rompu ses relations diplomatiques avec
Moscou et décrété le statut de "territoires occupés" pour les deux
républiques.
21.10.2010
RIA Novosti
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Abkhazie/Ossétie
du Sud: la Russie n'exige pas de reconnaissance du Salvador |
Moscou,
La Russie n'a pas appelé le
Salvador à reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du
Sud, a déclaré jeudi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à la
suite d'un entretien avec son homologue salvadorien Hugo Martinez qui
portait sur la situation dans le Caucase russe.
"Nous n'avons pas exigé de nos collègues
salvadoriens qu'ils reconnaissent l'indépendance de l'Abkhazie et de
l'Ossétie du Sud. Nous avons seulement discuté de la situation dans ces
républiques en tenant compte du fait que l'ONU tente de politiser les
questions humanitaires qui ont surgi après l'attaque géorgienne contre
l'Ossétie du Sud", a indiqué M. Lavrov.
Le Salvador continue d'observer la
situation en Abkhazie et en Ossétie du Sud, a estimé à son tour le
ministre salvadorien, ajoutant que tout conflit devrait être résolu par
le dialogue.
Le 26 août 2008, après une attaque
géorgienne contre la capitale sud-ossète Tskhinval, la Russie a reconnu
l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. L'exemple de Moscou
a été imité par le Nicaragua, le Venezuela et le petit Etat insulaire de
Nauru, dans le Pacifique.
21.10.2010
RIA Novosti
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Russie-Abkhazie:
la Douma se penche sur les relations économiques |
Moscou,
Le Comité des affaires
étrangères de la Douma (chambre basse du parlement russe) évoquera jeudi
les perspectives des relations russo-abkhazes, a annoncé le
vice-président du Comité Leonid Sloutski.
"Le Comité discutera, parmi d'autres
sujets, de la ratification éventuelle de l'accord russo-abkhaze sur la
stimulation et la protection mutuelle des investissements", a précisé
M.Sloutski.
Un accord similaire entre la Russie et
l'Ossétie du Sud a été soumis à la Douma le 15 octobre dernier.
Selon les ministères russes des Affaires
étrangères et du Développement économique, ces accords permettront "de
créer un climat d'investissement attrayant et de stimuler la coopération
commerciale et économique entre la Russie et les républiques
transcaucasiennes".
21.10.2010
RIA Novosti
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Abkhazie/Ossétie: Sarkozy appelle
la Géorgie à signer un pacte de non-agression |
Deauville, La Géorgie doit signer
un accord de non-agression avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, a estimé
mardi à Deauville le président français Nicolas Sarkozy.
"La Géorgie doit s'engager à ne pas
recourir à la force (retraduit du russe, ndlr)", a indiqué M.Sarkozy
lors d'une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec le
président russe Dmitri Medvedev et la chancelière allemande Angela
Merkel.
Et d'ajouter que la diplomatie devait
prendre le pas sur la violence, et qu'il était temps de penser au retour
des prisonniers de la guerre d'août 2008 en Ossétie du Sud.
Il serait aussi bon, selon le chef de
l'Etat français, que Moscou accepte la présence d'observateurs
européens en Abkhazie et Ossétie du Sud.
19.10.2010
RIA Novosti
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Caucase: Moscou
affirme respecter pleinement le plan Medvedev-Sarkozy |
Moscou,
Après le départ des
gardes-frontières russes du village de Perevi, situé sur un territoire
disputé entre l'Ossétie du Sud et la Géorgie, personne ne pourra
reprocher à Moscou de ne pas respecter les accords Medvedev-Sarkozy sur
la sécurité dans le Caucase du sud, a déclaré mardi le porte-parole de
la diplomatie russe Andreï Nesterenko.
"Avec le retrait de ce poste-frontière du
village de Perevi, la question du non-respect des accords
Medvedev-Sarkozy par Moscou sera définitivement close", a-t-il affirmé à
la chaîne de télévision Rossia 24.
