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-------------------- D'Informations d'Abkhazie --------------------


 
 Soukhoum rejette sur Tbilissi la responsabilité d'un conflit dans la mer Noire (diplomatie)

 

Moscou, La responsabilité d'un conflit entre la Russie et la Géorgie dans la mer Noir incombera entièrement à Tbilissi, a déclaré mercredi à RIA Novosti le ministre abkhaz des Affaires étrangères Sergueï Chamba.

 

"Durant les dix dernières années qui ont suivi l'éclatement de l'URSS, la Géorgie n'a cessé d'organiser des provocations et elle seule est capable de provoquer un nouveau conflit. C'est d'ailleurs ce qu'elle est en train de faire. Actuellement, la Russie s'est engagée à protéger nos frontières, notamment dans la mer Noire. S'ils (les Géorgiens) violent nos frontières, cela signifiera qu'ils veulent déclencher conflit. Toute la responsabilité incombera alors à Tbilissi", a indiqué le ministre abkhaz.

 

Auparavant, Moscou avait annoncé que les garde-côtes russes, conjointement avec leurs collègues abkhazes, se chargeaient d'assurer la sécurité de navires se trouvant dans les eaux territoriales abkhazes afin d'empêcher leur arraisonnement par la Géorgie.

 

La Géorgie considère l'Abkhazie, reconnue par la Russie, le Nicaragua et le Venezuela, comme une partie de son territoire, estimant que le transport de marchandises vers cette république par voie maritime est une violation des lois géorgiennes.

 

Depuis le début 2009, les gardes-côtes géorgiens ont arraisonné au large de l'Abkhazie plus de 20 navires pour diverses infractions, notamment pour infraction aux règles d'entrée dans les eaux des "territoires occupés".

 

30.09.2009  RIA Novosti

 

 Abkhazie-APCE: Soukhoum juge prématurée la coopération avec l'Assemblée (diplomatie)

 

Soukhoum, 30 septembre - RIA Novosti. Les autorités abkhazes n'examineront la possibilité de coopérer avec l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) que si cette organisation adopte une attitude positive envers la jeune république, a déclaré mercredi aux journalistes le chef de la diplomatie abkhaze Sergueï Chamba.

 

La position abkhaze sur la présence d'observateurs européens dans la république "ne changera que lorsqu'ils modifieront leur attitude à notre égard et qu'ils se feront une idée exacte et véridique de ce qui se passe chez nous", a-t-il affirmé. Et d'ajouter: "C'est seulement lorsque l'APCE [...] pratiquera une politique raisonnable envers l'Abkhazie que nous examinerons la possibilité de coopérer avec cet organisme international".

 

Dans la résolution adoptée mardi sur le rapport "La guerre Géorgie-Russie: un an après", l'APCE a dénoncé le fait que la Russie et les autorités locales [abkhazes et sud-ossètes] refusaient aux observateurs de l'Union européenne l'accès à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud. L'Assemblée parlementaire a également invité Moscou à autoriser les observateurs à se rendre librement dans ces républiques.

 

L'APCE a en outre condamné la fermeture de la mission d'observation des Nations unies en Géorgie (MONUG) déployée dans la zone du conflit abkhazo-géorgien.

 

Le mandat de la MONUG a expiré le 16 juin dernier. Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas réussi à le proroger en raison du veto de Moscou au projet de résolution présenté par les pays occidentaux réaffirmant l'intégrité territoriale de la Géorgie. La Russie, qui a reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, a jugé ce document inacceptable. Quant à sa propre proposition conçue en vue de conclure un compromis, elle a été rejetée par les membres occidentaux du Conseil de sécurité.

 

30.09.2009  RIA Novosti

 

 La reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, devenue monnaie de change politique

 

Le président Alexandre Loukachenko a déclaré tout à coup que, d'un point de vue "humain", la Biélorussie aurait dû soutenir depuis longtemps la Russie en matière de reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, lit-on vendredi dans le quotidien Gazeta.ru.

 

Mais il ne fait pas de doute qu'il continuera le marchandage autour de ce produit immatériel qu'est la reconnaissance en vue d'essayer de le vendre plus cher à Moscou. Le "batka" (petit père) se rend parfaitement compte de la valeur de la reconnaissance: il ne s'agit pas du sort des Etats nouveau-nés, mais de la place de la Russie dans le monde.

 

En août 2008, la Russie a pris sa décision sur la reconnaissance, car il était évident qu'il n'y avait pas d'autre moyen politique de fixer le bilan de la guerre. A présent, la discussion à ce sujet s'est transformée, de juridique, en politique. Le sujet abkhazo-ossète est considéré moins du point de vue de la conformité aux principes fondamentaux du droit international que sur le plan des rapports de tel ou tel pays avec la Russie. La position occupée par d'autres pays sur la souveraineté des deux républiques devient l'indicateur de la capacité de Moscou d'influer sur les processus internationaux.

 

Pour certains pays, c'est une possibilité d'améliorer leurs affaires en période de crise économique, pour d'autres, c'est une question importante de loyauté. On peut douter de l'admissibilité du prix payé par Moscou à Chavez pour la reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, mais le Venezuela est tout de même un pays d'un calibre tout à fait différent à celui du Nicaragua et son influence sur la situation mondiale est assez visible. En ce qui concerne la Biélorussie, la reconnaissance serait presque un serment de fidélité à Moscou.

 

Cette circonstance compliquera beaucoup les rapports qu'entretient Minsk avec l'Union européenne dans lesquels s'est ébauché un flirt. D'autre part, le fait qu'un des pays postsoviétiques accepte les résultats du changement violent des frontières soviétiques serait un précédent important qui aurait des conséquences significatives potentielles. C'est pourquoi il est peu probable qu'Alexandre Loukachenko veuille convertir sa sympathie "humaine" en décision politique. Ou bien il demandera un prix qui s'avérera inacceptable pour Moscou.

 

Dmitri Medvedev a déclaré ces jours-ci aux membres du Club Valdaï qu'il n'avait pas l'intention d'accélérer le processus de reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Bien entendu, il emploie la ruse, car l'exemple de Caracas a inspiré l'enthousiasme à la diplomatie russe et le travail sur l'élargissement de la base de soutien reprendra énergiquement. L'essentiel est d'éviter une ardeur superflue et de ne pas consacrer à l'achat d'un "produit" une somme dépassant son prix réel.

 

Auteur : Fedor Loukianov, rédacteur en chef de la revue "Rossia v globalnoï politike" (La Russie dans la politique globale).

 

18.09.2009  RIA Novosti (Gazeta.ru)

 

 Abkhazie/Ossétie: Moscou accuse Tbilissi de vouloir recourir à la force

 

Tbilissi envisage toujours l'option militaire afin de restaurer l'intégrité territoriale du pays, perdue en aout 2008, a déclaré vendredi le ministère russe des Affaires étrangères, commentant le 7e volet des discussions sur la sécurité et la stabilité en Transcaucasie tenu jeudi à Genève.

 

"Les discussions tendues au sein de deux groupes de travail ont démontré que la Géorgie préfère au travail constructif la politique militaire visant à restaurer l'intégrité territoriale du pays, perdue en août 2008 suite à sa propre agression contre l'Ossétie du Sud", stipule le communiqué de la diplomatie russe.

 

Le septième round des discussions internationales sur la sécurité et la stabilité dans le Caucase du Sud a réuni les délégations de l'Abkhazie, de la Géorgie, de la Russie, des Etats-Unis, de l'Ossétie du Sud, ainsi que les représentants de l'UE, de l'ONU et de l'OSCE. La délégation russe était conduite par le vice-ministre des Affaires étrangères Grigori Karassine.