Selon le diplomate, la Russie a déplacé à
l'intérieur du territoire sud-ossète le poste-frontière déployé pendant
deux ans dans une zone disputée à la frontière occidentale entre
l'Ossétie du Sud et la Géorgie.
D'après M. Nesterenko, les observateurs de
l'UE en Géorgie contrôleront la situation à Perevi pendant au moins
plusieurs semaines jusqu'à sa normalisation complète.
Mis au point par les présidents russe et
français le 12 août 2008, soit quelques jours après
le conflit en Ossétie du Sud, le plan Medvedev-Sarkozy a été
concrétisé le 8 septembre de la même année. Il prévoit le retrait des
forces russes et géorgiennes hors des zones adjacentes à l’Ossétie du
Sud et à l’Abkhazie, la mise en place de mécanismes internationaux
d'observation et le lancement de discussions internationales sur la
sécurité dans le Caucase du sud.
La décision de Moscou fait suite au
dernier round des discussions sur la sécurité et la stabilité dans le
Caucase du sud qui s'est tenu le 13 octobre à Genève.
Engagées conformément au plan
Medvedev-Sarkozy, les discussions de Genève se déroulent depuis octobre
2008, réunissant les délégations géorgienne, russe et américaine, ainsi
que les représentants de l'Abkhazie, de l'Ossétie du Sud, de l'Union
européenne, de l'ONU et de l'OSCE.
19.10.2010
RIA Novosti
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Epauler
l'Abkhazie, point d'honneur pour la Russie (Kremlin) |
Soukhoum,
Aider l'Abkhazie à édifier un Etat moderne et prospère est un point
d'honneur pour la Russie, a estimé samedi le chef de l'administration
présidentielle russe Sergueï Narychkine devant les journalistes à
Soukhoum.
"Aider notre bon voisin qu'est l'Abkhazie
à faire un Etat moderne et prospère est un point d'honneur pour la
Russie et pour les Russes, afin de pulvériser définitivement les rêves
délirants de certains politiciens ayant perdu le sens de la réalité et
ambitionnant de priver l'Abkhazie de sa souveraineté et de son
indépendance", a indiqué le représentant du Kremlin.
Et d'ajouter que la Russie avait un
intérêt objectif à promouvoir la coopération avec l'Abkhazie dans toutes
les sphères, notamment dans le secteur énergétique.
M.Narychkine participe au Forum économique
d'Abkhazie-2010, consacré aux perspectives du développement de
l'économie abkhaze et à la mise en place de mécanismes de coopération
entre Moscou et Soukhoum.
En 2008, Moscou a reconnu l'indépendance
de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, par rapport à Tbilissi. Cette
démarche faisait suite à une offensive armée lancée par la Géorgie
contre la capitale sud-ossète, Tskhinval.
16.10.2010
RIA Novosti
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Géorgie:
le Conseil de l'Europe reconnaît l'enlèvement de trois Sud-Ossètes |
Moscou,
Le Conseil de l'Europe reconnaît l'enlèvement de trois Sud-Ossètes par
la police géorgienne en octobre 2008, après le conflit armé en Ossétie
du Sud, a annoncé jeudi le représentant du président sud-ossète chargé
du règlement du conflit Boris Tchotchiev après la présentation d'un
rapport du Conseil à Genève.
Les participants aux discussions de Genève
sur la sécurité dans le Caucase du Sud "ont examiné le rapport du
commissaire européen aux droits de l'homme Thomas Hammarberg à la
demande de la délégation sud-ossète. Le rapport reconnaît l'enlèvement
de trois jeunes gens par les policiers géorgiens le 13 octobre 2008", a
indiqué M.Tchotchiev, chef de la délégation sud-ossète.
Le prochain volet des discussions de
Genève se déroulera le 16 décembre. Les discussions ont été lancées en
octobre 2008, après la guerre déclenchée par la Géorgie en Ossétie du
Sud en août de la même année. Elles réunissent les délégations
géorgienne, russe et américaine, ainsi que les représentants de
l'Abkhazie, de l'Ossétie du Sud, de l'Union européenne, de l'ONU et de
l'OSCE.