 

18.09.2009  RIA Novosti

 

 La Géorgie condamne la reprise des liaisons maritimes Russie-Abkhazie

 

La reprise des liaisons maritimes entre la Russie et l'Abkhazie interrompue après la guerre dans le Caucase du sud en août 2008, est illégale, a déclaré jeudi à Tbilissi le vice-premier ministre géorgien et ministre d'État pour la Réintégration Temour Iakobachvili.

 

"Il s'agit d'une nouvelle action illégale de la Russie. Il n'y a rien d'étonnant", a indiqué le ministre à RIA Novosti.

 

Le ministère russe des Transports a rapporté jeudi que quatre traversées entre Sotchi (Russie) et Gagra (Abkhazie) seraient effectuées avant la fin de la navigation saisonnière 2009. Des liaisons maritimes quotidiennes reprendront en mai 2010, est-il indiqué dans un communiqué de presse du ministère. La liaison maritime est assurée par l'hydroptère Hermès capable de transporter 180 personnes en 45 minutes de Sotchi à Gagra.

 

17.09.2009  RIA Novosti

 

 Abkhazie: la reconnaissance par le Venezuela, un fait accompli (Chamba)

 

Moscou, 15 septembre - RIA Novosti. La reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie par le Venezuela est un fait accompli et la procédure d'accomplissement de toutes les formalités nécessaires par Caracas n'a pas duré, a déclaré mardi à RIA Novosti le chef de la diplomatie abkhaze Sergueï Chamba.

 

"Le président vénézuélien a dit à Moscou: "Dès aujourd'hui, nous reconnaissons l'Abkhazie", car au Venezuela la ratification par le parlement n'est pas nécessaire, c'est (la politique extérieure) la prérogative du président", a indiqué M.Chamba, ajoutant que la signature du mémorandum de reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie était pour aujourd'hui.

 

En visite dans la capitale russe, le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé la semaine dernière la décision de Caracas de reconnaître l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie lors de négociations avec son homologue russe Dmitri Medvedev. L'indépendance de ces pays avait auparavant été reconnue par la Russie et le Nicaragua.

 

Contrainte d'intervenir militairement après l'attaque lancée par Tbilissi le 8 août 2008 contre l'Ossétie du Sud, la Russie a lancé une riposte de grande envergure avant de reconnaître cette dernière ainsi que l'Abkhazie, une autre république autoproclamée.

 

Le Nicaragua est le deuxième pays dans le monde à avoir reconnu l'indépendance de ces deux républiques, suite à l'échec de l'agression géorgienne. Début septembre 2008, le président Daniel Ortega a signé le décret approprié. Le ministère nicaraguayen des Affaires étrangères a expliqué cette décision par la volonté d'en finir avec l'effusion de sang dans le Caucase et d'offrir "l'indépendance et la liberté" aux peuples d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie.

 

15.09.2009  RIA Novosti

 

 L'Abkhazie attend sa reconnaissance par l'Amérique latine et le Proche-Orient (président)

 

Moscou, L'Abkhazie espère que sa reconnaissance par le Venezuela sera suivie par celle d'autres pays d'Amérique latine, mais aussi de ceux du Proche-Orient, a déclaré vendredi le président abkhaz Sergueï Bagapch.

 

"J'espère qu'il en sera ainsi... Après avoir visité Cuba, notre délégation se trouve à présent au Nicaragua avant de se rendre au Venezuela", a indiqué M.Bagapch, espérant que La Havane reconnaîtrait également l'indépendance de l'Abkhazie.

 

"Sans précipiter le processus, nous oeuvrons pour cela non seulement dans les Caraïbes, mais aussi au Proche-Orient, ainsi qu'avec des pays et organisations d'Europe", a-t-il raconté, intervenant en direct à la chaîne de télévision Russia Today.

 

En visite dans la capitale russe, le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé jeudi dernier la décision de Caracas de reconnaître l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie lors de négociations avec son homologue russe Dmitri Medvedev. L'indépendance de ces pays était auparavant reconnue par la Russie et le Nicaragua.

 

Contrainte d'intervenir militairement après l'attaque lancée par Tbilissi le 8 août 2008 contre l'Ossétie du Sud, la Russie a lancé une riposte de grande envergure avant de reconnaître cette dernière ainsi que l'Abkhazie.

 

Le Nicaragua est devenu le deuxième pays dans le monde à avoir reconnu l'indépendance de ces deux républiques, suite à l'échec de l'agression géorgienne. Début septembre 2008, le président Daniel Ortega a signé le décret approprié. Le ministère nicaraguayen des Affaires étrangères a expliqué cette décision par la volonté d'en finir avec l'effusion de sang dans le Caucase et de donner "l'indépendance et la liberté" aux peuples d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie.

 

11.09.2009  RIA Novosti

 

 Le Venezuela a reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud (Nezavissimaïa gazeta/Kommersant)

 

Moscou, La déclaration du président vénézuélien Hugo Chavez sur la reconnaissance par Caracas de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud est une véritable sensation de sa visite à Moscou. Hugo Chavez l'a fait en échange de la promesse de Moscou de lui vendre des armements à crédit. A présent, on peut s'attendre à toute une vague de reconnaissances des deux républiques. Il va de soi que cela viendra uniquement des pays du tiers monde, car l'Occident reste du côté de la Géorgie, lit-on vendredi dans les quotidiens Nezavissimaïa gazeta et Kommersant.

 

Comme l'a reconnu un interlocuteur haut placé faisant partie de la délégation russe, la décision d'Hugo Chavez de reconnaître Soukhoum et Tskhinval en ce moment a été assez inattendue pour Moscou : "Ces derniers temps, Chavez a laissé entendre que des changements favorables pourraient survenir dans la question de la reconnaissance, mais nous n'attendions pas une telle déclaration avant le début des négociations. Selon une source au ministère russe des Affaires étrangères, pour cette bonne surprise que nous a faite l'hôte de marque de Caracas, celui-ci recevra un contrat de 500 millions de dollars comme "récompense".

 

Rares étaient ceux qui avaient pris au sérieux le geste du Nicaragua qui avait reconnu l'année dernière les deux républiques aussitôt après la Russie. Mais le Venezuela est un exemple pour de nombreux pays. "Caracas aide matériellement et diplomatiquement de nombreux pays d'Amérique latine, d'Afrique et du Proche-Orient, a déclaré le politologue vénézuélien Demetrio Boersner. C'est pourquoi je n'exclus pas que ces pays suivent l'exemple d'Hugo Chavez". Le vice-directeur du Centre de technologiques politiques Alexeï Makarkine estime que la Bolivie, l'Equateur et Cuba peuvent également reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

 

Le directeur du Centre de sécurité internationale de l'Institut des relations internationales et de l'économie mondiale de l'Académie des sciences de Russie Alexeï Arbatov suppose qu'Hugo Chavez juge important de renforcer les rapports avec Moscou et que la reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud découle de cette position. La Russie est prête à livrer des armes au Venezuela, parce que Caracas les paie bien et la coopération militaire est le pilier de leurs rapports bilatéraux, a fait remarquer l'expert. "Bien entendu, nous voulons également montrer aux Etats-Unis que nous pouvons trouver des alliés se trouvant tout près d'eux. Les Etats-Unis cherchent aussi des alliés à proximité de notre pays et ils prévoient même d'élargir l'OTAN. En d'autres termes, c'est aussi pour la Russie une manière de s'affirmer", a ajouté l'interlocuteur.

 

Ce texte tiré de la presse russe n'engage pas la responsabilité de RIA Novosti.

 

11.09.2009  RIA Novosti

 

 Résolution géorgienne sur les réfugiés du Caucase: trop politisée (MID)

 

Moscou, La résolution géorgienne sur le droit au retour des refugiés d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU est trop politisée, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères (MID).