15.10.2010
RIA Novosti
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Caucase du
Sud: Moscou espère une discussion constructive à Genève |
Moscou,
La Russie espère un examen constructif des problèmes humanitaires lors
du prochain volet des discussions de Genève sur la sécurité dans le
Caucase du sud, prévu le 14 octobre, a annoncé lundi le ministère russe
des Affaires étrangères.
"Une attention particulière sera
accordée aux problèmes humanitaires. Il importe d'offrir à Soukhoum et à
Tskhinval la possibilité de présenter leur vision de ces problèmes, car
ils ne peuvent pas utiliser d'autres tribunes et forums pour faire
connaître leur position à la communauté internationale", lit-on dans le
communiqué de la diplomatie russe.
Selon Moscou, le principal objectif
des discussions de Genève est d'amener la Géorgie à conclure des accords
contraignants sur le non-recours à la force contre l'Abkhazie et
l'Ossétie du Sud.
Le refus de Tbilissi de signer ces
accords a jusqu'à présent constitué le principal obstacle au progrès des
négociations sur la sécurité dans le Caucase du Sud. Lors du dernier
round de consultations de Genève fin juillet dernier, l'Abkhazie a même
menacé de se retirer des négociations si les coprésidents des
discussions - Pierre Morel (Union européenne), Charalampos Christopoulos
(OSCE) et Johan Verbeke (Nations unies) - ne soumettaient pas aux
parties un projet d'accord sur le non-recours à la force.
La démarche de Soukhoum a fait son
effet: les organisateurs des consultations ont mis au point un document
portant sur le non-recours à la force.
Les discussions de Genève font suite
au conflit d'août 2008 en Ossétie du Sud. Elles se déroulent depuis
octobre 2008 et réunissent les délégations géorgienne, russe et
américaine, ainsi que les représentants de l'Abkhazie, de l'Ossétie du
Sud, de l'Union européenne, de l'ONU et de l'OSCE.
11.10.2010
RIA Novosti
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Soukhoum
de nouveau aux discussions de Genève (officiel abkhaz) |
Soukhoum,
L'Abkhazie reprendra une participation exhaustive aux discussions de
Genève sur la sécurité et la stabilité dans le Caucase du Sud, a
déclaré vendredi aux journalistes le représentant du président abkhaz
aux discussions Viatcheslav Tchirikba.
Lors du dernier round des consultations de
Genève fin juillet dernier, l'Abkhazie a réduit le niveau de sa
représentation aux négociations et menacé de s'en retirer si les
coprésidents des discussions - Pierre Morel (Union européenne),
Charalampos Christopoulos (OSCE) et Johan Verbeke (Nations unies) - ne
soumettaient pas aux parties un projet d'accord sur le non-recours à la
force.
"En réponse à la démarche de la partie
abkhaze, les organisateurs des consultations -l'UE, l'ONU et l'OSCE -
ont mis au point un document issu d'un compromis et portant sur le
non-recours à la force", a affirmé M.Tchirikba.
Et d'ajouter que l'Abkhazie "a pris la
décision de participer de nouveau intégralement au processus de Genève".
"Bien qu'il soit inutile d'espérer une
percée en raison de la position contreproductive de Tbilissi, nous
poursuivrons les efforts en vue de signer des accords de paix et de non
recours à la force entre l'Abkhazie et la Géorgie", a indiqué le
négociateur abkhaz.
La prochaine rencontre aura lieu le 14
octobre et portera sur la sécurité et les réfugiés.
Les discussions de Genève font suite au
conflit d'août 2008 en Ossétie du Sud. Elles se déroulent depuis octobre
2008 et réunissent les délégations géorgienne, russe et américaine,
ainsi que les représentants de l'Abkhazie, de l'Ossétie du Sud, de
l'Union européenne, de l'ONU et de l'OSCE.
08.10.2010
RIA Novosti
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