 

"Le projet géorgien de résolution "retarde catastrophiquement sur la réalité" car il ne tient pas compte de l'apparition de deux républiques en Transcaucasie (l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, reconnues par la Russie)", avait précédemment déclaré le porte-parole de la diplomatie russe.

 

Le texte a été adopté par 48 voix pour, 19 contre, dont la Russie, et 78 abstentions.

 

Conformément aux accords entre les présidents russe et français Dmitri Medvedev et Nicolas Sarkozy de 12 août et 8 septembre 2008 les questions des déplacés et des réfugiés doivent être examinées lors des discussions de Genève sur la Transcaucasie.

 

Un round suivant des discussions est prévu pour le 17 septembre.

 

11.09.2009  RIA Novosti

 

 Reconnaissance de l'Abkhazie: l'exemple vénézuélien pourrait être suivi (ministre)

 

Moscou, Le ministre abkhaz des Affaires étrangères Sergueï Chamba estime que l'exemple du Venezuela, qui a reconnu l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, sera suivi par d'autres pays d'Amérique latine.

 

Le président Hugo Chavez a annoncé la décision de Caracas de reconnaître l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie lors des négociations avec son homologue russe Dmitri Medvedev. L'indépendance de ces pays est reconnue à ce jour par la Russie et le Nicaragua.

 

"Nous avons toujours fondé de grands espoirs dans le Venezuela et d'autres pays d'Amérique latine. Aujourd'hui, une délégation abkhaze se trouve à Caracas. Elle s'est rendue à Cuba, au Nicaragua et a partout rencontré un accueil très chaleureux, partout notre indépendance a été vivement saluée. Nous nous attendions en fait à cette reconnaissance", a expliqué M.Chamba dans un entretien à RIA Novosti.

 

Interrogé sur la question de savoir si d'autres pays d'Amérique latine, notamment Cuba et la Bolivie, envisageaient de reconnaître l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, le ministre a indiqué qu'il avait été dit à la délégation abkhaze que "la démarche vénézuélienne pourrait provoquer des reconnaissances en cascade".

 

"Mais n'anticipons pas: qui vivra verra", a conclu M.Chamba.

 

10.09.2009  RIA Novosti

 

 Nicaragua-Abkhazie: établissement des relations diplomatiques

 

Mexico, Le chef de la diplomatie nicaraguayenne Samuel Santos et le vice-ministre abkhaz des Affaires étrangères ont signé jeudi à Managua une déclaration commune sur l'établissement des relations diplomatiques, annonce vendredi l'édition nicaraguayenne sur Internet El-19.

 

Les diplomaties des deux pays ont également signé un protocole sur la tenue permanente de consultations interministérielles.

 

Le document prévoit la coopération dans les domaines politique, scientifique, technique, écologique, humanitaire et culturel, ainsi que des liens entre les gouvernements et des organisations publiques des deux pays, indique le site.

 

"La signature de ces documents est le prolongement concret de la reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie par le Nicaragua ", a déclaré le chef de la diplomatie nicaraguayenne.

 

De son côté, le vice-ministre abkhaz des Affaires étrangères a souligné l'importance historique de la signature de cet accord pour son pays.

 

Le Nicaragua est le deuxième pays après la Russie à avoir reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

 

11.09.2009  RIA Novosti

 

 Le Venezuela reconnaît l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud

 

Moscou, Le président vénézuélien Hugo Chavez a reconnu jeudi l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

 

"Je veux profiter de cette occasion pour déclarer que le Venezuela se joint à la reconnaissance de l'indépendance des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud", a déclaré le leader vénézuélien lors négociations avec son homologue russe Dmitri Medvedev.

 

"Le Venezuela reconnaît l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud", a-t-il ajouté.

 

10.09.2009  RIA Novosti

 

 Abkhazie-Ossétie: l'ONU soutient le projet de résolution géorgien sur les réfugiés

 

New York (Nations Unies), L'Assemblée générale de l'ONU a soutenu mercredi un projet de résolution géorgien sur les réfugiés d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.

 

Conformément à la procédure de vote, le représentant spécial de la Russie auprès de l'ONU Vitali Tchourkine a proposé de ne pas soumettre le projet au vote, mais la plupart des membres de l'Assemblée générale n'ont pas accepté cette proposition.

 

Le 3 septembre dernier, le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Andreï Nesterenko a qualifié le projet géorgien de contreproductif car il ne tient pas compte de l'apparition de deux républiques indépendantes (d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, reconnues par la Russie en août 2008) dans le Caucase du Sud.

 

09.09.2009  RIA Novosti

 

 La Russie peut être entraînée dans un nouveau conflit dans le Caucase (Nezavissimaïa gazeta)

 

Moscou, L'Abkhazie est prête à employer la force dans la mer Noire, avec le soutien de la Russie, contre les navires de la Géorgie qui a arrêté, durant ce dernier mois, et conduit dans ses ports plusieurs navires qui se dirigeaient vers l'Abkhazie ou en revenaient, lit-on mardi dans le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

"Nous allons nous emparer des navires géorgiens, nous ne voyons pas d'autre issue!", a déclaré lundi le ministre abkhaze des Affaires étrangères Sergueï Chamba. Soukhoum (capitale abkhaze) s'est assuré le soutien de Moscou qui, aux termes d'un accord entre les deux pays sur la protection commune des frontières d'Etat de la république, assurera la sécurité des navires se trouvant dans les eaux territoriales de l'Abkhazie. "Jusqu'à ces derniers temps, l'attention principale a été accordée au secteur terrestre de la frontière abkhazo-géorgienne. Mais la situation maritime nécessite également une intervention", a déclaré le ministre.

 

Les gardes-côtes géorgiens ont arrêté cette année 23 navires "pour infraction aux règles de l'entrée dans les eaux des territoires occupés". Après l'arrestation du navire, sa cargaison est confisquée, le propriétaire du navire est soumis à une amende importante. Si l'amende n'est pas payée à temps, le navire est confisqué au profit de la Géorgie, ensuite, mis aux enchères.

 

Une source au département frontalier russe a confirmé que les gardes-côtes du FSB (Service fédéral de sécurité) assureront, en commun avec leurs collègues abkhazes, la sécurité des navires entrant dans les eaux territoriales de l'Abkhazie. La Géorgie arrête des navires dans les eaux neutres, ce qui n'est rien d'autre que de la piraterie selon toutes les lois, ou bien dans les eaux de l'Abkhazie, dont la souveraineté est reconnue par la Russie qui est, pour l'Abkhazie, garant de sa sécurité. J'espère que les autorités géorgiennes ont suffisamment de bon sens pour ne pas répéter sur mer les erreurs commises il y a un an sur terre", a déclaré l'interlocuteur du journal en espérant que les batailles navales n'auront pas lieu.

 

"Les actions de la Russie seront qualifiées de piraterie, a réagi le vice-premier ministre et ministre d'Etat à la Réintégration Temouri Iakobachvili. Le transport des cargaisons en Abkhazie par voie maritime sans autorisation de Tbilissi est une violation des lois de la Géorgie".

 

La Géorgie tentera d'empêcher les navires d'entrer dans les eaux locales, ce qui constituera un gros risque de confrontation dangereuse, ou bien elle sera contrainte de faire des concessions, estime l'expert géorgien des problèmes militaires, Irakli Sessiachvili. Selon lui, "en tout cas, l'économie géorgienne en pâtira, l'apparition des Russes dans nos eaux intimidera les compagnies privées qui n'iront pas dans le port de Poti".

 

Ce texte tiré de la presse russe n'engage pas la responsabilité de RIA Novosti.

 

01.09.2009  Nezavisimaya Gazeta